Metallian n° 13 - Symphony Of Enchanted Lands


Tranquillement vautré, le casque vissé sur le crâne, le nouvel album de Rhapsody dans le lecteur CD, et c'est le décollage dans l'univers lyrique de ces italiens ! Un univers d'heroic fantasy qui brouille les pistes, oscillant entre la bande originale de films épiques tels que "Braveheart" ou "Conan" et le speed métal. Pour sûr, Rhapsody donne une sérieuse leçon et redéfinit le sens de l'appellation métal symphonique... Le 1er opus avait déjà jeté les bases du potentiel du groupe : ce 2nd disque est une véritable claque qui fait même oublier le 1er... C'est dire ! Mieux, Rhapsody vient de signer une oeuvre majeure dans l'histoire du heavy métal, un disque de référence : vous aviez aimé "Legendary Tales", vous n'en croirez pas vos oreilles avec "Symphony Of Enchanted Lands"... Aujourd'hui, le groupe est prêt à conquérir le monde : il est en tout cas parfaitement armé pour le faire ! Sans conteste possible, l'un des meilleurs albums de cette année...



Date de rédaction : 10/1998

Source : http://metalrhapsody.free.fr/v3/chronique2.php?type=1&id=12

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Management Lux Incerta

Hard Rock Mag n° 40

Symphony Of Enchanted Lands


Une chose est sûre, Rhapsody ne fait pas les choses à moitié. Son 1er album était déjà bien dans le trip heroic fantasy, mais cette symphonie des mondes enchantés enfonce le clou et traverse la planche... Nos jeunes amis de Hammerfall et de Blind Guardian sont des nains à côté d'un Rhapsody qui pousse le concept à son paroxysme, tel le Manowar des années 90. Et le résultat est vraiment impressionnant. Musicalement, on peut décrire "Symphony Of Enchanted Lands" comme un mélange de Vivaldi (était-ce bien la peine de le préciser sur le livret ? Au moins, c'est plus honnête tant certains passages du fantastique "The Dark Tower Of Abyss" sont pompés sur l'hiver des "Quatre Saisons" de Vivaldi), de Manowar (écoutez la basse), Hammerfall, et Malmsteen. Et ça le fait vraiment ! Pendant 55 minutes, l'auditeur se retrouve plongé dans un univers fantastique, sorte de bande-son d' "Excalibur", avec bruitages, narration (à notre avis un des points faibles... Tout le monde ne peut pas essayer d'être Orson Wells !), choeurs grandioses, et chevauchées métalliques. Petit à petit, cet album vous vampirise l'esprit. Toute la journée, vous gardez à l'esprit les hymnes que sont "Emerald Sword" ou "Riding The Winds Of Eternity". Tous les soirs, en arrivant chez vous, vous écoutez cette symphonie en boucle, jusqu'à l'épuisement. Et un beau matin, vous vous réveillez ivre de bonheur, en train de chevaucher Tharos le dragon. Heureusement que dans ces mondes enchantés, vous arrivez à trouver un orc connecté à internet, qui vous autorise à envoyer un dernier e-mail avant de quitter à jamais votre monde. Alors vous choisissez d'envoyer vos dernières volontés à vos rédacteurs adorés, sous la forme d'une chronique de disque, afin que la vérité éclate au grand jour. Car il est trop tard maintenant, vous avez rejoint cinq italiens derrière les portes d'ivoire... !


Date de rédaction : 11/1998

Source : http://metalrhapsody.free.fr/v3/chronique2.php?type=1&id=12

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Management Lux Incerta

Guitarist

Symphony Of Enchanted Lands


Les preux chevaliers de Rhapsody sont de retour avec un album dantesque ! Cet opus de métal progressif est epoustouflant. A la formation de base viennent s'ajouter un choeur massif ainsi qu'une section orchestrale classique. D'aucuns trouveront ceci bien pompeux, prétextant un certain éloignement du metal traditionnel. Pourtant, Rhapsody amène manifestement une nouvelle dimension au progressif, se rapprochant parfois de la musique de film ambiance "Conan le Barbare", vous voyez le topo ? Le guitariste de cette formation sait se faire discret, son travail restant essentiellement rythmique, mais il se rappelle parfois à notre bon souvenir, avec des solos vertigineux de virtuosité que ne renierait pas Malmsteen. Haute voltige donc, mais la musicalité prime toujours sur la technique. Certaines grosses pointures doivent commencer à trembler...


