All Crumbles Down

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16/20
Nom du groupe Faceshift
Nom de l'album All Crumbles Down
Type Album
Date de parution 13 Avril 2015
Labels Mighty Music
Style MusicalMetal Gothique
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. Betrayed 04:28
2. The Lie 03:34
3. Pieces 04:04
4. A New Beginning 04:09
5. Someone to Be 04:43
6. Of Dignity and Shame 04:21
7. Awaken 04:40
8. Painted Life 04:43
9. Stand Alone 04:43
10. On the Inside 04:09
11. When All Crumbles Down 05:22
Total playing time 48:56

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Faceshift


Chronique @ metalstormrider

02 Juillet 2015

Hautement recommandé

A votre avis, quel est le point commun entre Mike Lepond (SymphonyX), Snowy Shaw (Therion, Sabaton,…), Richard Eversand (Soilwork), Thomas Youngblood (Kamelot) et Mikael Ericksen (Circus maximus) ? La coupe de cheveux ? Non… Une passion dévorante pour les objets en coquillages représentant des animaux marins ? Non plus !!! Une maladie vénérienne ??? Euh, encore moins !!! Leur point commun est de vanter tout simplement le nouvel et second album de Faceshift, petit groupe qui nous vient tout droit du Royaume de Suède…

Ce genre de publicité qui pourrait prêter à sourire, et Snowy Shaw utilisant les colorations Jacques Dessange, c'est pour quand? Les petits mots sympas sur les flyers de Mighty Music ventant un style unique et une maîtrise hors-pair n’auront pas raison de notre crédulité… un groupe si jeune qui saurait combiner à la fois la classe de Slash, la technicité de Tool, la puissance de Pantera, la noirceur d’un Nevermore et le sens de la mélodie d’un Alter Bridge? Il faudrait avoir une sacrée maturité et une maîtrise infaillible des styles sus-cités pour pouvoir proposer un tel produit. Comment classer l’inclassable ? Du Techno-Trash-Prog-Heavy-power Grunge ? Alliage finement réussi ou infâme superposition de plans? Prêtons donc une oreille attentive sur ce « All Crumbles Down » afin de dissiper le doute qui nous assaille.

Les premières notes de « Betrayer » nous font pénétrer dans un univers sombre à l’ambiance lourde, voire suffocante dans laquelle résonnent des riffs effrénés, prenant tour à tour la couleur de l’alternatif et du heavy traditionnel. Cette musique est auréolée d’une section rythmique imparable, magnifiée par la voix de Timo Hovinen, possédant un timbre particulier et venant insuffler une dynamique, elle aussi, toute particulière à cet album. Notre homme déploie ainsi son talent, ponctuant ses lignes de clins d’œil à la Warrel Dane et au très regretté Lane Stanley, deux monstres qui semblent véritablement avoir été des influences majeures à ses yeux.

Afin d’entrer dans l’univers de ce groupe, il fallait un élément fédérateur. C’est ainsi que bon nombre de riff typiques du Heavy/Power traditionnel viennent donner du corps à cet album. Ecoutez les massifs et mélodiques « Someone To Be », « The Lie » et « On The Inside », superbe alchimie de styles, de puissance, de technicité sans pour autant oublier ce côté accessible, osant même un pur morceau d’alternatif des plus américains avec « Stand Alone » , dont les consonances sont très proches d’un Alter Bridge.

Et, ce tour de force, qui consiste à combiner deux styles qui paraissent véritablement antagonistes, permet de réveiller, par son étrangeté, toute la sensibilité de l’auditeur jusqu’au bouleversement. Faceshift sait mettre en mots le pathétisme et la douleur lors cette relation que l’Homme possède avec lui-même lors de son introspection. C’est donc naturellement que « Painted Lies », outre sa faculté à combiner le savant mélange d’Alice In Chains et Nervermore, s’inspire aussi des thématiques explorées par ces derniers…

Le titre le plus représentatif de ce « All Crumble Down» reste indubitablement « Pieces », où se révèlent la qualité de ses rythmiques, mélodieuses et envoûtantes, à la fois progressives et directes. Pour leur part, les superbes lignées vocales de Timo Hovinen se veulent encore très proches de la symbiose qui pourrait exister entre le timbre de Warrel Dane et les lignes de Myles Kennedy. En apportant des lignes aussi fouillées, des refrains au top, on ne pourra que s’incliner devant tant de présence et de dynamisme.

En un mot : L’excellence, par la maîtrise instrumentale et surtout par le sens de la créativité, le tout au service d’un album unique à la croisée de différents styles. Les musiciens de Faceshift semblent donc avoir été plus soucieux d’explorer la plus large palette émotionnelle possible que leurs instruments peuvent offrir que de se présenter au concours intergalactique de descente de manche d’une gratte, exploit qui pourrait s’avérer aussi chronophage que futile. Il vous faudra une seule écoute pour vous séduire, bien plus pour entrevoir toutes les subtilités qui font la richesse de ce « All Crumbles Down ». Nos experts ne s’étaient donc pas trompés.



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