Et ben c'est quasiment le même pour moi, je remplace juste Omnivium par Divine Incarnation j'adore ce disque, c'est un de ceux que j'ai le plus écouté de cette année. Après j'ai pas les derniers Sanguis Imperem, Near Death Condition, Abraxas ou Necros Christos qui sont apparemment des tueries..
Tous les ingrédients sont réunis pour mettre en exergue l'hégémonie de ce "towards the megalith", qui peut d'ores et déja être considéré comme un classique, un modèle, une leçon de Death Metal
2. Sanguis Imperem - In glory we march towards our doom
A chaque nouvelle écoute, hymnes après hymnes, on se dit que ce foudre de guerre Fera date dans l'histoire du Metal Extreme, et on a certainement raison
Si ce 5ème Opus bénéficie d'une lisibilité aux niveaux des Structures, d'une cohérence à toute épreuve, et j'irais même jusqu'à dire d'une musicalité assez inédite pour Hate Eternal ; ce dernier n'en conserve pas moins toute sa démence, sa folie meurtrière et demeure un sommet dans le domaine de la vélocité et de la brutalité instrumentale.
Cataclysmique, chaotique, totalement destructuré en apparence, mais ô combien savamment réflèchi ; et sacrément vorace, au point d'engendrer un chaos sonore encore plus formidable et démentiel que ne le laissait présager ses précédentes réalisations
Imaginez un tas d'immondices à la valeur inestimable, qui prend la forme d'un gros IncantationWorship, en plus Bestial, bourrain, dément et puant foutrement la mort...Avec quelques succintes réminiscences du monstre tentaculaire et insurmontable, Wormphlegm, qui nous plongent au plus profond des abysses de la déchéance humaine.
D'un côté ça recrache la bonne vieille pourriture du death scandinave originel, avec son lot de riffs endiablés, bien puants. D'un autre côté c'est malfamé, fougueux, alerte, spontané comme un bon viel album de crust. Dans tous les cas, même si on reste loin de l'immensité du souverain "Left Hand path", c'est totalement ma came.
A l'instar de Necros Christos, on retrouve ce chant grave et solennel déclamé comme une prière à la gloire de Satan. On pense aussi aux titres les plus lents de Morbid Angel, période "covenant", ainsi qu'aux vieux Samael pour le redus incantatoire et ritualiste. Malgré ces influences évidentes, prègnantes, prestigieuses, Sonne Adam tire son épingle du jeu, en nous proposant un album fort enivrant...We who Worship the black...
Une production qui s'impose massivement à la manière d'un bon gros 38 tonnes qu'on se mange en pleine gueule...Un album pour psychopathe.
9. Encoffination - O' Hell, shine in thy whited sepulchres
Doom Death funeste, étouffant, claustrophobique, parfait écrin pour recevoir ces funérailles qui tôt ou tard finiront par arriver, avec leur cortège d'illusions perdues...Un caveau se referme.
Morbus Chron - Sleepers in the rift
Une célébration, un hommage au death scandinave originel. Morbus chron fait néanmoins preuve d'ingéniosité en incorporant des plans et des senteurs nauséabondes dignes du légendaire "Mental funeral" d'Autopsy, tout cela agrémenté d'un second degré bienvenue...
"En ce moment je fais toujours le même rêve, je nage dans la Seine et tout d'un coup j'avale un rat alors j'étouffe et puis je coule, et en bas y'a des huîtres elles m'attrapent les chevilles, alors je vomis le rat sur les huîtres, le rat il attaque les huîtres, je remonte à la surface, je prends une péniche dans la tête et là je me réveille."