Date de rédaction : 12/1998


Source : http://metalrhapsody.free.fr/v3/chronique2.php?type=1&id=11

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Management Lux Incerta

Hard Force

Symphony Of Enchanted Lands


Alors que chacun peut constater au quotidien l'état pitoyable de la société dans laquelle nous vivons, certains continuent de penser que la musique doit rester un moyen d'évasion. On parlera des enfants maltraités plus tard (mais on le fera, c'est juré), pour l'instant, Rhapsody nous invite à un voyage dans le passé. Pour cela, il a sorti le grand jeu : son 2nd album est une vraie bande originale de film, rythmée par un speed symphonique avec de nombreuses inspirations médiévales. Dans le genre, c'est génial. Les passages orchestraux succèdent aux mélodies vocales épiques, les tempos guerriers font place aux accélérations brusques et soudaines, et les refrains frappent l'esprit avec une précision diabolique. Du fignolé prêt à consommer, véritable must pour les fans qui découvriront un groupe en très forte progression par rapport à "Legendary Tales". Pour les autres, "Symphony Of Enchanted Lands" est au delà des limites du caricatural, et on les imagine l'agrémenter de quelques commentaires moqueurs ("sire, c'est la zone au palais !") sur l'air des fadets soufflant dans des tuyaux pour imiter la flûte ! Rhapsody franchit un pas en devenant grand pour les uns, et abominable pour les autres.

Date de rédaction : 12/1998

Source : http://metalrhapsody.free.fr/v3/chronique2.php?type=1&id=10

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Management Lux Incerta

Hard Rock Mag n° 42

Rhapsody parmi les 30 groupes métal de l'année


La bonne surprise de cette fin d'année. Les italiens de Rhapsody et leur 2ème album, "Symphony Of Enchanted Lands", concept-album médiéval fantastique de métal symphonique, formidable bande-son d'un grand film d'heroic fantasy. Le groupe n'hésite d'ailleurs pas à qualifier sa musique de "Hollywood Metal". Après un 1er album qui n'avait pas fait l'unanimité à la rédaction, "Symphony Of Enchanted Lands" se révèle extrêmement ambitieux et le groupe risque fort de s'imposer comme l'un des ténors du speed métal symphonique conceptuel. Et que ceux qui n'apprécient pas ce style prennent tout de même la peine d'écouter : les arrangements classiques valent vraiment le coup. Un grand de demain !


Date de rédaction : 01/1999

Source : http://metalrhapsody.free.fr/v3/chronique2.php?type=1&id=14

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Management Lux Incerta

Hard'n'Heavy

Edito du magazine


Alors, comme ça, toute cette affaire aurait un nom. "Hollywood Metal" ! C'est pas nous qu'on l'dit mais eux... Remarquez, après le "Western Spaghetti" de la fin des années 60, "Excalibur Carbonara", méfions-nous, ça pourrait faire son chemin !! Eux, vous l'avez deviné, c'est Rhapsody. Bon, on va pas se la jouer : au début, Rhapsody, on n'y a pas cru. Un peu parce qu'on avait pas vraiment perçu le truc, un peu parce que l'on avait pas franchement pris le temps de se pencher dessus... Vous voulez tout savoir ? C'est à force de vous voir (ou plutôt vous lire) ramener de manière quasi incessante le dossier sur le tapis que l'on s'y est finalement mis. Et voilà le résultat : Rhapsody est en couv' de "Hard'N'Heavy" ! Parce que "à la réflexion", elle a plutôt de la gueule, leur petite affaire à nos gars de Trieste... Quelque chose de délicieusement flamboyant s'empressera-t-on d'ajouter. Flamboyant et spectaculaire. Spectaculaire et ambitieux. Et c'est justement cette ambition, cette minutie à mettre en onde leur "Hollywood Metal" qui a fini par nous interpeller avant de nous convaincre. La démarche de Rhapsody tient en effet du jusqu'au boutiste. Entêtés, exigeants, les italiens le sont pour douze, ne serait-ce que pour prouver à la terre entière que leurs vélléités métallo-symphoniques ne tiennent pas de la simple grandiloquence un brin gratuite. Leurs références au "Braveheart" de Mel Gibson (de préférence à la science-fiction de Tolkien peut-être un peu trop servie à toutes les sauces) prennent alors tout leur sens, et pas uniquement sur une simple base cinématographique "cape et d'épienne". C'est bel et bien de détermination dont il est question ici.

