The stuff (yogourt
Attack)
Eh bien, j'ai été surpris, je m'attendais a un beau nanar
GORE mais que neni.
Il s'agit en fait d'une bonne grosse serie B horrifico-gore grand guignolesque mais pas pour autant denuée d'interet.
En gros le topo est le suivant : Une substance bizarre est decouverte, et on se rend compte que ça ressemble a du yaourt et que ça à un super bon gout.
De grands leaders de la consomation de masse s'empressent de le commercialiser et en font un produit a la mode.
La concurence finissant par en crever, ils envoient un espion pour voler la recette du dessert hipe. Or ce fameux espion industriel se rend compte que ça n'a absolument pas la composition classique d'un yaourt mais qu'il s'agit en fait d'une substance vivante. Paralelement un jeune garçon fait un meme type de decouverte et se rend compte que toute sa famille se comporte bizarement et est accro a cette "nouriture".
L'espion poursuit les recherches et remarque que le yaourt tue les consomateurs les plus assidus et prend
Possession de leur corps.
Les bases sont jetées, a partir de là Cohen part dans une sorte de n'importe quoi completement delirant, mais pas denué de fond. On a droit a une superbe satire de la societé actuelle de consomation avec les notions de secret industriel. N'hesite pas a citer coca cola par exemple.
Enormement de choses sont denoncées a travers cette oeuvre, ce qui nous change du film
GORE completement debile et gratuit.
Mais ne nous y trompons pas, ce qui predomine, c'est quand meme le coté delirant de la chose si propre aux années 80, on sent les influences de peter jackson notemment, tant certains passages m'ont fait penser a bad taste.
Un leger hommage au blob, le yaourt qui bouge est etrangement similaire.
Mais Cohen garde quand meme une personalité, l'humour est homnipresent.
Le manque de moyen flagrant rend le tout encore plus attachant.
Vraiment, j'ai adoré, et je recommande a tous les amateurs du genre.
Are you eating it... or he is eating you?
Tres bon film ! A prendre toutefois avec des pincettes tant la satire de la societé est crue parfois.