Pestilence, quand tu écoutes les deux démos, c'est vraiment du Possessed / Kreator, donc le groupe vient effectivement de la scène thrash; un peu comme Morgoth d'ailleurs, puis ils ont évolué en suivant le mouvement.
Pour moi - je Dis bien pour moi -, à la fin des '80 tous ces termes étaient encore un peu flous. Des groupes comme Death, Possessed, Autopsy ( le premier album ), Pestilence, Morgoth, je mettais ça dans le même panier.
Je l'avais Dis autre part, là où j'ai vraiment pris Conscience de la différence entre thrash et death, c'est quand j'ai acheté le premier album de Cannibal Corpse, à sa sortie. Le premier groupe que j'ai eu, né death metal.
Maintenant, c'est mon expérience personnelle parce que j'ai acheté Cannibal Corpse avant Deicide avant Incantation.
Oui, je pense qu'il faut faire la distinction entre les groupes qui ont commencé thrash ou ce qu'on appelle proto death qui n'est que du thrash Brutal puis qui ont évolué et ceux qui se sont formés en tant que pur groupe de death metal.

Aeon : Path of Fire
 

 
Un énorme pavé en pleine tronche, avec du groove, des paroles compréhensibles et des rythmiques brises-nuque, excellent dernier album des suédois.

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Sans occulter Scream Bloody Gore ayant à mon sens standardisé le mouvement deathmetal, tout comme Under the Sign of The Black Mark côté black (bien que les termes death et blackmetal et la volonté de tendre vers ces mouvements existaient bien avant), je considère que le deathmetal a pris toute son importance en 1988 avec l’arrivée des Leprosy & In Battle there is no Law, sans oublier des groupes comme Repulsion ou Morbid Angel dont on entendait déjà beaucoup parler. En 1989, ça a vraiment été l’explosion avec des Severed Survival, Resurrection Absurd, Slowly we Rot, The Spooky Gloom, Consuming Impulse, Altars of Madness, Realm of Chaos, voire Urm the MAD, en ajoutant aussi les jonctions idéales entre deathmetal et grind comme Purity Dilution, World Downfall et Mentally Murdered. Je ne parle même pas de 1990, une année de folie deathmetal peu commune.

Avant 1987, en laissant de côté les Abominations of Desolation et Horrified (Slaughter to the Innoncent) distribués en tape-trading, et en considérant Seven Church à cheval entre thrash et deathmetal, je trouve que l’un des tous premiers disques qui puisse être considéré comme du deathmetal reste Morbid Visions en 1986 (sans oublier le split-LP Bestial Devastation). J’avais d’ailleurs pesté auprès de BG alors qu’il avait fâcheusement ignoré le terme dans sa critique. Je me souviens également d’une interview de 1990 réalisée autour de Kelly Schaefer, Chuck Schuldiner, Trey Azagthoth et John Tardy. Lorsque le journaliste demandait plus précisément l’origine du mouvement aux quatre pères floridiens, aucun n’était franchement d’accord, John Tardy remontait par exemple jusqu’aux débuts de Celtic Frost.

Et puis, il y a aussi le grind qui a joué une grande importance dans ces scènes les plus extrêmes. Je me souviens du cataclysme From Enslavement to Obliteration dont personne ne ressortait indemne, tout comme Trey Azagthoth qui découvrait le blast-beat grâce à l’album Scum de Napalm Death. Je l’ai déjà écrit je ne sais plus où, mais Napalm Death et Morbid Angel se sont beaucoup influencés vers ces années 87-89.

Quant à ma dernière écoute, c’est le Mausoleum – Cadaveric Displays longtemps boudé et fraichement reçu, comptant notamment dans ses rangs Rob Yench (ex-Morpheus Descends, ex-Incantation). Un bon hommage au deathdoom suintant de Mental Funeral.



Deathcult.
Fabien.

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Beyond Creation - The Aura


Henker - Slave Of My Art

Reçu à l'instant. C'est quand même meilleur que du mp3. J'aime vraiment beaucoup cet album.

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Branlette de manche: Expression utilisée par les sourds pour justifier le fait qu'ils ne comprennent rien à ce qu'ils écoutent.

Funebre - Children of the Scorn

Finnish Death Metal powaaa!

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La même.

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Je pense que c'est dû en partie au moins au fait que la plupart des fans de death (je me trompe peut-être) ont commencé leur "carrière" de metalleux par le heavy ou le thrash (c'est mon cas, mais faut dire qu'à l'époque le death n'existait pas en tant que style à proprement dit), qui sont plus accessibles, avant de passer au choses sérieuses. pour ma part, ça ne fait que 7/8 ans que je me suis mis au Brutal death par exemple, et maintenant, c'est 80% de mes nouvelles écoutes....Alors que nombre de fans de HM ou de TM n'ont pas franchi le pas.
@wodulf : c'est vrai que lorsque le premier CC est sorti, on (je veux dire les fans de dM de l'époque) a vraiment ressenti ça comme une vraie escalade en matière de brutalité, c'est clair que ce n'était pas un de ces groupes ayant grandi dans les 80s dans le bouillon thrash et qui ont progressivement muté en DM. de par l'ambiance, la structure des morceaux, la technique, ça n'avait rien à voir avec les groupes de proto death/thrash qui les ont précédés.

Merci à Wodulf, Mr Propre,BG et Fabien pour leurs informations. Je sais plus dans quel mag, Hard'n'Heavy ou Hard Rock il y avait une partie courrier des lecteurs/questions au doc où un mec répondait aux questions que l'on se posait : la/les mémoire/s du metal !
Pour ma part comme certainement beaucoup de "jeunes" de mon âge j'ai découvert d'abord un Death Metal affirmé puisque c'était le renouveau de Vader, l'éclosion de Zyklon, Nile, Hate Eternal, la période brutale de Morbid Angel... C'est ensuite que j'ai découvert les précurseurs et leur "sauvagerie primale", l'impression d'un magma foisonnant entre thrash et une nouvelle bête furieuse (dont je connaissais la descendance). Et avec les écoutes attentives et les lectures des analyses de plus expérimentés on se fixe ses propres limites subjectives qui empruntent autant à l'émotionnel qu'aux dissections musicales et à l'histoire plus académique qui nous est reportée. Faudrait que je me replonge dans le proto-death avec cette problématique aussi pour m'imprégner plus objectivement de ces nuances.
Edit : Phil aussi

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Fractured Insanity : Mass Awakeless
 

 
Ca n'invente rien, les influences sont très présentes et on peut reprocher quelques longueurs. Mais sinon c'est bien fait, certains riffs sont énormes. Enfin bref, c'est efficace et c'est tout ce que j'attendais d'eux.
 
Crucifiction : Portals to the Beyond
 

 
Pareil, ça n'invente pas grand chose, mais c'est très bien exécuté et ça envoi la paté.

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Kronos - The Hellenic Terror



Révision pour après demain. J'adore la Prod, à la fois très puissante et incisif, avec une batterie qui claque bien. On sent que le groupe maitrise impeccablement son sujet, balançant des morceaux bien brutaux et percutantes. Certes, on retrouve peut-être pas forcément cette folie meurtrière du précédent mais le groupe nous assène des coups précis et chirurgicaux au moment où en s'attend le moins. Un mal pour un bien, en somme.