Date de rédaction : 05/1999

Source : http://metalrhapsody.free.fr/v3/chronique2.php?type=1&id=15

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Management Lux Incerta

Hard Rock Mag

Rain Of A Thousand Flames



Afin d’apaiser l’attente torturée de ses milliers de fans, Rhapsody a décidé de sortir un mini-album, "Rain Of A Thousand Flames". En effet, le 4ème volet de la "Saga De L’Épée d’Émeraude" ne verra pas le jour avant le printemps prochain. Ce mini-album contenant 3 titres indépendants (enfin, 2, car l’un d’entre eux est un interlude) et 4 titres d’une nouvelle histoire, "The Gothic Saga", servira donc à patienter. "Rain Of A Thousand Flames" contient 7 titres, dont 2 particulièrement épiques inspirés de créations préexistantes. "Queen Of The Dark Horizons" est basé sur la musique du film "Phenomena", de Dario Argento, écrite par l’italien Goblin, tandis que "The Wizard’s Last Rhymes", dernière partie de "The Gothic Saga", reprend l’air classique fameux de Dvorák, la "Symphonie Du Nouveau Monde". Alex Staropoli et Luca Turilli ont développé l’aspect épique de Rhapsody. Les chœurs sont encore plus énormes, les claviers sont variés et de portée dramatique. Et puis, tout comme Alex nous l’avait promis lors du "Festival NTS", la musique est plus puissante, encore plus agressive, à grands renforts de riffs de guitares d’une violence inédite et du chant tout aussi heavy de Fabio Lione. À part ça, la recette reste la même et ceux qui n’ont toujours pas accroché avec Rhapsody ne devraient pas se rallier à sa cause. Qu’importe, les amateurs s’y retrouveront, eux !


Date de rédaction : 2001

Source : http://metalrhapsody.free.fr/v3/chronique2.php?type=1&id=16

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Management Lux Incerta

Hard Rock Mag

Power Of The Dragonflame


Initiée en 1997, la "Saga De L’Épée D’Émeraude" s’achève avec ce 4ème et dernier volet. L’unité est respectée, la patte Rhapsody est facilement reconnaissable : l’intro instrumentale suivie d’un titre speed au refrain obsédant ; l’intro piano et flûte sur "Lamento Eroico" ; le titre épique de fin d’album. Pas de doute, c’est bien du Rhapsody, et c’est à cause de ces signes permanents que "Power Of The Dragonflame" ne peut surpasser ses prédécesseurs. Certes, on peut saluer un léger changement de cap vers des guitares plus présentes et un style plus agressif ("When Demons Awake") voire dramatique ("Agony Is My Name") couplé à une voix plus heavy de Fabio Lione, ainsi que l’apparition de la langue (et de la guitare) italienne sur quelques titres, mais le fond reste le même. La recette est la même et cet album n’apporte pas énormément comparativement aux 3 premiers, si ce n’est de nouvelles chansons très semblables à celles déjà connues. C’est dommage car c’est extrêmement bien fait, puissant, et pompeux à souhait. Les fans devraient s’y retrouver. On attend la tournée en espérant que Rhapsody nous en mette, enfin, plein la vue.


