A Tapeology of Grievous Trauma (2001 - 2003)

Liste des groupes Porno Gore Grind Dysmenorrheic Hemorrhage A Tapeology of Grievous Trauma (2001 - 2003)
ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Dysmenorrheic Hemorrhage
Nom de l'album A Tapeology of Grievous Trauma (2001 - 2003)
Type Compilation
Date de parution 2009
Style MusicalPorno Gore Grind
Membres possèdant cet album6

Tracklist

1. Intro
2. They're All Dead on the Inside
3. Endless Days of Depravity
4. Flesh Cancer
5. Biting and Stabbing
6. Righteous Inhumanity to Man
7. Jugilar Bored and Rot
8. Affliction
9. A Body Is a Body Is a Body...
10. Summercamp Dismemberment
11. Children Frolic through the Remains
12. Dazed and Confused
13. Public Suicide
14. Acute Haemorrhogical of Pancreas (Malignant Tumour Cover)
15. From Slavement to Obliteration (Napalm Death Cover)
16. Denial (Nyctophobic Cover)
17. Introduction Beyond Murder
18. Automatic Fetal Termination
19. Maggoty Duodenal Vomit
20. Humiliated Corpse Sleep in My Innards
21. Deglutition of Limb Pulp
22. Bile in the Sink
23. Absence of Uterus
24. Human Debris
25. Plagued...
26. Carnal Rigor
27. Effluvium in the Closet
28. Gaping Anatomical Fissure
29. Sado-Sexual Colon Desecration
30. Dysfunctions of the Meatus
31. Erotic Stabbings
32. Acidic Arterial Blood
33. Five Skinned Teenaged Campers
34. Infestation (Terrorizer Cover)
35. Egesting the Viscus
36. Kitchen-Table General Surgery
37. Neonatal Incision Procedure
38. Cadaveric Uterine Damage
39. La Fame del Camminare Morto
40. Dead Body Exploitation
41. Extensive Artificial Fistula
42. Pyemesis
43. Unyielding Tormentor
44. Bodies in the Chapel
45. Among Ripened Deceased
46. The Frenzied Latchkey Children Murders
47. Larynx Disposal
48. Tenth-Day Lividity
49. Hold the Entrails in
50. Blind.Torture.Kill.
51. Bore though the Lower Torso
52. Pseudonecrophilic Strangulation
53. Shoeboxes of Bone Fragments
54. Dioramas of the Skin
55. Feeding Ground
56. Some of Her Parts
57. Making Snuff Films Is Fun (Gross Cover)
58. Intro
59. Gnawing Tumourous Mass
60. Building a House with Bricks of Shit
61. Deflowered Miscarriage
62. Eroticism of Infantiphagia
63. Ravenous Autophagic Cravings
64. Splattered in Gray Matter
65. Fresh Vaginal Trophy
66. Marinated in Bowel Leakage
67. Dragged by the Intestine
68. Corrosive Discharge in the Wooden Box
69. Preparation for Gland Consumption
70. Fun with Scissors
71. Gorge at the Dissecting Table
72. Raoe Kit
73. Punctured Sac
74. Blood Skidmark
75. Sado-Sexual Colon Desecration
76. Outro
Bonustracks
77. Untittled #1
78. Untittled #2
79. Untittled #3

Acheter cet album

 buy  buy  buy  buy  buy  buy  buy
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Dysmenorrheic Hemorrhage


Chronique @ iliketovomitvomit

10 Fevrier 2011

Goregrind qui envoie lourd, disperse, et ventile façon puzzle


De cet obscur projet au nom sadiquement impossible à écrire , on ne connait que le patronyme de son créateur fou, un certain Kyle P. Ca ne vous dit rien? Normal, ce one-man band très intime est resté dans l'anonymat infinitésimal, et le restera probablement étant donné que Kyle P a coupé court la carotide juteuse de son projet. Celui a été découvert par Goatgrind Records, minuscule boite au nez fin (Lymphatic Phlegm, Agathocles, Urine Festival sont de ses signatures), qui a compilé sur disque toutes les pistes de Dysmenorrheic Hemorrhage enregistrées entre 2001 et 2003, les splits et tapes correspondantes étant introuvables depuis des lustres. Cette "Tapeology" est donc l'occasion de jeter une l'oreille sur tout ceci sans grandes difficultés. Plus de 70 titres sur une seule rondelle; c'est franchement abusé, ça envoie lourd, ça disperse et ça ventile en faisant tout plein de taches nauséabondes façon puzzle.

Le fond de commerce de cette entité est simple, pas dégueu et n'a guère évolué. C'est un goregrind sorti du fond des marais, très lo-fi et synthétique. Pas de basse, une boite à rythmes aussi douce qu'un massicot, savamment programmée car jamais redondante (des rythmiques plutôt varié pour une B.A.R), une guitare au son chirurgical, grésillant telle la scie à amputation de votre médecin; elle balance en général de bons riffs bien précis et groovy de temps à autres. Quand au chant, (ahah, façon de parler), c'est une abominable éructation songieuse, roteuse, (bidouillée bien sûr) qui ne peut sortir que du bestiaire baveux d'un Georges Lucas ou d'un Peter Jackson, j'adore. Des paroles? Je n'en sais rien et c'est ça qui est bon.

Il est difficile de s'enchaîner le disque d'une traite en raison d'une évidente redondance, mais personnellement j'ai aimé m'accrocher jusqu'au bout, trop impatient de savoir quelle affreuse mixture glaireuse ce fou personnage a sécrété pour nous. C'est pas humain ce genre de pulsion, vous voyez. Quelques reprises plutôt sympathiques de Napalm Death, Terrorizer ou Malignant Tumour éveillent la curiosité, et quelques morceaux comme "Public Inside" résonnent comme des classiques. Du point de vue de la production, les 15 premiers titres sont les meilleurs (les autres gachés par une guitare sans épaisseur, des vocaux mal enregistrées...). Les transitions entres les morceaux sont parfois délicates, ça coupe trop tôt au trop tard, ça laisse des blancs, des grésillements, mais ça fait partie du jeu me direz-vous...

Au final ce fresbee plutôt correct m'a fait passer un bon moment, par la précision des riffs et la transpiration synthétique du son d'ensemble, donnant parfaitement l'impression d'être enchainé au billard dans le bloc opératoire, entouré de chirurgiens ensanglantés ressemblant aux musiciens de General Surgery (arf). J'y rajoute aussi un petit charme indescriptible... Sympathique et parfait pour tuer le temps sans trop réfléchir, à réserver aux fans indécrottables du genre.

3 Commentaires

0 J'aime

Partager
Silent_Flight - 10 Fevrier 2011: Putain ce type, Kyle P., je trouve ça triste qu'il se tape le délire tout seul. Le grind, s'est fait pour s'éclater entre potes, bordel... il doit avoir des problèmes avec son entourage, s'pas possible :/
iliketovomitvomit - 10 Fevrier 2011: c'est pas faux ;)
iliketovomitvomit - 10 Fevrier 2011: en meme temps je trouve que le fait d'être seul à bord a participé à l'atmosphère particluièrement glauque, sordide et sèche qui ce dégage de ce disque; en effet à part une guitare (et encore, à la sonorité très froide), il n'y a rien d'organique ou d'humain: une boite à rythmes, un chant trafiqué, une basse absente...
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire