Hum, effectivement cela enrichit la culture d'un point de vue littéraire (on a lu tel ou tel livre, etc.), mais pas dans le sens où je l'entends (étoffons encore un peu) : un livre peut être très riche en réflexions philosophiques, en intertextualité, en références culturelles (mythologiques, artistiques, philosophiques, littéraires, historiques, etc.), mais une personne peu voire pas cultivée ne les repérera pas, hélas. Et ne lira le livre que d'une manière superficielle..
Bien sûr, si l'on ne peut reprocher totalement ces failles à la personne, on ne peut que l'exhorter à se cultiver réellement par d'autres livres qui vont lui révéler le sens des précédents, et ainsi de suite.
Lire pour se divertir est tout à fait normal. Malheureusement, de plus en plus de plus de personnes lisent pour se divertir mais stagnent dans ce que j'ose appeler leur bêtise psychique (car je ne suis pas en reste moi non plus). D'où il convient de ne pas sacraliser la littérature, de ne pas l'ériger comme seul rempart contre la sauvagerie.
Le support "livre" et son contenu ne font pas tout. C'est d'abord l'entendement de la personne qui agit.