Un petit résumé des visionnages récents :
Las Vegas Parano
Sympa même si un peu irrégulier, un film à voir dans certaines conditions et vu que j'étais plutôt bien à ce moment-là, j'ai pas mal accroché au délire sans non plus le trouver génial.
Le Lauréat (The Graduate)
Comédie douce/amère qui a révélé un certain Dustin Hoffman. Même si le film n'a plus le côté provocateur qu'il a du avoir à l'époque de sa sortie (1967), il conserve son charme grâce notamment à son acteur principal (même si le voir jouer un jeune de 20 ans alors qu'il en avait 30 à ce moment surprend au début) ainsi qu'à ses actrices.
La romance est attendue ainsi que le final mais les situations s'enchaînent suffisamment bien pour qu'on reste accroché
Et mention spécial à la BO de Simon & Garfunkel avec entre autre The
Sound Of Silence et Mrs Robinson.
Garden State (2004)
Ecrit et réalisé par son acteur principal, le film suit un presque trentenaire un peu paumé qui revient chez lui pour l'enterrement de sa mère qu'il n'avait pas vu depuis des années.
Il se bourre de médocs depuis très longtemps et va réapprendre à vivre et oser ressentir au contact d'une certaine Sam, alias Natalie Portman toujours charmante.
Le film essaie de sortir des clichés du genre avec plus ou moins de brio, mais je n'ai pas vraiment accroché. Le départ avec des situations et des dialogues proches de l'absurde était prometteur mais cela redescend vite pour au final s'achever sans originalité. Plutôt moyen.
Et 2 films revus récemment :
The
Wolf Of Wall Street
Vraiment excellent une nouvelle fois, Scorsese gère parfaitement son rythme débridé, les acteurs sont énormes (Léo et Jonah Hill en tête), et même si son final n'atteint pas les hauteurs dramatiques des Affranchis, il ne laisse pas indemne en nous mettant tous face à ce personnage et les tentations qu'il représente.
Et puis, certaines scènes restent fantastiques
Drive
De temps en temps ça me reprend et je me le repasse. L'un de mes films préférés de ces dernières années sans hésitation. Refn conserve les codes de son cinéma en les intégrant à l'environnement urbain et présent et trouve dans le Ryan un acolyte parfait pour camper un personnage à la fois mystique mais également humain, tout en extrême, proche de la rédemption comme de l'explosion.
Et le tout est illuminé par des séquences comme la scène d'intro qui prend directement à la gorge ou de la scène de l'ascenseur magique, sans oublier une BO enivrante . Grand