La discussion est vide ou bien j'ai un problème de chargement ? J'ai des points de ponctuation qui clignotent mais les disucssions death et thrash apparaissent bien, elles.
Edit : je poste quand même du coup.
Je ne suis que peu les nouveautés en ce moment, donc ce sera court (mais découvir les nouveautés norvégiennes en vivant à Oslo, c'était assez cool!) :
Top :
1. Immortal : War Against All
Moins emballé qu'à la sortie de Northern Chaos Gods, je le trouve bien plus intéressant sur la longueur et j'apprécie beaucoup les quelques riffs 100% norvégiens que je n'avais pas entendu chez eux depuis un moment (le début d'Immortal par exemple, une chanson excellente !).
2. Marduk : Memento Mori
Les sorties récentes de Marduk sont toutes assez solides à mon goût et je prends toujours un sacré plaisir. Mention spéciale à Blood of the Funeral et son final malsain et Year of the maggot avec le riff de rupture au milieu.
3. Tsjuder : Helvegr
Il a mis un moment à me plaire mais sacrément efficace.
4. Arnault Pavle : Transylvanian Glare
Découvert absolument par hasard sur internet (youtube ?) et c'est vraiment un album très cool ! Le nom du groupe me fait rire en plus.
Flop (pour le moment) :
5. Keep of Kalessin : Katharsis
Quasiment pas écouté depuis sa sortie (2/3 écoutes complètes mais innatentives). Je n'arrive pas à rentrer dedans pour le moment, pas une seule fois mon esprit est sorti de ce que je faisais pour aller sur la musique et, c'est dommage. Peut-être qu'il fera son chemin plus tard!
Toujours beaucoup de Black Metal, et beaucoup de chose que je n'ai pas pus écouter.
Voici les albums qui ressortent plus que les autres dans les différents webzines connus :
Dødheimsgard : Black Medium Current
Wayfarer : American Gothic
Moonlight Sorcery : Horned Lord Of The Thorned Castle
Enslaved — Heimdal
Kostnatění – Úpal
J'en profite pour mettre un petit top, sur 3 super albums, mais qui s'éloignent pas mal du Black Metal, du coup je les mets ici plutôt que dans le vrai top black :
DAYDREAM FLIGHTS - The Garnet Bracelet (Post Black Metal / Hardcore mélodique)
Abstract Void - Forever (Synthwave, Blackgaze)
The Color Of Rain: oceans above ( Black Metal, Post Black Metal, Prog death)
Une bonne année de mon côté en Black, avec quelques excellentes sorties qui figureront haut dans mon top. Le top 4 sera sûrement à composer, sauf surprise de dernière minute, des albums suivants :
Welkin - Emblems of Valour : one man band de Singapour, suffisamment original pour être précisé. 4 morceaux d'une moyenne de 10 minutes, sur du black mélodique à tendance épique, qui retranscrit parfaitement les ambiances de la Chine des 3 royaumes.
Sworn - A Journey Told Through Fire : black mélodique norvégien dont on a un peu parlé ici, au riffing efficace qui fait mouche sur de nombreux morceaux. Groupe de vétérans qui a mis la barre haute en première moitié d'année.
Actum Inferni - Uzurpator Nebianskiego Tronu : encore un one man band (enfin pas complètement car l'inépuisable Krzysztof Klingbein officie à la batterie), qui se démarque notamment par ses soli fantastiques (on s'éloigne un peu du black par moments mais ça vaut largement le détour).
Mephorash - Krystl-Ah : style beaucoup plus ritualiste que les premiers cités, les ambiances sont à couper le souffle et une vraie aura se dégage de cette galette.
Parmi les autres productions que j'ai en tête, j'ai beaucoup écouté le Malphas, le Haxanu en début d'année, le Transcending Rites qui est au même niveau que les 2 premiers (duo entre Marie du label Transcendance et Deha), Valravn, Manbryne, Amalekim qui a quelques morceaux d'antologie.
Petite déception (relative) sur le Aara qui n'est pas à la hauteur du premier de la trilogie entamée il y a 2 ans.
