Perso j'ai vraiment adoré le Sunshine de Danny Boyle.

Très joli déjà, avec ces jeux de lumière. Le scénario, sans être révolutionnaire est assez prenant.

Mais surtout je lui trouve beaucoup de profondeur, dans son aspect très spirituel (le rapport à la religion notamment).

Quand je l'ai vu au ciné, ça faisait longtemps qu'un film de SF ne m'avait pas autant accroché.

Seul bémol la fin qui part un peu trop Action (ce que le film évitait très intelligemment).

C'est juste l'opposé total de bouses comme Armageddon

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Le belge est lourd certes, mais il est franc. Alors que quand le franc est lourd, c'est qu'il est suisse.

L'intelligence c'est le Seul outil qui permette à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur.

Certes mais avec des films à la Armageddon, on sait pourquoi on le regarde. Espérer autre chose que du lourd patriotique est une absurdité donc pas de déception à l'horizon.
Alors que Sunshine, on se dit tient, tient on va vers quelque chose de plus subtil et on s'attend à tant de choses intéressantes ... qui ne viennent pas ... pour finir avec des lieux communs et une fin à la Armageddon somme toute (le héro qui se sacrifie et sauve la planète). Pas que la fin d'ailleurs. La trame elle même: une équipe qui doit faire exploser une charge explosive pour sauver l'humanité ...

Prétention intellectuelle palpable de ce film (par rapport à ceux de type Armageddon justement) mais qui ne s'assume pas jusqu'au bout et finit par retourner dans le giron du blockbuster classique. De fait énorme déception. Du flan ... du vent ...

C'est là toute la subtilité entre apprécier un film ou pas: l'écart entre nos attentes et le réel. Plus la différence est grande, plus la déception l'est également.

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Du flan, du vent, et bien, t'en as du ressentiment concernant ce film. Pour ma part j'aime bien malgré un acte final raté je suis bien d'accord, même s'il évoque curieusement Hellraiser II.

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Moi aussi.
"Sunshine", c'est justement le genre de film où la fin doit faire écho aux prétentions de base pour moi, donc je suis plutôt d'accord avec Deriv...
Reste un visuel particulièrement léché.

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Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !

C'est sur que visuellement c'est très beau mais justement ça renforce cette sensation de poudre aux yeux.

@Miska: Pas de ressentiment particulier mais ça me saoule un peu ses films qui ne tiennent pas leurs promesses jusqu'au bout et qui pensent noyer le poisson en léchant le visuel. Pour moi c'est de l’esbroufe et ça ça m'agace au plus au point.




In Harm's Way




Film de 1965 réalisé par Otto Preminger avec John Wayne, Kirk Douglas, Patricia Neal.

Histoire de la première victoire maritime des américains après Pearl Harbor.
A noter que pour un film de guerre, il y a peu de scène de combat. L'histoire se centre plus sur la mise en oeuvre d'un plan pour tenir une région du pacifique sud et sur les relations entre les personnages.

L'histoire est simple et traitée simplement. Mise en scène d'époque ...

Film à voir pour les amateurs du genre et en VO pour garder tout le charme de la chose.

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Photo Obsession (One Hour Photo)

Voilà plus d'une décennie que je voulais le voir celui-là mais il a toujours trouvé le moyen de passer à travers les mailles de mon filet. A 1.5E chez Cash Converter, il ne pouvait plus m'échapper.

Imaginez que vos photos de famille soit développées, analysées et dupliquées pour être collées sur les murs de l'appart d'un pauvre type esseulé qui n'a qu'une envie, faire partie de votre famille. Robin Williams campe à merveille ce névrosé obsessionnel pétri de principes et maladivement curieux dans une oeuvre à la mise en scène clinique super efficace, anxiogène et totalement immersive. On a tous les codes du thriller dans ce film qui tient finalement davantage du drame psychologique et le Robin est tout simplement exceptionnel en provoquant constamment ce mélange d'empathie mêlé de rejet. Ambigu, mystérieux, mais bizarrement happant malgré un rythme pépère et un habillage frisquet, Photo Obsession est un film remarquable et troublant.

C'est certainement grâce à ce film là que Robin Williams a pu enchainer sur d'autres rôles à contre-emploi comme Insomnia et Final Cut.

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Il a l'air intéressant celui-là. J'ai pas encore fait le tour de la filmo de Robin Williams, c'est un objectif.



Les 3 frères - Didier Bourdon et Bernard Campan (1995)

Bon ben c'est le lol complet même si à la fin ça part un peu dans tous les sens, faut s'accrocher pour suivre.

"Tiens, salut Atchoum ! "

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Words and music. My only tools. Communication.

Je plussoie, bien sympathique celui-ci et en grande partie grâce au personnage et à l'interprétation du Robin. Pas non plus un chef d'oeuvre avec son rythme tranquille et sa fausse montée en intensité (ou juste une petite pour le final), mais cela donne un petit côté "un psychopathe vous observe, vous surveille sans que vous le sachiez, mais ne vous veut pas du mal" plutôt original et assez intéressant.

Un rôle que le Robin reprendra à nouveau avec brio dans Insomnia comme tu le cites justement, ce n'est pas souvent qu'un acteur tienne tête aussi bien à Al Pacino et la façon dont le personnage du premier met mal à l'aise le second m'avait pas mal fait d'effet en temps que spectateur.

Red - Robert Schwentke (2010)

Pour le charisme des acteurs et les quelques répliques bien marrantes clairsemées ça et là. Le reste est l'étalage de la démesure américaine, plans badass par centaines, 300 000 balles tirées pour 1 qui atteint son but et niveau scénar c'est bien prévisible.
Donc voilà, pour passer le temps entre potes quoi.

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Words and music. My only tools. Communication.

Ah, mais ce film est une tuerie ! "On a tué le mort"

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Il n'y a pas de réussite facile, ni d'échec définitif - Marcel Proust