Oui très sympa cet album. Les progrès par rapport au précédent sont vraiment notables. Un chant black plus présent et nuancé, une vraie batterie, des morceaux plus variés. Hâte d'entendre la suite.
Edit :
Je m'étais jamais intéressé à ce groupe, mais le style black avant-gardiste m'intriguait. Effectivement ça résume bien, on est sur un mélange de Black Metal, de prog déjanté et de rock psyché 70's. Perso ça me rappelle pas mal un mélange entre Sigh et Solefald, alternance voix black et voix claire déjantée, un feeling rock, beaucoup de clavier typé 70's (à la limite du kitsch des fois, mais ça fait partie du délire). Je sens que je vais m'enfiler les suivants dans la journée 
=XGV= dit :Zeal & Ardor - Stranger Fruit (2018)Ovni venu de Suisse. Le groupe est à l'origine un défi lancé sur Reddit (oui oui) de mélanger du Black Metal avec de la musique afro-américaine (type negro spiritual, etc.). Le premier album a la réputation d'être assez brouillon, mais celui-ci fonctionne très très bien ! Le mélange des genres a priori est risqué, mais Zeal & Ardor ne tente de forcer aucun deux deux genres. Plus qu'un mélange à proprement parler, j'ai vraiment le sentiment d'une Fusion (la nuance est importante) et on n'est jamais dans le Black Metal au sens traditionnel et les influences afro-américaines ne donnent jamais l'impression d'avoir été ajoutées au chausse-pied...Les paroles ne sont pas disponibles dans le livret, mais d'après ce que j'en comprends, ça parle d'esclavage (logiquement) et autres sujets pas mal d'actualité... D'ailleurs, le titre de l'album fait référence à la chanson Strange Fruit, chantée par Billie Holiday, qui parle du lynchage des Noirs. D'ailleurs, Strange Fruit fait référence aux pendus accrochés aux arbres comme un "étrange fruit".
Du coup ça m'édonné envie de m'en repasser un peu.
Première fois que je l'écoute, il rend plutôt bien. Setlist bien complète, bon son, et Manuel est très en forme vocalement.
Molick dit : Oui très sympa cet album. Les progrès par rapport au précédent sont vraiment notables. Un chant black plus présent et nuancé, une vraie batterie, des morceaux plus variés. Hâte d'entendre la suite. Edit :
Hail Spirit Noir, c'est excellent, je les avais découverts à l'époque, scotché par cette magnifique pochette. Les deux albums suivants sont très bons aussi et apportent à chaque fois des idées originales, c'est que des bonnes pioches. J'ai pas encore écouté le dernier, je viens de le commander.
krakoukass56 dit : Ca va toi ?Ah bah content que ça te botte le UV (c'est ton rayon ? mouarf mouarf mouarf).
Je ne connais pas bien Brutal Truth et Soilent Green, Cephalic Carrnage ouais y'a un peu de ça aussi (pas aussi fou-fou quand même), sinon bah dans ce qui me vient à l'esprit, Converge, ne serait-ce que pour la voix. Toujours pas chopé en dur pour ma part (jamais acheté sur bandcamp encore, et puis le démat' ne m'intéresse pas). Pour Organasm ouais, c'est le plus abouti de leur disco. Et l'un de leurs 3 meilleurs avec Lunasphere et Spiritech (après, c'est une question de goûts pour les départager. Yoni Kunda et Chinese Whispers sont quand même 2 des tout meilleurs morceaux du groupe... sinon la compil' Embryonics est super pour se faire une idée de tout ça).Le Cryptic Shift, ben à mon petit avis, on n'a pas fini d'en parler.
Ca va bien ouais la belle vie, j'ai fais un ep de musique 8-Bit absolument immonde haha! et toi ça va, le Covid a pas trop fait chier?
Brutal Truth et Soilent Green ça vaut le détour, surtout Soilent Green pour toi je pense, du grind sludge intéressant dans l'approche même si il manque un truc pour que ça soit excellent je trouve. Et Chinese Whispers, quel morceau quand même bordel, faut que je me le refasse le Spiritech.
Blood Revolt - Indoctrine (2010)
En voilà une sacrée énigme. Redécouvert dans l'énorme pile de cd gravés qu'on a choppée avec mon frère, j'avais oublié l'existence même de cet album. James Read et Chris Ross, les sales bêtes derrière Revenge, Conqueror, Axis of Advance qui s'associent avec le chanteur de Primordial pour sortir un album de "black/death" dans lequel il y a des gros bouts de Revenge mais aussi des passages auxquels ils n'ont pas vraiment habitués, pêle-mêle du punk, de la syncope, du Hardcore, du mélo, du doom... enfin un beau bordel sur lequel Nemtheanga vient poser un chant vacillant entre solennel, gueulé en mode ultra heavy, parlé ou encore en crise d'hystérie ; j'ai jamais été un grand amateur de sa voix mais je reconnais quand même que ça ajoute encore à la personnalité unique du bouzin. Et par dessus tout ça la batterie nature de Read, terrassante et étouffante avec ses millions de fills entre chaque blast. A essayer!