Même si le classement peut fluctuer légérement selon les humeurs et les envies faut bien figer à un moment donné:
1) Blut Aus Nord - Disarmonium Nahab
Autant j'ai plus de mal à rester concentrer sur le précédent Disarmonium, autant là je suis rentré dedans direct, les dissonances me parlent, le rapprochement avec l'univers des espaces ou l'homme ne devrait jamais poser les yeux a du sens. Donc ça a fait mouche
2) Miasmes - Repugnance
Simple, efficace, bas du front (mais pas tant que ça en fin de compte) et bien crasseux du BM crusty comme je l'aime. Confirmation en plus sur scène ou on s'apperçoit que ce n'est pas simpliste en regardant jouer les gus. Passer assez innaperçu dommage ça envoie du bois
3) Endstille - Detonation
Bon ok on ne peut pas être et avoir été, Zingultus n'est pas Iblis mais j'ai retrouvé dans ce Detonation cette ambiance d'arme lourde, de piqué de stuka et de ruée de char qui faisait défaut selon moi depuis le Endstilles Reich. Bon retour solide à défaut d'être complétement transandant, ENdstille fait du Endstille ça me suffit
4) Marthe - Further in Evil
Bon si on parle de BM c'est plutôt première vague avec ce one woman band Italien, la nénette eructe comme Quorthon pour un Metal extrême régressif, perso j'adore.
5) Immortal - War Aigainst All
Album agréable, plutôt tourné façon At the Heart of Winter, surprenant en... rien, donc voilà rien de nouveau, rien de mauvais mais pas une perle non plus ça déroule du Immortal bien composé bien produit (pas trop rugueux, pas trop lisse).
6) Enslaved - Heimdal
Comme Immortal pas de tromperie sur la marchandise, fidèle à la démarche progressive engagée depuis Monumension, dans la continuité. Qualitatif et agréable mais pas plus marquant qu'un autre
7) Grave Desecrator - Immundisme Spiritus
Ca pourrait être plus haut dans le classement selon l'humeur (avant le Immortal par exemple) pour ce Black Death frontal qui ne rechigne pas non plus sur la mélodie. Bon effort des Bresilien
8) Marduk - Memento Mori
Qualitatif, agréable blablabla.... J'ai trouvé ça quand même un côté roue libre, et comme je suis loin d'être un fan invétéré de Marduk ça explique sa dernière position
Donc le top 4 a été facile, derrière ça a un côté ventre mou quand même (sauf peut être le Grave Desecrator)
Top majoritairement constitué de groupes "classiques à part Miasmes et Marthe, je lirais attentivement vos commentaires pour trouver le petit truc plus ritualiste qui me ferait dresser le poireau
Je pense pas avoir du temps à consacrer à détailler mon top, les cinq premières places sont les indétrônables de 2023, les suivants auraient pu varier dans le classement. J'ai positionné Der Tod und die Landsknechte ici car il n'y a pas de Top pagan et parce que le Black Metal n'y est pas réduit à un ou deux gimmicks.
Déçu par le Epheles, malheureusement. J'ai mis du temps à apprécier le précédent donc à voir si déclic il doit y avoir. Objectivement certains titres sont assez décousus et ce manque de fluidité me perd.
Le Prochain Hiver m'a laissé de marbre alors que le premier album était dans mon classement de 2021.
LA surprise de l'année pour moi aura été le Terrestrial Hospice, que je ne connaissais pas du tout et qui m'a bien mis sur le cul. J'ai choppé les sorties précédentes qui valent également le coup.
