Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, il s'agit du premier album du nouveau projet de l'ex-brailleur d'At the gates Tomas Lindberg. Fan de metal extrême, je t'imagine déjà mouillant ton pantalon à cette idée, et bien tu peux passer ton chemin ! En effet, seul le chant, hurlé et désespéré, nous rappelle le défunt groupe culte. La musique, elle, est totalement différente. Si l'aspect sombre et triste a été multiplié par cent, c'est au détriment de la brutalité, et on se retrouve avec un disque étrange, entre l'emo-core torturé, le gothique, la new-wave et le hardcore. Les arpèges très fréquents au son psychédélique, chorus à fond, semblent directement tirés des années 70. Musicalement, ce style hybride mélange donc
Paradise lost et Joy division avec de rares riffs à la
Soulfly et des ambiances dignes des deux derniers
Amorphis. Un album qui a le mérite d'être très original, mais dont on se demande à qui il est destiné : trop calme pour les "extremistes", mais avec un chant trop violent pour les plus "sages"... Une curiosité intéressante, mais dont on se lasse très vite.
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