Ouais ça va bien merci , on passe entre les gouttes je dirais, j'crois pas l'avoir chopé l'bordel. C'est un nid à touristes ici, pile entre Quiberon et Pornichet arf, donc bah on fait gaffe quoi...
Ca donne envie tes trucs à 8 bits là (vas-y, poste ! haha). Enfin bref, sinon ouais Chinese Whispers, ah mais qu'est ce que j'ai pu m'envoyer en l'air sur ce morceau... Les riffs sont pourtant tout simples... le pont il meriterait le topic "un moment remarquable" direct 
, et les hurlements über-écorchés de Agius sur le refrain pour t'achever... Arrrgh ce machin qui t'envoie loiiin...
Y'a une anecdote d'ailleurs, à propos du refrain, ah j'sais plus trop si le groupe n'avait pas carrément arrêté de la jouer en live... Me semble bien avoir lu qu'au bout d'un moment, Agius ne pouvait plus assurer le refrain en live, tant le "cri" lui pétait les cordes vocales.
Arcturus - La Masquerade Infernale
Les années passent les écoutes s'enchaînent, et cet album reste malgré tout l'un des marquants. Je me demande toujours ce qu'on dû penser les mecs d'Arcturus quand ils ont enregistré ça, tellement ça explose tous les carcans pour proposer un mélange unique, à base de métal, jazz, classique, éléctro (à sujet la boucle électro sur la fin de Chaos Path m'abasourdi à chaque fois, tellement hors de propos, mais malgré tout parfaitement intégrée). Tour à tour cosmique, planant, baroque, tragique...
Arcturus - Constellation
Quelle ambiance cosmique... On ne trouve pas encore vraiment le côté baroque et fourre-tout de la Masquerade, mais l'ambiance stellaire est incroyablement bien développée, notamment grâce au son assez "brumeux" qui lui donne son charme.
Ah, cette Masquerade... Un album que où je découvre encore des choses. Un ovni, qui tient une des plus hautes places de ma disco.
Néanmoins, il y a une influence très marquée, c'est ça :
Autrement, présent dans une réédition double CD d'Aspera Hiems Symfonia :
Effectivement on trouve bien le côté baroque déjanté sur ce morceau de Pink Floyd.
C'est marrant, ça fait pas mal de fois que je lis des références à The Wall en parlant de cet album, alors que c'est un album auquel j'ai jamais vraiment accroché (malgré quelques morceaux sympa, Confortably Numb en tête). Alors que La Masquerade Infernale, je pourrais l'écouter toute la journée sans soucis.
krakoukass56 dit :CelestialFuneral dit :
D'ailleurs, au cas où, la tête pensante de Morbus Chron a monté un nouveau projet Sweven et a sorti un 1er LP.
https://sweven.bandcamp.com/album/the-eternal-resonance
Salut l'ami, effectivement c'est bien calé entre Sweven et les Formulas. Ca semble sonner plus propre que Sweven toutefois, j'ai moins senti la noirceur, le côté horrifique, bon je l'ai juste écouté une fois, à creuser évidemment (je radote mais Sweven c'était 7-8 écoutes avant de bien prendre ses repères...). Merci en tout cas !
Perso, pas encore pleinement convaincu par ce Eternal Resonance...
Comme pour Sweven (l'album), les 2-3 premières écoutes c'est défrichage, puis les 2-3 suivantes les repères arrivent. Puis après c'est que du plaisir... Et... ben non. Ca serait plutôt à ce stade que ça pèche justement. Vais insister encore sait-on jamais, mais à chaque fois je décroche en 2è moitié d'album (environ 60 minutes en tout, là où les 75 minutes des Formulas of Death ne sont jamais chiantes). Quand j'arrive au dernier morcif, avec ses voix liturgiques là (ou léthargiques c'est selon), j'avoue être parti ailleurs...
Nettement plus prog que Sweven (l'album toujours), et carrément moins horrifique. Bon certes on a toujours la voix effrayante de Robert Andersson, mais on a aussi de longs passages instrus, où on a parfois plus l'impression d'écouter Supertramp que Morbus Chron...
Ca reste quand même de la bien belle ouvrage, j'lâche pas.
