Als Wären Wir Für Immer

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16/20
Nom du groupe Die Krupps
Nom de l'album Als Wären Wir Für Immer
Type EP
Date de parution 2010
Labels SPV
Style MusicalElectro Industriel
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1.
 Beyond
 04:56
2.
 The Chameleon Man
 04:38
3.
 Die Macht
 03:54
4.
 Dr. Mabuse
 04:32
5.
 Als Waren Wir Fur Immer
 05:19
6.
 Beyond (Unheilig Remix)
 05:22
7.
 The Chameleon Man (Vigilante Remix)
 03:52
8.
 Dr. Mabuse (Memphis Remix)
 06:21

Durée totale : 38:54

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Die Krupps


Chronique @ fabkiss

01 Janvier 2011

Un bon album malgré tout.

3ans après la superbe compilation 2CD remixé «Too Much History» qui grâce à son succès entraina dans son sciage la réédition en 2008 de 2 anciens album «Volle Kraft Voraus» (dont j’ai encore le souvenir de «Für Einen Augenblick» s’échappant par la Dark fenêtre de la Dark chambre d’un Dark pote en internat) et «I», tout deux ressorties en double Cd accompagné chacun de leurs version remixé 2008 façon Electro Metal et de quelques bonus.
Die Krupps revient enfin avec un nouvel Opus, «Als Wären Wir Für Immer». Mini album de 5 titres dont 4 nouveaux, aux quels s’adjoignent 3 remixe issus des 5.

La double compilation «Too Much History» (TMH) était sortie également dans une version de 2 CD distincts, «TMH - Electro Years» et «TMH – Metal Years» autant dire tout de suite, que «Als Wären Wir Für Immer» est plutôt dans la ligne de «Electro Years» et de la New Wave des années 80.
Si vous n’aimez pas Depeche Mode en général et surtout son 1er album et la musique de son principal compositeur 1er clavier, Vince Clarke, au quel, je rattache ici, quelques sonorités proches de son travail avec Yazoo (Don’t Go) ou Erasure. Beaucoup de clavier et de sonorité synthétique comme une boite à rythmes virtuelle en guise de batterie.
Bien sur le chant et les guitares donnent ce cachet Metal, la prod et les arrangements confirmant l’aspect Indus de la chose. Prépondérant sur «TMH – Metal Years» mais un peu moins marqué ici, et surtout moins souvent.

Un album, mi-figue, mi-raisin, si l’on avait adoré le «TMH – Metal Years» et la puissance de son Electro-Indus fortement Metallisé. On notera ici un coté plus minimaliste, dont on regrettera un manque d’audace et de punch. Chassant sur un terrain déjà conquit alors que le territoire potentiel de l’Electro Metal est vaste.
L’amateur de New Wave, lui, trouvera un air Vintage aux sonorités Indus, figurant il y a plus 25ans sur l’album «Master & Servant» de Depeche Mode. 
A titre personnel, j’apprécie le coté Vintage et Revival New Wave, qui à l’avantage d’être réalisé par l’un des pères fondateurs du genre et de sa mouvance Indus.
Bien sur, mon coté Metalleux est un peu lésé, n’ayant à se mettre sous la dent que «Die Macht» lourd et martial. Le remixe de «The Cameleon Man» arrivant en septième et avant dernière position de la TracksList, sera, tel le morceau de sucre pour un diabétique proche de l’hypoglycémie, salvateur pour le Metal à tendance Goth, avec ses airs lointain de The 69 Eyes furieusement Dance Floor.
Malheureusement, je doute que le Metalleux de base, ai la patience d’attendre le troisième et encore moins le septième titre, tant le 1er et le second l’auront surement déjà mené au suicide.
D’ailleurs, je remercie les Metalleux de base qui ont réussi à lire jusqu’ici, mais maintenant, il faudrait arréter. Parce que avec ce qui va suivre, tu risque la nausée et de vomir partout…Heil ! Quand même.

Par contre, si toi aussi, tu es adepte de la New Wave, des musiques électronique, et de la musique taillé pour les Dance Floor…d’une autre époque. Willkommen ! Tu trouveras ici quelques titres et BPM pour te satisfaire. En 1er titre…le 1er «Beyond» très proche Depeche Mode et en particulier de «Enjoy The Silence». La version originale de «The Chameleon Man» flirtant avec la tendance Electro Dance de Dead Or alive, langoureux et torride. La version «2008» de Dr. Mabuse», titre découvert en bonus de l’album original de la réédition de «I», moins flashy, limite Deep House avec des claviers EuroTrance, plaisamment crispant, sa version remixée, rallongée de presque 2mn, grossie le trait et accentue encore plus l’effet «Club». Contrairement à celle de «Beyond», qui gagne en guitare et en Rock, comme le Depeche Mode d’aujourd’hui.

Reste le titre éponyme de l’album, «Als Wären Wir Für Immer», à vrai dire, limite Metal par sa guitare Rythmique, un tempo et des arrangements Indus presque «expérimentaux», minimaliste et radical. Sans être ni génial, ni spécialement meilleur que les autres, c’est le titre le plus intéressant et intrigant de l’album, monotone et linéaire, il n’en est pas moins chaud et agréable…plaisant.
Appelant aussi bien le HeadBang, que le déhanché, désossé d’un jeune moustachu, torse nu, le corps luisant de sueur et les yeux cerné par le trait noir d’un crayon délavé, par les larmes de plaisir et la sueur, dansant sous les Sun Lights d’un….heu… bon, revenons à nos moutons ne nous égarons pas.

Un bon album malgré tout.
Pas très innovant, pas très Metal.
Mais très agréable à écouter, entrainant et dansant.

Quand à la pochette…que dire… elle est jolie et sombre…que représente-t-elle ???
Le signe de l’infini, dans lequel s’imbrique un anneau ??? un casse tête irrésoluble ??? un Bretzel en acier ???
J’vous pose des questions moi ?!

fabkiss


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