Une année 2023 riche en découvertes et d’une manière générale, un très bon cru pour ma part. La plupart des albums qui figurent dans ce top viennent de groupes que je n’attendais absolument pas, voire que j’ai découverts cette année même ! Certaines pointures ont sorti de bons albums, mais pas assez pour figurer dans mon top. D’ailleurs, je n’ai pas écouté grand-chose en black plus true, sombre et/ou ritualiste cette année, je compte donc sur vos recommandations pour combler mes lacunes ! A noter que l’ordre est un peu aléatoire, et que j’ai même honteusement oublié le superbe Expedition II : Die Passage d’Antrisch qui aurait dû figurer dans ce top, mais auquel j’ai pensé trop tard…
Le Prochain Hiver – Talvi : Un vrai coup de cœur. Peut-être pas le meilleur album de la liste, mais une association qui me chavire et me transporte inévitablement entre ces riffs mélancoliques, froids et tournoyants pleins de majesté et le chant soprano angélique d’Alys qui nous propulse dans des empyrées immaculées. L’ensemble n’est pas parfait, peut-être un peu répétitif, mais l’impact émotionnel de ce Black Metal romantique, aussi beau que glacial, sublimé par des blasts hypnotiques et quelques parties de violon ou autres cordes subtiles qui viennent renforcer l’atmosphère, est quasiment incomparable tant les contrastes entre crasse et dégoût d’un côté et contrées éthérées de l’autre sont habilement exploités. Avec le recul, une première place peut-être un peu généreuse, car l’ensemble sonne parfois encore un peu naïf, mais un podium amplement mérité pour un Black Metal résolument original et personnel qui ose des mélanges audacieux avec une réussite bluffante.
Fathomage - Autumn's Dawn, Winter's Darkness : Un Black Metal atmosphérique épique et classieux bien dans la tradition de Northern Silence, mais sans le côté parfois un peu gentillet et répétitif que je reproche au genre. L’ensemble est d’une profondeur peu commune, dessinant une grande fresque cinématographique grandiose incroyablement immersive aux compos très riches et travaillées. Un soin particulier est apporté aux arrangements, et le mix met les guitares, le chant et les orchestrations au même niveau pour un rendu sonore impeccable là où trop souvent, les grattes se contentent de créer un mur du son saturé en fond sonore pour soutenir les claviers. On a quelques passages plus agressifs, et les compos enchaînent ces rares accélérations aux passages acoustiques et aux longues parties instrumentales avec une fluidité parfaite. Un superbe voyage en Terre du Milieu qui ne sonne pas comme un énième ersatz de Summoning, bref, du grand art !
Valdrin - Throne of the Lunar Soul : Les extraterrestres de ce top, que j’ai découverts avec cet album. Quelle leçon ! Les Américains évoluent dans un Black Metal difficilement classable, balançant un alliage virtuose entre Black Metal aux accents médiévaux et mélodies presque cosmiques. Si on peut déceler de nombreuses influences dans cet opus, difficile de trouver un groupe qui ressemble à Valdrin : mélodies d’un autre monde, riffs parfois très complexes mais toujours irrésistiblement accrocheurs, Valdrin surprend toujours avec un black exigeant à la musicalité extrêmement pointue, flirtant parfois avec le prog. Tour à tour violent, exalté, mystique ou vaporeux, à la fois insaisissable et intemporel, Throne of the Lunar Soul est un album d’une richesse rare à écouter et réécouter pour en saisir toutes les subtilités.
Afsky – Om Hundrede År : Un black désolé puant la souffrance et la résignation, aux ambiances hivernales très soignées qui nous hypnotise et nous plonge dans un état de transe. Ici, c’est avant tout l’émotion qui prime, mais la qualité du riffing se suffit à elle-même, pas besoin de claviers intempestifs ou autres orchestrations grandiloquentes pour tisser ce linceul sonore. Afsky prend le meilleur du DSBM qu’il transcende sur de nombreux passages blastés et exaltés, jongle avec les tempi, n’hésite pas à ajouter des passages acoustiques de toute beauté mais chaque seconde de cette galette reste immergée dans cette mélancolie funèbre. Beau et inéluctable comme la Mort.
Drache – Devenir le rien : Une claque que je n’attendais pas, n’ayant pas écouté le premier album sorti l’année dernière. Un black très déchiré et déchirant, fortement émotionnel, reposant avant tout sur l’excellence des riffs et les vocaux de Déhà qui instaurent une ambiance maladive d’une noirceur sans pareille. Les mélodies sont poignantes, mais on est loin des pleurnicheries DSBM, Drache dégueulant une pluie de blasts serrés et de hurlements plus agressifs et haineux que geignards. Bref, un must pour tous les amateurs d’un black à fleur de peau qui exalte le dégoût de soi, l’abattement, la tristesse et la solitude.
