citation :BEERGRINDER dit :
T'es sérieux là ? Franchement je le trouve très moyen le 3, c'est l'épisode de trop. Les rapports entre personnages ne sont pas subtiles comme dans les deux autres volets, les ficelles sont trop grosses et l'intensité dramatique a du mal à prendre.
Et puis bon, le coup du successeur qui remplace le parrain, on l'a déjà vu dans le premier volet quoi....
|
Pour les ficelles trop grosses (bien que ça ne soit pas un véritable défaut, à mes yeux), je ne vais pas te contredire, surtout passer après l'épisode 2 qui reste le plus alambiqué et complexe de la trilogie, ce n'est pas chose aisée. Mais à côté de ça, le film a tellement d'atouts à faire valoir.
La réa est toujours classe (même si le cachet est un peu différent, car époque différente), Pacino est ultime (peut-être même plus que dans les deux autres. Plus torturé et plus attachant que jamais), Andy Garcia est très bon en successeur, on a des scènes cultes, des répliques qui ne le sont pas moins, et cette odeur de fin de cycle dans laquelle baigne le métrage... Sauf que là on est pas dans le domaine de la fin foireuse finie à la pisse, qui en trahirait presque le matériau d'origine. Non, là c'est la fin qui te colle le frisson, qui te scotche devant ta télé et qui te fait redouter le moindre geste pas clair d'un personnage lambda à l'encontre d'un des principaux protagonistes.
Franchement, il y'a eu tellement de suites décevantes, de fins ratées dans l'histoire du Cinéma, que je ne comprends pas que l'on puisse dire du "Parrain 3" qu'il est une mauvaise conclusion (ou un mauvais film, tout court. Surtout si on a aimé les deux premiers). Non vraiment, je n'ai jamais compris le bashing dont il continue d'être victime. Je pense qu'il est tout simplement arrivé trop tard par rapport aux deux autres. Sûrement que le public ne devait plus y être. Je ne sais pas. En tous cas, je le trouve excellent.
Mon préféré restant le premier.
"C'était moi qui étais le roi du quartier bien avant que tu ne sois une simple lueur dans les yeux d'un couple à la fin d'un concert des Eagles."
AL BUNDY