Ce skeud ... une tuerie et le mot est faible étant donné qu'il fait à peine 35 minutes : court,
Intense, monumental, un déferlement de violence qui relaie
Panzerchrist en 2ème position. L'association rythmique/riffs vous colle littéralement au mur. Chaque morceau est un coup d'poing dans l'estomac et se termine aussi brutalement vous laissant pantelant. Bien sûr, un interlude vous laissera respirer 2 secondes, juste le temps de se préparer avant la prochaine salve qui vous envoie à nouveau sur le carreau. Comment ne pas évoquer aussi, cette ambiance égyptienne distillée tout au long de cette bombe nucléaire, juste ce qu'il faut pour mettre en relief cette impitoyable brutalité (Kudurru Maqlu,
Die Rache
Krieg der Assyriche, Opening of the Mouth). Le chant bien que souvent guttural avec parfois, des vocaux qui tirent en longueur allant jusqu'à s'enfoncer loin dans les graves comme pour vous entrainer dans les ténèbres, peut aussi s'emballer avec des lignes vocales proches de la folie (Stones of Sorrow). Et ces courts solos qui partent en une espèce de vrille qui semble incontrôlée et délivrés avec une apparence d'anarchie qui évoque certaines constructions jazz ... non, définitivement, si le Death, c'est vot'came, impossible de dédaigner cette oeuvre.
Il arrive parfois qu'avec certains albums, une fois qu'ils se terminent, on se dise : "déjà !?"... avec Amongst the
Catacombs of
Nephren-Ka, c'est à chaque morceau que ce mot jaillira de votre bouche.
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