Moonlight Sorcery – Horned Lord of the Thorned Castle : Alors celui-là, il était attendu au tournant par pas mal de monde puisque les deux démos avaient déjà beaucoup fait parler d’elles. Si l’effet de surprise n’est plus là sur ce premier full length, Haaska et sa bande confirment les espoirs qu’on avait placés en eux, continuant à balancer ce mélange unique de black sympho et de power heroïc fantasy. Imaginez une partouze entre Diabolical Masquerade et Children of Bodom : c’est à la fois sombre, evil et onirique, baignant en permanence dans cette aura fantastique bien mise en dessin par la pochette. Ca va vite, y a du bon gros riff mélo qui squatte le cervelet, des parties de clavier ultra entêtantes et des soli de gratte de bâtard qui donnent envie d’aller zigouiller du dragon à l’épée, un mélange parfaitement dosé qui ne franchit jamais la frontière rédhibitoire du kitsch, bref, un régal !
Kaevum – Kultur : Un black païen sans artifice ni fioriture, à l’exécution assez simple mais incroyable de justesse et de feeling. Les vocaux articulés et extrêmement arrachés de Nordhauk font la différence ainsi qu’un très bon riffing qui alterne intelligemment passages mélancoliques aux trémolos envoûtants et cavalcades conquérantes qui semblent incarner les sursauts d’une nature meurtrie par l’homme. Si Kultur fleure bon la Norvège (Taake et Kampfar), on pense aussi volontiers à la scène ukrainienne, Drudkh en tête, lors de ces longs mid tempo maussades aux riffs roulants dégageant une résignation fataliste. Pour moi le meilleur album du style sorti depuis bien longtemps.
Brouillard – VI : Brouillard évolue lentement mais sûrement. On a toujours ce mur de guitare vibrant et corrosif qui nous ronge l’âme, mais l’art de Marie se fait plus nuancé et aéré, laissant place à de longues plages introspectives qui sont autant de respirations dans ce black vomitif sans concessions. Plus atmosphérique, voilà qu’un nouveau visage émerge peu à peu du Brouillard, semblant chercher la lumière, avec notamment une utilisation certes parcimonieuse mais très réussie d’un chant clair qui vient incarner les fragiles mélodies dont l’artiste ose ponctuer ses accès de dégoût et de rage. L’album le plus riche et vairé du one-woman-band à mon sens.
Aegrus - Invoking the Abysmal Night : Aegrus confirme son excellence dans ce type de black à la fois rapide, exalté et très mélodique et parvient une fois de plus à garder une balance admirable entre tous ces aspects qui font la force de sa musique. A l’instar d’un Sargeist sur Unbound, les Finlandais évoluent vers quelque chose de toujours plus mélodique et varié, avec une production toujours plus propre, s’ouvrant à de diverses influences qui viennent enrichir la musicalité d’un album qu’on peut réécouter sans se lasser. Bien rentre-dedans mais toujours inspiré et intelligemment composé, ce nouvel album s’impose avec classe et maestria dans un type de black assez casse-gueule qui peut réunir autant les amateurs d’un black à tendances brutales que ceux d’un art noir plus mélodique.
… And Oceans : J’avais déjà adoré le précédent, mais je ne m’attendais franchement pas à ce que les Finlandais augmentent encore la qualité et l’agressivité d’un cran. Ici, on est dans un black sympho très classique qui mélange les vieux Dimmu et Emperor, excellent condensé de ce qui se faisait dans le genre dans les années 90, avec un parfait équilibre entre parties qui bastonnent et passages plus sympho. L’ensemble est très froid et mordant et les orchestrations, jamais pompeuses, ne sont pas là pour cacher un manque d’inspiration car l’album repose principalement sur les riffs qui mitraillent sévère, avec parfois une petite influence suédoise pas pour me déplaire ! Certes, le groupe a perdu ce qui faisait sa singularité sur ses premiers albums, mais nous offre un album de genre inattaquable, à la fois puissant, rapide et inspiré qui ne cache pas ses failles derrière des orchestrations bidon. Une place bien méritée !
Forcément ! C'est Immortal en numéro 1.
Je suis quand même content de voir Aegrus et Aara aussi haut !
