Formé en Suède en
2012, les musiciens de Below font revivre le spectre encore fumant des premiers cris de
Candlemass.
Décrit ainsi en une phrase, le résumé de cet album aurait pu être très simple, et néanmoins exact. Alors, si les huit morceaux ne révolutionneront pas ce style (le doom metal du premier
Candlemass, plus précisément vous l'aurez compris), et tant mieux, force est de constater que Below possède l'élément clé qui fait la différence entre un vulgaire suiveur et un très bon groupe qui saura accrocher l'auditeur. Le chant de Zeb est, en effet, toujours juste et puissant. Il apporte une réelle plus-value aux compositions qui, si elles n'atteignent jamais le niveau d'un "Under The Oak", ont quand même une sacrée dynamique. Ici, nous parlons d'un doom metal ni très lent, ni trop massif. Bien dans l'esprit d'Epicus Doomicus Metallicus, je vous dis.
Pas bien loin du heavy metal, donc.
Portés par la production claire et précise d'Andy LaRoque (mais pourrait-il en être autrement ?), l'album défile en incorporant riffs lancinants, chœurs, boucles rythmiques, batterie organique comme aux plus belles heures de
Manowar, et variations vocales dignes d'un
Solitude Aeturnus du plus bel effet. Si aucune composition ne sort réellement du lot, et c'est dommage, l'album présente une belle homogénéité. Chaque chanson possédant un petit quelque chose qui fait mouche (allez, mettons en avant le lyrisme de "
Mare Of The
Night").
Jamais trop bavardes, les lignes vocales épiques à souhait, véritable point fort du disque, permettent à Below de se démarquer réellement d'une concurrence banale. Zeb narre ainsi ses lignes vocales comme un conteur d'histoire dans la plupart des premiers instants d'un morceau. Et si la pochette montrant un passeur quelque peu enfantin constitue le point faible d'un disque par ailleurs en tous points remarquable, ne vous arrêtez pas en si bon chemin. Below, malgré son jeune âge, et ses évidentes similitudes avec le grand
Candlemass très présentes, saura vous faire passer un (très) bon moment, pour peu que vous aurez trop usé votre exemplaire du premier album de la bande à Leif Edling.
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