Le Café des Sports - Bar PMU >> Top 14, qui pour soulever le bouclier cette saison
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Lundi 30 Juin 2008 - 09:01:31
Alors là cette finale de H-Cup c'est sûr qu'elle a finalement beaucoup aider les toulousains, elle a mit le doigt sur les grandes carences de cette équipe devant, qui ont été corrigées depuis au point de sevrer Clermont de ballons.
J'ai beaucoup aimé cette finale parce que c'était une vraie finale de rugby à XV, de l'impact, de la solidité devant qui ont permi à l'équipe dominatrice de mieu s'exprimer derrière.
Enfin si il y a une chose de sûre pour moi c'est le côté indispensable des phases finales. D'abord côté suporter c'est quelque chose de génial que de porter ses couleurs sur un terrain neutre pour un match dans le match. Pour le rugby c'est également très bon puisque ça peut permettre de porter, le temps d'une demi-finale, ce sport dans des endroits où il n'est pas prépondérant. Cette année il n'y a pas eu beaucoup de risques puisque Bordeau est une terre de rugby (Bordeau-Bègles fut une grande équpe de rugby) et tout les matches de rugby qui se sont joués au Vélodrome ont été des grands succés populaires. Donc ne footballisons pas plus le rugby et gardons nos phases finales !!!!


Lundi 30 Juin 2008 - 09:39:13

citation :
eulmatt dit :
@mop47: le titre sur une finale, c'est l'essence culturelle la plus profonde de ce jeu, c'est comme cela que ça se joue dans les autres championnats, c'est ce qui permet de vivre des matchs d'une telle intensité... 
 

 
Ouais enfin depuis une dizaine d'année on se demande à quoi sert la saison régulière car à quelques exceptions près c'est toujours les mêmes qui sortent.
 
Je propose donc de démarrer le championnat directement aux demis-finales en qualifiant d'office le SF, l'ASM et Toulouse avec un match de barrage entre l'USAP et le BO pour savoir qui sera le quatrième qualifié0 .
 
Espérons que Toulon bouleverse un peu la hiérachie d'ici deux ou trois ans.

Lundi 30 Juin 2008 - 17:44:54
Tiens, la chronique de Bénézech sur le cas Clermont, pour continuer le débat après:
 
"Clermont peut-il gagner un jour une finale ? Sous cette forme, la question n'a pas de raison d'être puisque cette équipe a déjà remporté la finale du challenge Européen deux fois (1999 et 2007) et celle du challenge Yves Du Manoir devenu Coupe de la Ligue à quatre reprises (1938-76-86 et 2001). Alors, pourquoi ce qui marche au niveau d'un challenge, quel qu'il soit, ne marche pas au niveau du championnat de France ? A mon avis, tout simplement parce que l'on peut gagner un challenge en jouant seulement au rugby là, où, pour gagner un titre de Champion de France, il en faut beaucoup plus. La culture d'une ville comme Clermont où les usines Michelin donnent le rythme est ouvrière et laborieuse c'est à dire qu'elle est dominée par une culture du travail bien fait dans un cadre déterminé et bien délimité. Les supporters Clermontois, qui pèsent de tout leur poids dans la vie du club, sont issus de ce mode de vie. Ils attendent principalement de leur équipe qu'elle mouille le maillot et qu'elle fasse le boulot, acceptant la défaite du moment que l'équipe a donné l'impression de tout donner. Le problème c'est que, pour gagner une finale, il faut savoir plus que tout donner. Les Toulousains l'ont appris en 1980, perdant de peu contre Béziers, 10 à 6, et en 1985, gagnant 36 -22 après une prolongation où ils ont su aller chercher au plus profond d'eux mêmes pour surpasser Toulon. Guy Novès a joué ces deux finales et il sait quelle est la différence entre une équipe championne de France et une équipe qui ne l'est pas. Côté Clermont, on est toujours resté, jusqu'à présent, sur une impression mêlant déception d'une finale perdue et satisfaction d'une saison réussie. Il faut savoir haïr la défaite pour pouvoir gagner les matchs décisifs et, apparemment, à Clermont on ne sait pas le faire. Il n'y a pas, à mon avis, de malédiction qui pèse sur l'équipe de Clermont, juste une propension à accepter la défaite là où d'autres équipes la refusent au plus profond d'elles-mêmes. A ce sujet, le fait que pour la première fois après une finale perdue, il n'y ait pas eu de cérémonie Place de Jaude, pour «célébrer» la défaite, est un progrès côté Auvergnat, signe d'espoir.

