A River of Corpses

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16/20
Nom du groupe Suppuration (COL)
Nom de l'album A River of Corpses
Type Album
Date de parution 17 Août 2009
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album4

Tracklist

1. Stormy Childhood
2. Murmurs of Disaster
3. Final Disease
4. Perverted Mind
5. The Abyss of Nightmares
6. A River of Corpses
7. Malignant Deformity
8. Eating the Christians
9. Slut Decapitator
10. Hunter of Flesh
11. Obnoxious (Surgeon of the Dead) (Haemorrhage Cover)
12. Drugs, Sex and Grindcore

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Suppuration (COL)


Chronique @ uberallescalifornia

18 Décembre 2009
Si vous n'aimez pas le gros qui tache, inutile d'aller plus loin. Si vous aimez la subtilité, la technique, voire les mélodies (berk), passez vote chemin. Du grindcore, assaisonné à la sauce brutal death, bref, c'est du costaud, du qui pue sous les aisselles. L'objectif de ce combo Colombien fondé en 1997, et qui avec ce 2eme skeud cumule seulement 47 minutes d'enregistrement disponible : en mettre plein la gueule.

Et il faut avouer que c'est réussi. En temps normal je suis réticent vis-à-vis de l'expression "deathgrind", totalement inadaptée dans la plupart des cas où elle est utilisée, mais je dois avouer que dans le cas présent il est difficile de dire de quelle côté de la rivière se situe cet album. Radicalement death dans le gros son des guitares, et recelant une grosse majorité de rythmes typiquement grind voire hardcore, comme dans certains passages du charmant "Slut decapitator", ce CD est aussi grind de par sa durée, même pas 30 minutes pour 11 titres, dont une bonne partie comptent d'assez longues intros (extrait de film pour "A River of Corpses", "Stormy Childhood", instrumental que n'aurait pas renié Dépèche mode pour "Drugs, Sex and Grindcore"). Même si certains titres tels que "Malignant Deformity" ou "Eating the Christians" sont contruits sur un riff unique, ce n'est pas le cas de la majorité, qui régale l'amateur de death de base de riffs multiples et bien gras. On retrouve tous les réflexes du genre grind, à savoir les rythmes ultra lourds jouxtant des passages blastés à mort, le tout sur fond de gros riffs death qui tuent, et de growl ultra-guttural. En même temps, il y a tous les poncifs gore du brutal death, on aime ou pas (moi non, mais aprés tout ce n'est que de la musique, n'est ce pas ??), pas la moindre trace de l'engagement social/politique ou le second degré propre au grindcore. Ou du moins ce n'est pas perceptible à l'oeil nu.
Bon, coté technique, et c'est peut être que qui pêche un peu sur ce skeud, et en même temps renforce son coté grindcore, c'est pas la folie non plus, le batteur est un peu à la rue de temps à autre, mais quand on aime que ça bourine à mort on ne s'arrête pas à ça, non ? C'est sûr, avec 2 minutes et 240 bpm de moyenne au compteur, pas le temps de descendre du train en route pour cueillir des fleurs.

Vous l'aurez compris, moi ça me plait bien en tout cas, et même si ce n'est pas le skeud de l'année, disons que ça se laisse écouter et ré-écouter avec plaisir. Reste donc pour eux à travailler un poil la technique, aussi se trouver un label un peu moins obscur (cd disponible uniquement à la commande en colombie, j'ai un petit doute quand même...), et cela pourrait bien devenir sérieux.

2 Commentaires

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BEERGRINDER - 19 Décembre 2009: Ha ha, sur le coup je croyais que c'était le groupe français!

Je me disais tiens, comment se fait-il qu'il développent un trip gore??????
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