Date de rédaction : 04/2002

Source : http://metalrhapsody.free.fr/v3/chronique2.php?type=1&id=17

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Management Lux Incerta

Le Parisien

Le métal spaghetti de Rhapsody


Le groupe de métal rock nous vient d'Italie. En 3 albums, Rhapsody a imposé un nouveau style qualifié de "Hollywood Metal", en raison d'une façon très spéciale de traiter leurs albums comme des superproductions hollywoodiennes. Un métal "heavy" et grandiloquent dont chaque disque part de la même histoire pour livrer de nouvelles aventures, entre l'esprit des jeux de rôles et celui des romans de chevalerie : la quête d'un guerrier à travers les terres enchantées. Un produit un peu simpliste mais qui fonctionne à coup de grosses guitares, de batteries survoltées, et d'arrangements symphoniques spectaculaires (dignes de la B.O. d' "Excalibur"). Rhapsody marie de force le rock et la musique classique dans une débauche bien étudiée de choeurs et de voix gothiques, de violons et de claviers. Une sauce "métal spaghetti" qui finit par prendre malgrè le ridicule des paroles, emportant l'adhésion d'un large et jeune public en Italie et en Europe.


Date de rédaction : 20/04/2002

Source : http://metalrhapsody.free.fr/v3/chronique2.php?type=1&id=44

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Management Lux Incerta

Magic Circle Music

The Dark Secret


"Magic Circle", le nouveau label de Rhapsody, a publié un article sur la participation de Christoper Lee au nouvel album. Cette article est disponible sur le site officiel (www.magiccirclemusic.com).
Voici la traduction française de cette arcticle réalisée par nos soins :

M. Christopher Lee, le grand seigneur des films et l’un des acteurs les plus présents dans le monde cinématographique, est sur le point de rejoindre le célèbre groupe de métal symphonique Rhapsody sur leur prochain CD.
M. Lee n’est pas étranger à la musique et aux studios car il est lui-même chanteur d’opéra classique. Il assurera une puissante narration sur le prochain album autoproduit par le groupe italien.

Parmi d’autres narrateurs bien connus et d’acteurs londoniens, Lee introduira les auditeurs dans le rôle d’un roi à travers une saga unique imaginée par les créateurs de Rhapsody : Luca Turilli et Alex Staropoli. Une surprise spéciale est également attendue, la fille de Christopher Lee, Christina Lee, apparaîtra aussi en tant que princesse guerrière. Cela marquera incidemment la 1ère fois que père et fille travaillent en commun.

Cette partie de la production sera confiée aux mains du producteur récompensé aux Awards, Joey DeMaio. Non seulement (re)connu pour son travail avec le groupe Manowar, mais également par la production de plusieurs groupes de rock, et qui possède la distinction d’avoir façonné des narrations épiques avec feu Orson Wells. La production est prévue pour la 3ème semaine de décembre au "London Sanctuary Townhouse Studios".

C’est un rêve qui devient réalité. Nous ne pouvions le croire lorsque le management nous a informé que notre héros M. Lee était d’accord pour faire parti de notre nouvelle aventure. Nous sommes extrêmement reconnaissant et honoré que cette remarquable légende des films et des théâtres ait choisi de travailler avec nous", dit Luca Turilli.
"Nous croyons que M. Lee transposera définitivement notre vision et nos rêves communs à la réalité", ajoute Alex Starapoli. "Ce sera un honneur de lui serrer la main pour la 1ère fois".

Ce CD contiendra 10 nouvelles chansons et environ 80 minutes de musique, du grand épique, des pistes de métal rapide (fast métal), et des paysages soniques, avec une narration frissonnante, et marquera le début d’un nouveau style de heavy métal créé par Rhapsody et qui se nommera le "Film Score Metal" (en français plus compréhensible : partition de métal de film).

Après 5 albums vivement acclamés, celui-ci encore sans nom est en train d’être enregistré dans 4 différents studios en Europe, avec la présence de plus d’une douzaine d’invités solistes internationaux. Supporté par l’orchestre philharmonique "Bohuslav Martinu" de République Tchèque, il y aura une cinquantaine de choristes pour ce nouvel album qui mettra le feu au monde du "métal symphonique".
La sortie chez "Magic Circle Music/SPV–Steamhammer" est prévue pour mai 2004.

Date de rédaction : 17/12/2003

Traduit par : Creeptonik et Ziquet

Source : http://metalrhapsody.free.fr/v3/chronique2.php?type=1&id=25

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