La question mérite d'être posée au vu du visage décomposé de Vern Cotter, seul au monde, sur la pelouse du Stade de France, au moment de la remise du bouclier. L'entraîneur néo-zélandais, malgré son superbe travail, connaît un énorme coup d'arrêt dont il lui sera difficile de se remettre. En effet, autant la défaite l'an dernier, venait après seulement un an de travail et était, avant tout, le couronnement des progrès de l'équipe, autant, cette année, ce revers, et surtout la manière dont il a été acquis, marquent un véritable échec. Après avoir autant dominé la saison et plus particulièrement des rivaux comme le Stade Toulousain, après avoir fait une démonstration de jeu, Clermont est complètement passé à côté de son match, autant stratégiquement que physiquement. On ne peut pas être l'équipe numéro un tout au long de la saison et autant se faire dominer lors du seul match qui compte (même contre une formidable équipe de Toulouse) sans y laisser beaucoup de son amour propre et, plus important, du respect et de la crainte de la part de ses adversaires. La question que tout le monde va se poser maintenant, et qui va faire rire le monde du rugby, c'est «Qui c'est qui va battre Clermont en finale, l'année prochaine ?». C'est une question d'autant plus cruelle qu' elle est juste. Clermont va, à nouveau, présenter une équipe compétitive qui aura les moyens de revenir en finale mais avec, dans les prochaines saisons, un poids psychologique encore plus important au moment de jouer ce fameux match. Cette équipe a finalement laissé passer sa meilleure chance d'être champion de France l'an dernier contre Paris alors que les Auvergnats menaient encore à la 74ième minute. Ils avaient fait un superbe match et auraient dû « tuer » les espoirs Parisiens s'ils avaient cette haine de la défaite que possèdent les deux Stades notamment. J'ai tendance à penser que cette défaite a eu des répercussions négatives sur la préparation tactique de la finale contre Toulouse. Ainsi le refus des Clermontois de se découvrir et de pratiquer leur jeu habituel vient du danger que représentent les contres Toulousains sur des ballons de récupération, mais aussi du déroulé de la finale précédente où les Auvergnats avaient donné l'impression de s'être épuisé à trop jouer. Quelle erreur, car en ne jouant pas ou peu, les Clermontois n'ont pas éprouvé leurs adversaires et surtout ils leur ont laissé le ballon. Et Toulouse sera toujours plus fort avec le ballon que sans... Concernant la question d'une victoire Clermontoise en finale du championnat de France, je reste persuadé, et je souhaite, que ce club sera Champion de France bientôt. Par contre, je ne pense pas que, malheureusement, cela se fera avec cette génération de joueurs. En effet, au moment d'une prochaine finale, l'équipe actuelle rentrera sur le terrain avec un handicap psychologique qui fera que son adversaire sera persuadé que, quel que soit le déroulé du match, il ne peut pas perdre. Et une équipe de rugby qui se sent invincible, au moment de rentrer sur le terrain, finit généralement par l'être sur la durée d'un match."

Lundi 30 Juin 2008 - 18:52:57
Et bien mis à part ces conneries d'amalgames avec les usines Michelin et le travail bien fait (ouais chez Airbus ils aiment travailler mal c'est bien connu 0 ), la culture ouvrière et laborieuse0   et la soit-disante théorie de mes couilles d'acceptation de la défaite le reste résume bien ma pensée.
 
A chaque finale Clermont à un peu plus la pression c'est un cycle sans fin, comment Rougerie, Vermeulen, Privat, Cudmore, Floch ou Emmanuelli pourront revenir plus fort l'année prochaine? Je n'y croit pas une seule seconde : si tu prends un coup de massue sur la tête tu peux eventuellement te relever et assomer ton adversaire, au deuxième coup de massue tu restes à terre...
 
Avant tout le monde se foutait de nous et de notre équipe de bouseux, maintenant la France entière a pitié de ce "15 des loosers".

Lundi 30 Juin 2008 - 19:25:29
Je n'avais jamais vraiment vu la haine qui peu il y avoir contre Clermont mais là c'est merveilleux. Bénezech nous envoie une belle série de conneries. La prochaine étape ça sera d'expliquer les défaites de certaines équipes avec la thérorie de climats de Montesquieu ! Les deux dernières défaites de Clermont n'ont rien avoir, contre Paris ils ont subi une défaite comme plein d'équipes en ont subit contre eux, dépassé par une équipe qui se nourri de la haine des autres. Contre Toulouse, l'ASM n'a rien pu faire face à une équipe qui a tiré les leçons d'une finale perdu il y a un mois et qui a maîtrisé toutes les dimensions du jeu. A Clermont il y a tout les ingrédiants pour un titre donc il viendra. Ces joueurs déjà historiques de Clermont (les Rougerie, Emmanuelli, Mignoni...) gagneront un titre à Clermont c'est une évidence et ce jour là j'espère qu'il y aura quelqu'un pour faire lire à Bénezech les conneries qu'il a écrites !! 


Lundi 30 Juin 2008 - 21:40:09
et si agen n est pas monté en top 14 c'est parceque les joueurs mangaient trop de pruneaux selon benezech... 0

Lundi 30 Juin 2008 - 21:49:22


citation :
Harris6651 dit : Je n'avais jamais vraiment vu la haine qui peu il y avoir contre Clermont

 
Non ça n'a jamais été une haine, plutôt une condescendance à peine voilé mais ça a tendance à s'estomper enfin.
 
MOP : C'est donc ça! Et si l'Aviron Bayonnais stagne en bas de classement chaque année c'est qu'ils abusent du jambon0 .

Lundi 30 Juin 2008 - 22:40:02
J'étais sûr que l'approche socio-psychologique de cette analyse allait vous plaire !
Ah, chroniqueur sportif, ça exige beaucoup de qualités...
 
Sérieusement, l'ASM rejouera le titre l'an prochain, j'en suis convaincu, le tout sera de bien gérer la pression et le mental. Et ça c'est pas évident c'est vrai.