Le Grand Cinéma >> Top Réalisateurs
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Mardi 14 Avril 2020 - 19:10:42

J’ai tout simplement appris à lire et à comprendre l’italien comme j’ai appris pour l’anglais : sur le tas. Coïncidence ou pas, le fait est que j’adore les BD et les films italiens (trash de préférence) des 70/80’s et que je suis aussi un joueur invétéré de biliardo all’italiana (Cinque birilli et Goriziana), donc à un moment, pour avancer, il a fallu franchir le cap de la langue, mais ça s’est fait naturellement. Donc oui, j’ai commandé des brouettes de livres et de films en Italie, et je continue de regarder assidument Billiard Channel sur YT (la chaine de la fédération italienne de billard (FIBIS)). Concernant les westerns spaghettis, je ne suis pas un acharné de l’école Django / Il brutto il buono il cattivo des 60’s, bien que je dresse le film de Sergio Leone au panthéon. De Bruno Corbucci, j’apprécie bien ses comédies policières des 70’s après sa période spaghetti, avec son héros Nico Giraldi  incarné par la vedette Tomas Milian, et surtout le premier film de la saga : Squadra Antiscippo. Dans le même style, je préfère encore la trilogie Il trucido e lo sbirro / La banda del gobbo / La banda del trucido, avec le personnage Er Monnezza (la poubelle), toujours incarné par Tomas Milian, et réalisé par Umberto Lenzi puis Stelvio Massi. Un des meilleurs acteurs et un des meilleurs personnages ritals, à mon sens.

++ FABIEN.



Mardi 14 Avril 2020 - 19:42:58
David Fincher : Seven/Fight Club/Millenium
Tarantino : Pulp Fiction/Kill Bill 1&2
Martin Scorsese : Les Affranchis/Taxi Driver/Casino
Sergio Leone : Et pour quelques dollars de plus/le bon la brute et le truand/Pour une poignée de dollars
James Cameron : Terminator 2/Alien 2/Terminator
John Carpenter : The Thing/Halloween/New York 1997
Ridley Scott : Alien/Blade Runner/Gladiator
Stanley Kubrick : Spartacus/Full Metal Jacket/Shining
Paul Verhoeven : Basic Instinct/Total Recall/Starship Troopers
Coppola : Dracula/Apocalypse now/Le parrain 1
Peter Jackson : Le seigneur des annaux  1, 2, 3
Nolan Christopher : The Dark knight/Memento/Inception
Oliver StonePlatoon/Wall Street/JFK
Eastwood : Pale Rider/Gran Torino/Impitoyable

Gibson : Apocalypto/Braveheart/Tu ne Tueras Point

Inarittu : 21 Grammes/Babel/The Revenant

Refn : Valhalla Rising/Drive/Pusher

Pas compliqué, je reprends le Top de l'ami "Perverti" de la page 1, avec grosso merdo les mêmes goûts que les miens, j'en enlève 3/4 par méconnaissance, rajoute Eastwood, Refn, Inarritu et Gibson, je bricole 4/5 modifications et je rajoute quelques Français. 

Besson : Le Grand Bleu / Nikita / Léon

Oury : Le Corniaud/La Grande Vadrouille/Rabbi Jacob (De Funès rules)

Gans : Le Pacte des Loups/Crying Freeman/Silent Hill (le dernier film, parce que je voulais le mettre, ce réal).

Impossible de mettre un classement, évidemment, ça dépend tellement des films, de l'humeur et du sujet.

EDIT : Ai oublié Lelouch, avec : Itinéraire d'un enfant gâté/Tout ça pour ça/Un homme une femme

 



Mardi 14 Avril 2020 - 19:43:21

@ Fabien : Ah oui, t'es un gros fan des poliziotteschi dis donc. C'est un sous genre que je ne connais encore qu'assez peu en Italie finalement. Ça fait des années que je dois m'y lancer. Je garde cette discussion sous le coude, et à la fin du confinement, passage au Gibert : ils sont un rayon italien d'occase où je suis susceptible de pouvoir combler cette petite lacune.

En attendant, dans les prochains jours, ce sera Rue de la Violence avec le père Milian, dont je suis également très fan. Connais tu le film 'Tire encore si tu peux' avec lui ? Un western atypique qui flirte avec le fantastique et qui fit figure d'ovni à l'époque. Le western préféré de Leone d'ailleurs.

 

EDIT : putain, Jéjé, ta liste me fait me rendre compte que j'ai oublié Refn. Bon, va falloir que j'édite, car là ça commence à faire beaucoup pour moi.



Mardi 14 Avril 2020 - 20:43:22

Non, je n'ai pas vu Se Sei Vivo: Spara à ce jour,  mais avec des acteurs comme Tomas Milian et ‎Ray Lovelock, il est bien sûr dans mon collimateur celui-ci. 

