C'est pas tellement le design de la prélogie qui me dérange, mais le fait d'avoir recours quasi systématiquement au numérique pour tout et n'importe quoi, déshumanisant grandement les personnages et décors.
Ici on suit la mode de ces derniers temps (
Mad Max) à vouloir n'utiliser le numérique que lorsque c'est vraiment nécessaire.
Pour la fin qui appelle clairement à une suite, à l'époque du 4 (qui n'était même le 4 d'ailleurs), Lucas avait évidemment prévu un grande saga, mais le premier film ayant eu tellement de mal à sortir, il pensait avoir genre 1 chance sur 1000 de pouvoir faire une suite, donc il fallait que le film se "termine".
Pour ce qui est d'un mentor à la force, je pense pas que cela soit nécessaire. Là où dans les 3 vieux, on avait tout à découvrir, ici tout le monde sait ce que peut faire la force de manière basique. La seule "nouveauté" (nouveau dans les films, mais pas dans l'univers étendu), étant la manipulation/torture mentale de Kylo Ren.
Pour ce qui est de replacer le film dans la double trilogie, sans même parler de qualité, je trouve que le réveil de la force mérite bien plus son nom se Star Wars que la prélogie (dans laquelle il n'y a aucun passage en vitesse lumière, et dans laquelle il y a une seule bataille spatiale, tournée de manière "ridicule" en plus).
En tout cas l'épisode 2 j'ai toujours trouvé qu'il n'avait de Star Wars que le nom. L'épisode 1 est un plutôt bon star wars, mais pour moi pas un bon film. Le 3 quant à lui est assez réussi, mais souffre de quelques défauts que je trouve très gênant (Grievous, le rôle de Portman qui ne fait que la cruche qui pleure tout le film).
Après je suis pas un fan du 6 non plus (je trouve la scène de combat final absolument dantesque, mais je trouve la première moitié assez ennuyeuse).
Du coup j'adore l'univers Star Wars (notamment l'univers étendu qui regorge de perles), mais au final, je suis fan que du 4 et 5
Le belge est lourd certes, mais il est franc. Alors que quand le franc est lourd, c'est qu'il est suisse.
L'intelligence c'est le Seul outil qui permette à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur.