A Martyrium of White Roses

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17/20
Nom du groupe Die Weisse Rose
Nom de l'album A Martyrium of White Roses
Type Album
Date de parution 27 Mai 2009
Style MusicalDark Ambient
Membres possèdant cet album0

Tracklist

1. A Martyrium of White Roses 05:52
2. Im Nebel 01:17
3. The Solitary Volcano 05:00
4. Letzter Wille 04:33
5. Unser Leben Geht Dahin Wie ein Geschwätz 05:15
6. At the Doorsteps of Our Temple 05:59
7. Nicht Schuldig 04:38
8. As the Last of the Petals Are Shattered 04:40
Total playing time 37:19

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Die Weisse Rose


Chronique @ Rekhyt

15 Fevrier 2013

Les bâtards de LJDLP.

Die Weisse Rose, un groupe au nom prometteur. Pourquoi prometteur? Et bien parce que d'une part il fait référence au mouvement de résistance pacifiste allemand de la Rose Blanche, d'autre part il rappellera à tout amateur de Dark Ambient et Néofolk le célébrissime album Die Weiße Rose de Les Joyaux de la Princesse (LJDLP).

Ce premier album, A Martyrium of White Roses, sorti chez l'excellent label Cold Meat Industry nous offre un petit voyage dans le temps... Mais pas forcément dans un temps passé de notre monde, non, non. Je dirais plutôt qu'il nous envoie dans un monde parallèle, à une époque qui est toujours d'actualité.

Tout est présent pour faire un bon album Néofolk à tendances martiales: les nappes de synthé nostalgique, le violon larmoyant, la voix d'outre-tombe, les collages de sons et discours d'antan, le tambour guerrier qui ponctue les déclamations de Thomas Bodjen... Et là où Die Weisse Rose parvient à tirer son épingle du grand jeu du Néofolk c'est qu'il ne se concentre pas uniquement sur l'aspect "folk", justement, mais plutôt sur l'aspect "industriel" et que, cerise sur le gâteau, l'esthétique "occulto-cryptofasciste" que beaucoup (trop?) de groupes du genre utilisent à outrance n'est pas ici ce qui domine, loin de là même.
On est plutôt plongé dans des ambiances tristes, nostalgiques, presque comme si nous étions dans la tête de Hans et Sophie Scholl (les leaders de la Rose Blanche)... Des titres comme The Solitary Volcano, At The Doorsteps of Our Temple ou As The Last Of The Petals Are Shattered (qui clôt superbement cet album) vous feraient presque verser une larme. D'autres comme Unser Leben Geht Dahin Wie Ein Geschwätz vous font frissonner de par leurs sonorités martiales puissantes à la Arditi ou Von Thronstahl.

Il serait bon aussi de parler de l'esthétique de Die Weisse Rose, principalement en concert. Une ambiance solennelle, un décor simple mais beau... Je pense que le mieux serait de mettre une vidéo.

Pour résumer, on peut dire que DWR se distingue de la scène néofolk classique grâce à ses arrangements inattendus et puissants. Les collages utilisés et les synthés ambiants ne sont pas sans rappeler Les Joyaux de la Princesse, ce qui est sans aucun doute un compliment.

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