J'avais acheté vers 1987/1988 l'intégrale de Lovecraft dans la collection Bouquins chez Robert Laffont à cause du titre Cthulhu de qui vous savez, j'en ai lu plus des trois quarts de ce pavé de milles pages, ce que je n'ai pas tous lu sont les nouvelles d'auteurs qui ont repris le flambeau pour continuer de faire vivre le mythe.
Pour ma part, je lis en ce moment Là-bas de Huysmans, un univers vraiment sombre et très sympa. Il peut être parfois difficile à lire du moins certains passages, faut aimer quoi. Tout ceci parle d'un homme, Durtal, qui écrit sur Gilles de Rais -si vous connaissez ça donne déjà le ton- ; et s'intéresse du coup au satanisme. De mon avis, vraiment pas mal. Je ne l'ai pas encore terminé mais j'ai passé la nuit dessus!
Les annales de la compagnie noire - L'intégrale. Vol 2.
Je viens de commencer le deuxième volume de l'intégrale de cette histoire fleuve qui suit les aventures d'une des dernières compagnies de mercenaires.
Roman fleuve de dark fantasy, on est vite happé par cette histoire et par ses personnages récurents, même s'il y a quelques longueurs par moment.
AngerAsArt dit : J'avais acheté vers 1987/1988 l'intégrale de Lovecraft dans la collection Bouquins chez Robert Laffont à cause du titre Cthulhu de qui vous savez, j'en ai lu plus des trois quarts de ce pavé de milles pages, ce que je n'ai pas tous lu sont les nouvelles d'auteurs qui ont repris le flambeau pour continuer de faire vivre le mythe.
En vrai, de mon côté, Lovecraft, ça peut me casser les couilles rapidement. Y'a des nouvelles à lui que je place tout là-haut (La Cité Sans Nom, La Musique d'Erich Zann), mais il a un style confus/bordélique qui peut parfois me décrocher rapidement. Pourtant c'est ce style qui me terrifie dans les deux nouvelles plus haut, mais ça passe ou ça casse.
Sinon :
Platon - La République
Alors, c'est pas le but, mais je ressortais un peu confus de certains passages de "La République". Je m'explique : Platon imagine, sous les traits de Socrate, la cité la plus juste (qu'on imagine pour lui, parfaite), dans un dialogue avec Glaucon et Adimante (entre autres); Mais ses idées se rapprochent, très facilement, de ce qu'on a pu voir il y a quelques dizaines d'années en Allemagne. Y'a qu'à lire les passages sur la préservation d'une race parfaite, une "race d'or". Mais quand on a le contexte de l'époque, et qu'on connaît la fascination de Platon pour Sparte, ça explique beaucoup de choses.
Sinon, ce fut une lecture très enrichissante, et j'imagine que c'est d'ailleurs une très bonne porte d'entrée pour la philosophie. Avec Socrate qui joue son rôle de "philosophe-roi", Glaucon et Adimante qui boivent ses paroles (en-dehors de quelques interventions musclées du premier), et un Trasymaque, sophiste de son état, qui se fait rembarrer comme un malprore, et qu'on imagine prostrer dans un coin après un argument avec Socrate... C'est très vivant.
On en ressort donc un dialogue sur la justice, et des questions fondamentales : vit-on mieux juste, ou injuste ? Qu'appelle-t-on un juste ? Qu'est-ce, d'ailleurs, que la justice en soi ? On a d'ailleurs droit à la très fameuse allégorie de la caverne, et de la ligne (plus obscure, celle-ci).
Après voilà, il faut apprécier les arguments parfois divins de Platon, les arguments avec les connaissances de l'époque... C'est un dialogue à mettre dans son contexte. Mais une fois fait, c'est fabuleux.
Totalement tombé sous le charme de ceci :
Ca, ce sont mes deux dernières lectures (janvier/février) et j'attaque cuiçi :
C'est de l'uchronie (j'adore ce style littéraire !) dont voici l'amorce :
"Liam O'Connor aurait dû mourir en mer en 1912. Maddy Carter aurait dû mourir en avion en 2010. Sal Vikram aurait dû mourir dans un incendie en 2026. Mais une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter. Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne changent l'Histoire."
Ca se lit super bien et l'auteur Alex Scarrow a le chic pour bien foutre ses héros dans une belle mouise !
Biographie sur le groupe Rush, j'attaque la lecture tout en écoutant le premier album.
Un régal, tant auditif que visuel du coup !
AngerAsArt dit : J'avais acheté vers 1987/1988 l'intégrale de Lovecraft dans la collection Bouquins chez Robert Laffont à cause du titre Cthulhu de qui vous savez, j'en ai lu plus des trois quarts de ce pavé de milles pages, ce que je n'ai pas tous lu sont les nouvelles d'auteurs qui ont repris le flambeau pour continuer de faire vivre le mythe.
Tu dois avoir "La Musique d'Erich Zann" et The Lurking Fear, là dedans. Moi, ça m'avait vachement envie de réécouter les Mekong Delta, du coup.
Un Enfant de Dieu (Cormac McCarthy)
Probablement le roman le plus facile d'accès de McCarthy, un des plus court aussi. Mais on y retrouve le même style brut et réaliste, c'est toujours très violent aussi.
On y suit l'errence de Lester Ballard, un marginal vivant dans un trou du Kentucky, qui va sombrer dans une démence similaire à celle Ed Gein.
Ceux qui ont vu La Route et No Country For Old Men qui sont des adaptations d'autres livre de McCarthy devraient tenter de lire ses bouquins. C'est du gros morceau.
LeMoustre dit :AngerAsArt dit : J'avais acheté vers 1987/1988 l'intégrale de Lovecraft dans la collection Bouquins chez Robert Laffont à cause du titre Cthulhu de qui vous savez, j'en ai lu plus des trois quarts de ce pavé de milles pages, ce que je n'ai pas tous lu sont les nouvelles d'auteurs qui ont repris le flambeau pour continuer de faire vivre le mythe.Tu dois avoir "La Musique d'Erich Zann" et The Lurking Fear, là dedans. Moi, ça m'avait vachement envie de réécouter les Mekong Delta, du coup.
Bon à savoir pour les fanatiques de Lovecraft : Mnemos lance une campagne de crowfunding pour sortir une intégrale bien chanmax sur les écrits de Lovecraft et c'est bien parti déjà :
Inferno de Dan Brown
Bon jeu de piste et ce coup Langdon il est comme Bruce Willis il doit sauver le monde.
Comme d'hab chez Dan Brown jeu de piste à travers des monuments historique, ça casse pas trois pates à un canard mais c'est fluide et t'as toujours envie de savoir la suite. Bon roman de gare.
