Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler (19)
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Mercredi 08 Octobre 2014 - 10:05:48

Qu'est-ce que tu entends exactement par "nourrir Ton imaginaire" ?
Est-ce que tu veux dire par là qu'il y a une plus grande compatibilité entre mon esprit et les films de cette décennie, leur ambiance ?



Mercredi 08 Octobre 2014 - 10:12:42

Ce sont les films, livres, oeuvres de manière générale qui te construisent, qui te parlent, te représentent, qui "délimitent" ce que tu es, ce que tu vas devenir, qui bâtissent tes rêves, tes fantasmes, tes aspirations, qui te transportent quoi.

Généralement notre imaginaire se construit durant notre enfance et notre adolescence. C'est là que les films vus et les livres lus définissent nos goûts, nos affinités et nos attirances, bien que ces derniers soient appelés à évoluer par la suite, fort heureusement. Mais la Nostalgie entrera toujours en ligne de compte, raison pour laquelle les 90's, décennie de ta naissance où Ton imaginaire s'est formé, trouve gloire à tes yeux.



Mercredi 08 Octobre 2014 - 12:54:40

Visionnages récents, avec de sacrés pépites



I Saw The Devil


Une claque celui-ci, un affrontement magistral d'acteur sur fond de Vengeance impitoyable. Démarrant par une superbe et terrible scène, le film connait ses explosions de violence, son déchaînement quasi-jouissif ainsi qu'une tristesse infinie dans son propos. Putain ouais...




2046


Wong Kar Wai démarre de cette façon ici : il met ses 2 acteurs de In The Mood For Love dans la situation finale de ce dernier, avant de suivre l'impeccable et ambigu Tony Leung. Mélange de réalité et fiction illuminé par une superbe photographie, les histoires d'amour passées, présentes et futures se mélangent alors que son personnage se réfugie dans l'écriture de "2046", roman nourri de ses relations personnelles. Beaucoup à dire sur ce film qui est une expérience fascinante, un bijou d'écriture et d'émotions ; un véritable coup de foudre pour ma part tout comme l'avait été l'intime et renversant In The Mood For The Love.




Kiss Kiss, Bang Bang


Comédie noire et effrénée où les gags et les dialogues font le plus souvent mouches avec une touche de film noir et quelques piques que l'on dirait sorties d'une oeuvre de Bret Easton Ellis. Moment décalé où l'intrigue rebondit toujours pour nous emmener vers d'autres rebondissements, j'y ai pris beaucoup de plaisir malgré une narration plus irrégulière.




La Double Vie de Véronique


Un très beau film. 2 femmes identiques à 2 endroits différents, qui ont toujours été reliés sans le savoir avec les expériences de l'une bénéficiant à l'autre. Loin d'enfermer son intrigue sur la possible Existence d'un double, on est ici plus dans la recherche de sensations, du ressenti de ses femmes (et d'une actrice, Irene Jacob, épatante de générosité), porté par des scènes souvent aussi belles que simples et directes. Rafraîchissant, un film dont on ressort avec le sourire même après les larmes.




La Journée De La Jupe


Une instit' névrosée dans une classe "difficile" découvre un jour un flingue dans le sac d'un de ses élèves et finit par prendre sa classe en otage. Une Adjani juste et poignante sans en faire trop, le film souffre malheureusement d'un intérêt irrégulier entre les scènes en huis-clos dans la salle de classe, qui sont prenantes et sous Tension, et la partie avec Denis Podalydès en négociateur bien plus molle et qui, si elle dénonce la différence entre la fiction et la réalité toute différente d'une situation comme celle-ci, dessert le film au final.

Un "petit" film qui n'en est pas vraiment un, une Tension et une émotion bien présentes et une grande actrice qui le confirme à nouveau




L'Armée des Ombres (1969)


La Résistance par Melville servi par un casting irréprochable et l'impeccable Lino Ventura en tête. Pas besoin d'en écrire des lignes et des lignes, c'est réaliste, frappant, dur et indispensable, le plus grand film que j'ai vu sur le sujet jusqu'à présent.




To Catch A Thief (1955)


Un bon Hitchcock des familles : divertissement, suspens, faux-semblants, Côte d'Azur et Grace Kelly.




Pat Garrett & Billy The Kid (1973)


Un bon western (après, je n'ai que peu de références hormis ceux de Leone) qui suit l'affrontement inévitable entre ses 2 amis jusqu'aux limites de la loi.

Et puis Dylan qui joue le jeune un peu naïf et maladroit en admiration devant chacun des 2 protagonistes, j'ai trouvé ça irrésistible. Tout comme la BO, exercice qu'il gère plutôt bien en plus de la présence de son "Knockin' On Heaven's Doors" que j'ai enfin pu voir à sa juste place


Mercredi 08 Octobre 2014 - 14:11:47


citation :
Miskatonic dit :
Mais la Nostalgie entrera toujours en ligne de compte, raison pour laquelle les 90's, décennie de ta naissance où Ton imaginaire s'est formé, trouve gloire à tes yeux.



