Terminé Les Grandes Espérances du Jeune Bedlam.
700 pages quasiment, j'ai eu un mal de chien à entrer dans le roman, mais l'on retrouve bien, finalement, la patte dickensienne quant aux secrets de famille et autres "heureux hasards gros comme des maisons", et l'exploit de George Hagen est d'avoir réussi à étendre tout cela sur trois générations que l'on suit au fur et à mesure que les années passent, là où Dickens ne reste ancré que sur un seul héros, développe plusieurs périodes de son
Existence tout en restant dans un espace-temps compressé sur lui-même, étranger aux grands événements historiques.
Il y a, finalement, quelque chose d'onirique dans le roman de Hagen. Pointe en filigrane la
Nostalgie des origines, ce regret lancinant et ineffable du commencement où tout finit pourtant, car un maillon essentiel de la chaîne a cassé à ce moment-là, rendant le deuil des origines impossible...
Bref, y'a bien des passages niais, si niais qu'ils en deviennent exaspérants, mais c'est dans l'ensemble un beau roman, véritablement maîtrisé.
Et bientôt :
Certains ne seront pas étonnés que je lise ceci prochainement =D !...
(Merci mère-grand...)