Pour les poliziotteschi, la meilleure porte d’entrée reste les films de S.Martino et U.Lenzi, et après l’effet boule de neige se fait de lui-même. Mais le gros problème, c’est qu’on fait très vite le tour des VOST françaises, et qu'il faut ensuite passer aux VOST italiennes, voire se rabattre sur de la VOST anglaise. Pour commencer (et avoir d’ailleurs de très bons films), il y a la petite collection de Neo Publishing (avant que la boite dépose le bilan) avec un choix judicieux et qui permet d’avoir un bon aperçu de ce genre très populaire en Italie dans les 70's.

Rue de la violence (Milano Trema) -  Martino. Excellent !
La rançon de la peur (Milano Odia) – Lenzi. Excellent de noirceur.
Brigade speciale (Roma a Mano Armata) – Lenzi.  Avec le rôle du commissaire incarné par l’incontournable Maurizio Merli (je cogne d’abord et on discute après).
Brigade volante (Squadra Volante) – Massi. Ce n'est pas mon préféré.
Le clan des pourris (Il Trucido et Lo Sbirro) – Lenzi. Avec Er Monnezza !
L'exécuteur vous salue bien (La banda del Trucido) – Massi. La suite avec Er Monnezza

++ FABIEN.



Mardi 14 Avril 2020 - 22:47:25

J'ai pas mal de films d'horreur de chez Neo Publishing. Ils faisaient un boulot sympa à l'époque, mais uniquement dans la section bonus, les films bénéficiant quand à eux d'un master assez cheap, non restauré et étalonné avec les pieds (L'Au Delà par exemple avec ses multiples éditions à l'image soit trop dense, soit trop claire. D'ailleurs, que vaut la nouvelle édition blu-ray digibook sortie récemment ?).

Merci pour ces pistes Fabien, capture d'écran effectuée. Et s'il faut se rabattre sur des imports, pas de soucis.



Mercredi 15 Avril 2020 - 12:15:27

Bah la qualité globale des éditions Neo Publishing était honnête, je trouve. La boite avait pour avantage d’avoir un catalogue assez exhaustif, parfois en collaboration avec Ciné FX, centré sur les 60/70/80’s, avec un peu de hammer, de l’horreur, des focus sur certains réalisateurs, et bien sûr toute une myriade de films italiens en VO, en giallo, poliziottesco, quelques spaghetti, aventures à la Uomini Pesce, rape & revenge, cannibales, zombies, épouvante. Ce qui était bien, c’est qu’il y en avait à toutes les sauces, du très bon (L’ultimo Treno, La Casa Sperduta, Buio Omega, Lo Squatatore) au nanar franchement divertissant (Incubo sulla Città, Mangiati Vivi, Nudo e Selvaggio, Zombi Holocaust). Bref, je m’étais bien pris dans les rouages de ce catalogue et j’ai dû, avec le temps, acheter un bon 80% de ses titres, notamment une grosse razzia dans un magasin de Marseille sur PM où j’en avais trouvé plus d’une vingtaine entre 2 et 4 Euros. Et pour répondre à ta question sur le Digibook de l’Aldilà, aucune idée. J’ai l’édition DVD de Ciné FX pour ma part. Super film, évidemment.

++ FABIEN.



Mercredi 15 Avril 2020 - 13:40:53

Travaillant dans l'image, cela explique ma sensibilité à la qualité des copies. Une petite boite comme Neo Publishing n'avait pas les moyens d'effectuer un vrai travail de restauration sur les masters originaux, et encore moins de payer pour un ré-étalonnage complet. Généralement, le copies bénéficiaient de ce qu'on appelle une lumière unique, c'est à dire un seul réglage de couleur / contraste / densité sur tout le film, ce qui explique, pour ma part, la qualité médiocre des masters. Après, certains s'en tire bien tout de même, comme la double édition de Zombie 2 qui écope d'un transfert correct. Mais j'ai encore en travers de la gorge celui de L'Aldila, qui dans son premier master Neo Publishing était archi dense à tel point que tu ne voyais pas grand chose dans les basses lumières, et qui dans son second (la double édition) était à l'inverse trop clair avec des infras noirs dégueux. Idem pour L'Eventreur de NY, qui dans sa double édition propose des noirs archi bouchés, ou encore La Paura qui dans son premier transfert Neo P. avait des blancs anormalement granuleux mais avait l'avantage de proposer une version originale en anglais tandis que la seconde édition (la double donc) a corrigé le problème de granularité dans les hautes lumières (c'était clairement un artefact de compression et pas du tout un problème lié à la photographie d'époque) mais a zappé la VO anglaise pour une VO italienne, faisant ainsi perdre à son actrice principale, Katherine MacColl, sa véritable voix.

