Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler. (16)
Share to Facebook Share to Myspace Share to Twitter Stumble It Email This More...

Ce topic est verrouillé
   
Dimanche 17 Mars 2013 - 17:58:16

citation :
Alfael dit :

citation :
Elvangar dit : COMME CENDRILLON


Il fait peur celui-là
Ça se regarde quand même ?

Faut croire, j'suis encore en un Seul morceau ...


Dimanche 17 Mars 2013 - 19:23:28


Gilda

Ah, la fameuse scène où Rita Hayworth enlève son gant en chantant de façon provocatrice, je l'ai enfin vu

Bon sinon, film culte de 1946, qu'est-ce que ça donne aujourd'hui ? Techniquement ça n'a pas mal vieilli du tout j'ai trouvé, le noir et blanc est très bien utilisé, et la mise en scène est dynamique et intéressante.

La performance de R.H. est le centre du film, et a gardé tout son charme.

Par contre, j'ai trouvé le film un peu inégal notamment sur le rythme malgré un bon départ, le scénario se disperse parfois et les différentes intrigues ne s'imbriquent pas toujours très biens. Du coup, je suis sorti du film à plusieurs occasions.

A voir une fois donc, le charme rétro restant un de ses principales atouts.

Dimanche 17 Mars 2013 - 23:16:30

THE HUNGER

Un film empreint de poésie, de tristesse et de solitude. Une ambiance sombre et malsaine, à peine plus d'1h30, beaucoup trop court mais c'est ce qui lui donne, sans doute, plus d'impact. A ne pas rater.


Dimanche 17 Mars 2013 - 23:55:17

La Plage

J'en avais de très bons souvenirs mais je n'avais probablement pas pris toute la mesure du film la première fois. Danny Boyle est un grand cinglé et son film est une espèce de descentes aux enfers au paradis, aux détours de paysages paradisiaques et d'une triplette d'acteurs parfois dans leur jeunesse et leur côté juvéniles de l'époque.

Virginie Ledoyen est magnifique et DiCaprio/Cannet s'en sortent avec les honneurs. Ces jeunes sans repères, sans avenirs et sans accroches, qui plaquent tout pour partir sur une ile nommé parfaite car sans impératif, si ce n'est le plaisir et la drogue.
Mais tout n'est pas si beau...même les plus accueillants des clans. Tout peur basculer très vite...si vite...

Danny Boyle livre une vision sans concession de notre société moderne (le retour à Bangkok après leur séjour sur l'ile) et de nos démons intérieurs. De même, il évoque avec brio la fragilité de notre système qui ne repose finalement que sur bien peu de choses. Il fait également des choix dans la mise en scène qui ne font que renforcer le propos, notamment le passage assez incroyable où DiCaprio se retrouve dans un jeu vidéo, complètement barré mais tellement approprié dans le contexte.
Un réalisateur qui frappe quasi toujours juste (mis à part dans 28 Jours plus tard, ou Slumdog que je n'ai pas vu). 


Lundi 18 Mars 2013 - 17:18:50
Putain La Plage j'ai beau l'avoir vu plusieurs fois, impossible de me rappeler de la fin ... Pas bon signe ...

Bon sinon:



La Cellule de Fermat

Un beau jour, à la suite d'une invitation d'un mystérieux bonhomme, quatre mathématiciens, réputés comme les plus talentueux, se retrouvent dans une petite maison pour échanger leur savoir et parler mathématiques (ça commence bien, hein?). Mais, alors qu'ils s'attendent à un rendez-vous de nature intellectuelle, ils se retrouvent en fait piégé dans une salle et doivent résoudre des énigmes de maths, sans quoi les murs de la pièce vont se rétrécissent inexorablement. Impossible de savoir qui a organisé ça, ni même pourquoi ...

Le scénario est un peu tiré par les cheveux mais ces situations (à rapprocher de Saw II ou Cube notamment) m'attirent toujours.
Au départ le film est pas mal, l'intrigue s'installe tranquillement et le mystère règne. Mais très vite, le film dégénère:
- d'abord les énigmes de maths, c'est du niveau des énigmes qu'on trouve sur Internet, rien de fascinant et les mecs, réputés comme super intelligents, ont une peine monstrueuse à les résoudre
- ensuite, l'intrigue tient par vraiment la route, on se moque de nous sur le pourquoi du comment de cette rencontre
- et puis la réalisation est pas terrible, hésitante, pendant que les acteurs font pas des merveilles.

Donc un film (espagnol au passage) très moyen, dispensable.

Lundi 18 Mars 2013 - 17:35:35
Made in britain



Angleterre, début des années 1980. Trevor, un skinhead de 16 ans, vient d’être condamné pour vols, violences et dégradations à l'encontre d'un commerçant pakistanais. Mineur, il est envoyé dans un centre pour jeunes délinquants.

Mardi 19 Mars 2013 - 13:18:16
Transsiberian (2011)

"Dans le Transsibérien qui les amène de Pékin à Moscou, Roy et Jessie, un couple d'Américains, font la connaissance de Carlos et Abby. Ignorant que Carlos a dissimulé de la drogue dans les bagages de Jessie, le couple va sombrer dans un engrenage meurtrier auquel Grinko, policier de son état, va plus que contribuer".
Pas mal de petites imperfections, dommage, la mise en scène est très correcte, et les acteurs relèvent bien le niveau (on retrouve notamment W. Harrelson et B. Kingsley). Ca a le mérite d'être accrocheur, le finish est pas mal, un film sympatoche.
 

Mardi 19 Mars 2013 - 17:42:53


De Rouille et d'Os

Bien foutu au niveau de la forme, Audiard affectionnant particulièrement les alternances entre moments pesants/silencieux et moments plus vifs et crus, qui surprennent presque à chaque fois. L'interprétation est pas mal et de manière plus globale, l'atmosphère qui règne dans ce film met mal à l'aise tant elle est bien instaurée.

Reste que ce genre de film, style film-confession, mélange périmé de fatalisme et de tristesse moralisatrice, le cinéma français en a déjà tellement dit qu'il n'y a plus vraiment de surprise.
Au final, De Rouille et d'Os s'il est attachant et maitrisé, est aussi linéaire et en quelque sorte, caduque. Dans le genre du drame, un film comme Incendies est beaucoup plus percutant.

Mardi 19 Mars 2013 - 20:52:01
Incendies, mouais, je me suis fais chier comme un rat mort putain, par contre de rouille et d'os est très bon !

Mercredi 20 Mars 2013 - 10:01:18
Ba faut dire que De Rouille et d'Os est plus accessible aussi, là où Incendies est un film très particulier dans sa structure, avec un rythme très écrasé et faut attendre la fin pour pouvoir faire une relecture plus consciente du film.