Oui enfin, je suis né en 1995 et les souvenirs ne commencent que vers 3-4 ans. D'ailleurs la majeure partie des films que j'ai regardé durant mon enfance et mon adolescence sont les Disneys des 70s et les De Funès. Quant aux livres, mon préféré c'est l'ile au trésor de Stevenson. Donc il n'y a pas vraiment de rapport entre moi et les 90s. Je pense juste que c'est une question de préférences, que la patte de cette époque m'attire plus que les autres.
Après je ne veux pas éterniser le débat, là n'est pas le but de ce topic. Sache juste que je ne remets pas en question le fait que chaque décennie a apporté son lot de films cultes (tuez-moi si un jour c'est ce que je Dis) et heureusement d'ailleurs mais  je préfère la décennie des 90.



Mercredi 08 Octobre 2014 - 14:21:31


citation :
Miskatonic dit :
Ce n'est pas peut-être, c'est sur.

Se cacher derrière son ressenti, on voit ça souvent sur les chroniques de SOM, pour autant ça ne légitime pas les propos.

Et non, les années 90 ne sont pas mieux fournies que les autres décennies. Tu ne vois qu'à travers Ton propre ressenti, faisant fi du siècle de cinéma qui s'est écoulé avant cette décennie. Grave erreur. Que les années 90 aient nourri Ton imaginaire, pas de souci là dessus, moi ce sont les 70's et les 80's, pour autant jamais je n'affirmerai que ce sont des décennies mieux fournies et plus prolifiques en terme de films marquant. C'est stupide en plus d'être faux.

Maintenant, pour rappel, les années 90, plus encore que les 80's, c'est décidément la décennie des remakes, reboots, suites, sagas et autres séquelles, préquelles.

Je nous épargne une liste longue d'un kilomètre de films cultes pour chaque décennie écoulée depuis la création du cinéma il y a plus de 100 ans.


Putain le pinaillage...



Mercredi 08 Octobre 2014 - 14:40:21

Hum garçon, évite de chercher des poux pour Ton deuxième post sur le forum sans même avoir pris la peine de te présenter et de participer. C'est peut-être pas méchant mais comme personne ne te connait tu risques de te faire arracher la jugulaire avec les dents et je laisserai certainement faire.

Fin du débat et que personne n'ai la mauvaise idée de surenchérir. Merci.


Mercredi 08 Octobre 2014 - 16:13:55


La voie de l'ennemi


Garnett, ancien membre d’un Gang du Nouveau Mexique vient de passer 18
ans en prison pour meurtre. Avec l’aide d’Emily Smith, agent de
probation chargée de sa mise à l’épreuve, il tente de se réinsérer et de
reprendre une vie normale. Mais Garnett est vite rattrapé par son
passé. Le Sherif Bill Agati veut lui faire payer très cher la mort de
son adjoint.

Pas mal, rien à dire sur le jeu des acteurs que j'apprécie beaucoup, mais que de longueurs et de situations improbables.. (Au passage vous admirerez les immondes camp de concentration dans lesquelles vivent les vaches Américaines )





Mercredi 08 Octobre 2014 - 23:06:44


citation :
DocteurBenway dit :
ah oui ça me reviens the island.
forcément si tu compare ça à un chef d'oeuvre comme THX1138 
t'es un homme de contraste

Et encore, j'ai même pas posté mon dernier visionnage de Rocco et John défoncent les tchèques...


Bon, pour The Island vs THX 1138, y'a quand même des similitudes (le contexte dystopique, les tenues toute blanches, les noms de codes attribués aux clones, même le proto Cadillac peut être vu comme un clin d'oeil au proto dans le film de Lucas).

Par contre, wiki évoque un repompage de The Clonus Horror, qui perso ne me dit rien...
Si quelqu'un a un point de vue là-dessus...



Jeudi 09 Octobre 2014 - 05:39:52

bien vu pour les similitudes entre ce film et Tx1138, je t'avoue que ça ne m'a pas percuté un Seul instant.

l'arrière train de scarlett johanson a du me perturber.


Jeudi 09 Octobre 2014 - 08:10:51


citation :
krakoukass56 dit :
Bon, pour The Island vs THX 1138, y'a quand même des similitudes (le contexte dystopique, les tenues toute blanches, les noms de codes attribués aux clones, même le proto Cadillac peut être vu comme un clin d'oeil au proto dans le film de Lucas).

Par contre, wiki évoque un repompage de The Clonus Horror, qui perso ne me dit rien...
Si quelqu'un a un point de vue là-dessus...

Outre THX 1138, et le remake officieux de The Clonus Horror (film de 79 avec Peter Graves) The Island
pompe également sans vergogne sur Gattaca ou L'Age de Cristal.