J'ai plein de morceaux qui me font un effet boeuf à chaque écoute et c'est marrant d'ailleurs que ce soit durant les breaks, je viens de m'en rendre compte.
Allez zou, 3 morceaux !
SLAYER - Chemical Warfare (Decade of Agression)
Lombardo a toujours la pêche mais durant le break de ce titre, il enfonce le clou, cognant avec encore plus d'énergie et ça s'entend.
HEATHEN - Goblin's Blade (Breaking the Silence)
Le break commence par une douce accalmie avant de démarrer sur un riff méga magique, avec derrière la batterie qui fonce. Terrible.
DEATH - Open Casket (Leprosy)
Pareil, encore un break ici aussi. Le batteur alterne les cymbales et rend le break encore plus jouissif. Déjà que le morceau l'est beaucoup !
Ok alors ici un incontournable c'est le Palace de Dimmu.
Des cordes d'outre-tombe qui lead d'entrée de jeu accompagnées d'accords bien gras et d'une rythmique aussi soignée que puissante. L'impression d'assister au réveil d'une sombre force ancestrale, puis les grattes qui sont adoucis par le clavier... un mélange sucré-salé miamesque.
Mais le réel moment d'extase arrive à la suite d'une montée crescendo puis d'un léger plateau. L'ascencion se fait entre 3min 10 et 3min 42 en gros.
Puis arrivé tout en haut de la falaise, hors du temps, solo d'une guitare vengeresse. Un poil rattrapée à 3,47 par la batterie et le chanteur mais cette fois afin d'accroitre sa puissance. Impimer son thème.
Et le roulement de batterie à partir de 3min52 servant de point de bascule pour tout emporter.
Jusqu'à 4min 28, plus de vocal, plus d'entraves. La guitare se lâche telle l'ange noir "bénis par Satan" plongeant dans le vide. Le temps que résonne la double pédale et que le forgeron fasse son oeuvre sur caisse clair et cymbales.
Le clavier arrivant pour apporter juste la bonne dose de mélo. Juste ce qu'il faut pour un moment de sublimation.
Pas très complexes on est d'accord ce passage 3,42 - 4,28. Mais la puissance qui se dégage de l'ensemble, et cet enrobage du clavier.. moi ça me fera toujours un petit effet.
Peut-être lié au fait que c'est un des morceaux qui aura permis ma conversion au métal aussi à l'époque.. ça doit jouer.
Me donne bien envie de tenter ce Dimmu Borgir, je connais pas du tout. Yes, Heathen, énorme sur ce disque, j'adore aussi le solo à 3'00".
Là, le riff d'entrée, puis celui à 0'42", puis le break à 2'40", envie de tout bazarder dans la garage. Incubus avec LaTour rules.
Je vais forcément citer Misanthrope et un des monstrueux solos de Messire Moréac à la basse, je pourrais en citer plein qui me font grave de l'effet mais je vais n'en mettre que deux :
3m10
2m39
Dans un autre genre, l'intro de Rectovaginal Fistula d'Haemorrhage est ce qui m'a aidé à m'intéresser au groupe et à cet album en particulier, pourtant rien d'extraordinaire dans cette intro :
Et un peu hors metal, Stille Volk, à 2m16, je ne sais pas si c'est la voix qui m'envoûte tant, mais ça me fait frissonner à chaque fois :
Allez, je recite du Misanthrope avec l'intro (et tout le morceau en fait) de l'Envol :
Alors en soi, l'album est merveilleux, mais j'ai toujours été surpris par ce titre "Second Love" vers la fin de l'album, qui se présente sous la forme d'une balade un peu sirupeuse, qui pourrait en faire l'un des titres les plus faibles de l'album, sauf que...
Y a ce solo à 2:11 et là, je sais pas pourquoi il me fait "Tilt" à chaque fois. J'ai presque envie de dire qu'à part chez David Gilmour, aucun solo ne me fait autant d'effet à lui tout seul... et du coup d'un morceau sur lequel je pourrais presque appuyer sur skip pour passer aux autres titres de l'album, et en fait du coup non...
Bakou
Et bien MGLA avec le morceau "With hearts toward none 1". Un morceau qui débute un album avec un riff qui tourne. Et puis ce changement de riff à environ à 2"30 c'est magique, les frissons.
https://youtu.be/0xjGmcFePl4?t=215
Un riff sec et incisif du début qui éveille les sens du deather, le titre qui part en trombe , le break à 1 mn avec changement de rhytmique et de riff insistant qui matraque le cerveau sous les vocaux inhumain de Mike Van Mastrigt et rechangement de riff percutant à 2 : 05 mns avec une toute petite touche de clavier judicieusement placé, et ça repart en trombe avec un rappel du riff de début de façon brusque et soudaine. J'ai toujours considéré que cet album était une tuerie intégrale mais ce titre c'est la tuerie dans la tuerie , une pure merveille du Death Metal à l'ancienne bien qu'il soit sorti en 95.
Là c'est pour le solo à 2 mns 38 que j'ai toujours trouvé fantastique et formidablement bien réussi .
Là c'est pour la coupure à 3 mns 50 et toute une série de solis tous plus magnifique les uns que les autres. Bien que tout le titre soit une pure merveille on est bien d'accord mais ce break est hors norme.