Agash Daeva

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14/20
Nom du groupe Grabak
Nom de l'album Agash Daeva
Type Album
Date de parution 08 Juin 2007
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album6

Tracklist

1. Beyond a Black Horizon 04:05
2. Nightworks 04:43
3. Dominion Stigmatized 04:15
4. Homo Diabolus 03:55
5. The Beauty in a Gorgon's Eye 04:20
6. Judas Iscariot - As Wolf Amongst Sheep 03:21
7. Furia 03:07
8. Code666: Blasphemie 03:30
9. Strigoi 04:10
10. Through the Ten Circles of Hell 04:11
11. Agash Daeva 05:49
Total playing time 45:23

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Grabak


Chronique @ BaronVonDurth

31 Juillet 2009
A notre première approche, lorsque nous entendons le nom du groupe, nous pensons au nom d’un ancien dieu ou autre personnage tiré d’une mythologie ancienne. Eh bien non, rien de tout cela, c’est juste le nom du groupe (j’ai cherché sur Internet). La qualité du son, ici, peut être qualifiée d’ «Underground » au sens le plus strict du terme, c'est-à-dire que c’est une qualité voulue, avec un léger écho d’ailleurs, et non pas un mec qui s’enregistre dans sa cave et parce qu’il n’a pas de moyens pour s’enregistrer se dit « underground ».

Au début, quand nous faisons une première écoute du groupe, on trouve ça super sympa et quand celui qui occupe le poste à la voix commence, on se dit : «Oh !, un side project du chanteur de Dark Funeral», deux minutes après : «Non, ce n’est pas lui, c’est son couSin», après une écoute attentive «Ah, non, rien de tout ça». Effectivement, ce chanteur à un timbre de voix qui se rapproche de manière relative à celui du chanteur de Dark Funeral. La musique aussi peut faire penser à quelque chose et c’est assez explicite. A un moment j’ai cru reconnaître du Immortal à ces débuts après du Carpathian Forest

La voix : nous comprenons explicitement ce qu’il dit, de plus il apporte des variations dans sa voix ce qui en BM est assez rare puisque la voix typique en BM ressemble plus à un débit de paroles. Les blasts à la batterie sont présents mais pas excessifs. Il en est de même pour l’utilisation de la caisse claire. Le son de la batterie et celui de la double sont percutants ainsi nous pouvons les différencier clairement. Les guitares, rythmique et principale, sont complémentaires. Même si la rythmique empiète par moment sur la principale. On trouve beaucoup de variations et de recherche dans les compos : quadruples croches, croches, noires, slide… ainsi que de nombreux riffs. En revanche, les solos se font rares et de moindre qualité. Cela est pour moi un avantage majeur pour le style dans lequel ils ont décidé d’opérer. Mais aussi une marque de différenciation qui n’est pas des plus répandues. Par ailleurs, les ambiances malsaines nous sont mal représentées via les chœurs d’hommes par exemple qui se rapprochent plus d’une simple chorale que d’une messe noire.

Nous pouvons dire que c’est un très bon album, même si l’on croit reconnaître du Immortal, et autres… Mais c’est ce qui nous permet de bien ressentir leurs influences. Peut-être trop ? Même si tel est le cas, il ne faut pas y apporter d’autre d’importance car la musique reste bonne. En même temps, mieux vaut se rapprocher d’un groupe comme Immortal plutôt que d’un groupe « pauvre musicalement » (c’est mon langage politiquement correct, cela évite de dire « groupe de merde » et qu’il y ait une personne pour vous dire : « On ne dit pas « «groupe de merde » mais groupe que tu n’aimes pas »).

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