citation :ArchEvil dit :
citation :Ljosalfheim dit : Objectivement on peut pas dire que ce soit un logo très travaillé ou original, pourtant il retranscrit parfaitement, à mes yeux, de par la simplicité de la calligraphie, la brutalité primitive qui émane du groupe. |
j'aime beaucoup le logo de suffo, mais je ne vois pas en quoi la brutalité de leur musique est primitive. C'est au contraire, l'un des groupe à apporter une technique imparable à leurs compos, des nuances et des tressages de riffs qu'on ne retrouve que rarement. Au contraire, cette brutalité est minutieuse et réfléchie finalement, bien que le rendu studio de Effigy lourd et gras puisse pousser à imaginer le contraire. |
Honnêtement, je pensais pas qu'il était nécessaire de le préciser. J'ai même pensé que ça serait pédant de ma part de faire une tartine sur les compositions finement ciselées de ce groupe.
Mais puisque tu insistes, je vais le faire:
avec
Effigy, et je vais me limiter à celui-ci car c'est celui que je connais le mieux,
Suffoc' allie une brutalité sans concession avec une technicité effectivement bluffante, incorporant des breaks impressionnants de puissance et de lourdeur.
Il n' y a qu'à voir le grand nombre de changement de tempi -on vogue entre du très rapide (ce foutu
Infecting the Crypts), du mid, mais aussi des breaks lents et lourds (
Habitual Infamy)- pour se rendre compte à quel point leur death
Brutal est loin des standards de l'époque, et d'ailleurs, nul besoin pour ça d'attendre
Effigy, le mythique EP
Human Waste mettait déjà pas mal de monde d'accord.
Les multiples riffs balancés par Doug et Terrance sont à tomber, les soli complexes, presque destructurés sont jouissifs au possible.
La basse de John Barohn ne suit pas timidement les grattes, j'en veux pour exemple le début du morceau éponyme, et évidemment ce putain de break du morceau
"Infecting the Crypts" suivi de cette accélération divine, qui à chaque fois fait mouche sur mes pauvres cervicales.
Il est évident que je ne faisais pas référence à la qualité des compos quand je parlais de l'aspect primitif. La relative complexité des morceaux les rend d'ailleurs assez peu accrocheurs au premier abord, il m'avait fallu plusieurs écoutes pour bien assimiler la bête.
Cette production étouffée, qui amplifie la noirceur du disque, et rend le tout peu digeste aux premières écoutes, la voix possédée et ultra gutturale de Frank, tout ça contribue à façonner, selon moi, à la brutalité du disque une aura primitive, au delà de ses qualité de composition.
« Nos fidélités sont des citadelles »