Trois ans après un premier album éponyme remarqué par la presse spécialisée et les amateurs de
Hard Rock à l'ancienne, le groupe
Scorpion Child nous revient en 2016 avec
Acid Roulette. Cet opus se distinguera par des titres immédiats et percutants, mais trop convenus et influencés par ses pairs des 70's,
Deep Purple pour l'utilisation de l'orgue Hammond et
Led Zeppelin pour les guitares et le chant.
En effet, le contenu de cet opus se trouvera moins varié que son prédécesseur qui était un atout majeur pour attirer un large public. Cette fois-ci, il n'en est rien.
Scorpion Child se cantonnera simplement à nous la jouer les
Led Zeppelin de seconde zone en copiant et singeant à outrance le dirigeable.
La production sera réalisée par le producteur texan Chris "Frenchie" Smith, connu pour son travail sur des albums d'artistes et de groupes venant de divers horizons tels :
The Answer, Santana,
The Datsuns, Steve Hackett et bien d'autres. Il dotera l'album d'un son énorme, lourd et Heavy, très typé années 70's, mais avec les outils modernes dont les groupes disposent de nos jours.
J'ouvrirais une courte parenthèse sur la pochette, que je qualifierais de moche, avec un crâne de cheval, posé sur le corps d'une femme nue, des couleurs fades, violet, rose pâle et représentant assez bien le contenu de l'opus. Loin d'être mauvais, mais à des lieux du premier et des derniers albums de formations du même genre.
L'écoute de l'album commence pourtant assez bien, en témoigne le très bon mid tempo "She Sings, I
Kill" avec son riff répétitif et sa rythmique de plomb, sans oublier le chant félin d'Aryn Jonathan Black, se trouvant assez proche de celui de
Robert Plant (
Led Zeppelin), la puissance en moins. Quant aux autres morceaux, ils se trouveront tous assez semblables, même si nous décèlerons quelques accélérations bien senties sur les brûlots de
Hard Rock que sont "
Reaper's Danse" et "My Woman in Black" très percutants, ou le court et jouissif "
Twilight Coven". Les autres titres restent trop téléphonés et convenus pour que l'on s'y attarde.
N'omettons pas de mentionner la ballade de service "Survives" très émouvante, avec son piano délicat et son chant mélodieux, mais cela ne suffira pas pour que celle-ci figure parmi les plus belles du genre.
En conclusion, le groupe texan
Scorpion Child, avec cette nouvelle galette, ne m'aura pas emballé plus que ça, et même plutôt déçu. Je préfère de loin le prédécesseur et éponyme album. C'est d'autant plus dommage vu les capacités vocales de son chanteur et surtout l'énorme potentiel du groupe. Après, si l'idée d'écouter un nouveau clone de
Led Zeppelin ne vous dérange pas, cet album pourrait vous plaire.
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