J'avais aussi croisé un ancien de Neo P. dans mon ancienne boite et celui-ci m'avait clairement donné l'impression que ce n'était absolument pas des types passionnés par les bisseries italiennnes qu'on aime tant, mais juste des gars qui avaient mis la main sur un catalogue pas cher et qui sortaient éditions sur éditions pour faire du fric. En même temps, comment leur en vouloir, c'est le but d'une société de distribution de dvds. J'aurai seulement souhaité des masters de bonne qualité plutôt que des bonus, même si certains valent vraiment le coup (Frayeurs, L'Au Dela, Zombie 2, L'Eventreur de NY).

Pour finir, je rebondis sur quelques titres dont tu parles. D'abord le sympathique et bien cradingue Zombi Holocaust, dont on reparlait il y a peu avec Armel. C'est vrai que c'est un navet opportuniste surfant sur le Zombi 2 de Fulci, le talent en moins, mais qu'est-ce qu'il est fun ! Son producteur Fabrizio de Angelis aurait quand même été bien avisé d'aller plutôt bosser sur La Paura qu'il a dédaigné, plutôt que de livrer un ersatz de Zombi 2. Et puis, La Maison au Fond du Parc, qui, comme on le sait, est un gros pompage de La Dernière Maison sur la Gauche du père Craven, avec en plus le même acteur principal dans le même rôle. Pour ce film-ci, je serai cependant moins clément que Zombi Holocaust, le trouvant particulièrement raté. Deodato a quand même été bien plus inspiré avec son Cannibal Holocaust.



Mercredi 15 Avril 2020 - 15:30:26

MISKATONIC écrit : Pour Paura, dans son premier transfert, Neo P. avait des blancs anormalement granuleux mais avait l'avantage de proposer une version originale en anglais tandis que la seconde édition (la double donc) a corrigé le problème de granularité dans les hautes lumières mais a zappé la VO anglaise pour une VO italienne, faisant ainsi perdre à son actrice principale, Katherine MacColl, sa véritable voix.

C’est assez particulier le cinéma d'exploitation italien, qui n’avait parfois pas hésité à réunir sur les mêmes plateaux des acteurs de plusieurs nationalités ou faire venir une star, en leur faisant tourner les scènes dans la langue qu'ils maîtrisaient ! Au final, on remontait tout ça en italien ou en anglais, et ça donne parfois un côté plutôt décalé, Paura nella Città n'ayant pas échappé à la règle (j'ai pour ma part la VO italienne et on peut s'apercevoir que tous les acteurs n'ont pas été doublés). Mais bon, comme pour la scène thrashmetal brésilienne des 80’s, si on peut comparer, j’aime aussi la perfectibilité qui peut se cacher derrière une œuvre. C'est aussi pour cela que je suis réceptif aux films (et au metal d'ailleurs) de cette époque, pour le côté analogique et "moyens du bord" des effets. Concernant La Casa Sperduta (tourné en anglais), je te trouve plutôt dur. Certes on peut lui reprocher un côté à la Craven, mais je trouve le traitement résolument différent. J’adore les actrices (et leurs sous-vêtements !), Annie Brilland en tête, cette violence sous-jacente ou carrément présente, cette ambiguité ou cette instabilité de certains personnages, et cette situation tendue qui peut basculer à tout moment. Parmi les autres films italiens du genre stupro e vendetta, L’ultimo Treno della Notte (Aldo Lado) est carrément génial, avec le rôle également ambiguë de la belle Masha Méril, et j’apprécie aussi La Settima Donna (Franco Prosperi) et sa fin jubilatoire. Sinon, de Ruggero Deodato, je pense aussi à Uomini Si Nasce Poliziotti Si Muore, que Tarantino considère comme un des meilleurs poliziotteschi, et je peux difficilement le contredire.

++ FABIEN.



Mercredi 15 Avril 2020 - 19:14:02

Ah l'Italie, pays de la post synchro. Mais je préfère tout de même avoir les acteurs anglophones dans leur langue native et les seconds rôles italiens doublés en anglais plutôt que l'inverse.

Concernant La Maison au fond du parc, oui je suis un peu dur, c'est vrai. C'est pas si mauvais, mais disons que le film agit comme un remake presque non avoué, ou du moins comme une version légèrement alternative, du film de Craven. On a la même histoire, la même structure narrative et le même acteur principal dans le même rôle. Difficile de faire plus proche. Disons que le film de Deodato a l'érostime en plus.



Mercredi 15 Avril 2020 - 22:32:55

Eh beh, j'en apprends des trucs. J'ai des tares à combler sur le Cinéma italien. 

Vous parliez de versions/masters différents tout à l'heure, l'un de vous s'est-t-il déjà procuré une édition Le Chat Qui Fume ? Il parait qu'ils font du bon boulot, je me laisserai bien tenter.