Art(s) et littérature >> Que lisez-vous en ce moment ? (11)
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Mardi 13 Juin 2017 - 15:21:34



La Compagnie Noire, tomes 2 & 3

Bon, là, je suis mordu. Les personnages sont très accrocheurs et l'intrigue, bien que classique dans son opposition Good VS Evil, évite tout manichéisme, permettant ainsi au lecteur de trembler pour n'importe lequel des protagonistes. Ça se lit vite, et c'est prenant. J'y retrouve un peu le côté sombre, maléfique et dépressif d'un Elric - d'autant qu'on est au départ du côté du mal - mâtiné d'une intrigue à la Star Wars, avec le chassé croisé Rebelles / Empire et le rapprochement entre Toubib et la Dame qui m'évoque celui de Luke et Vador. Bon, le parallèle est un peu cavalier, mais narrativement je retrouve vraiment des similitudes. Pis ces persos quoi, Qu'un Oeil, Gobelin, Corbeau, Silence, les asservis... Hâte de lire la suite, que je n'ai pas encore, donc je fais une pause avec de la SF et un vieux roman de Charles Robert Wilson, l'auteur de Spin.



Mardi 13 Juin 2017 - 16:19:56

Entre "Gagner la guerre" et "La compagnie noire", on peut dire que tu enchaînes les chefs-d'oeuvre (à mon sens) !
Pour cette dernière, je ne sais pas si tu vas continuer sur les Livres du Sud. Je te préviens, c'est assez différent. Perso, j'adore tout autant !

Moi, j'attaque le cinquième tome des "Aventures du capitaine Alatriste" d'Arturo Pérez Reverte. J'accroche toujours aussi bien !
Du cape et d'épée historique et romancé... Grâce à la plume de Reverte,
on y découvre l'Espagne à la fin de son hégémonie mondiale (la guerre de
trente ans).
C'est poétique, dur et merveilleusement bien narré.
Si les romans ne vous bottent pas plus que cela, sachez qu'il y a eu un film avec le ténébreux Viggo Mortensen.



Mardi 13 Juin 2017 - 16:35:19

Je rattrape mon retard en classiques de la fantasy, en effet ^^
Et oui, je compte bien lire les autres cycles de la Compagnie.



Mardi 13 Juin 2017 - 16:39:20


citation :
Miskatonic dit :
Je rattrape mon retard en classiques de la fantasy, en effet ^^
Et oui, je compte bien lire les autres cycles de la Compagnie.



Tu es sur la bonne voie !



Mardi 13 Juin 2017 - 17:20:47



18 and Life on Skid Row, l'autobiographie de Sebastian Bach, l'homme qui hante mes nuits et mes rêves les plus fous. La perfection incarnée. Dieu sur Terre.
Enfin j'aime beaucoup ce qu'il a fait dans Skid Row quoi. Bref, un bouquin sympa qui raconte l'époque où le glam metal passait à la radio et à la télé, avec des anecdotes sur le milieu. C'est vraiment une plongée dans l'âge d'or du glam, ça me plaît beaucoup et ça m'apprend plein de choses sur cette période.


Vendredi 23 Juin 2017 - 04:48:13

Anne Hébert - Les Fous de Bassan



Mardi 04 Juillet 2017 - 16:15:20

Les disparus de Mapleton de Tom Perrotta...

C'est le roman qui est à l'origine de The leftovers. Bref, j'adore !

 



Jeudi 06 Juillet 2017 - 23:25:42

Une très belle réflexion sur l'amour, alliant chez Platon physique et esprit...


Jeudi 20 Juillet 2017 - 15:35:34

Le Monde Inverti

Gros classique de la SF seventies paru en 74 et tiré d'une nouvelle précédemment écrite par Priest, Le Monde Inverti est un mélange de SF, de post apo et de fantasy, qui narre le parcours d'un homme "âgé de mille kilomètres" découvrant en même temps que nous le monde dans lequel il vit, ainsi que ses étranges propriétés. Une cité-ville obligée d'être sans arrêt en mouvement pour assurer sa survie, régie par un système de guildes où un secret ultime est gardé précieusement par les navigateurs. Vraiment très bon, sauf peut-être pour le final que j'attendais bien plus intense. Je comprends maintenant à quel point ce livre a pu influencer une pléiade d'écrivains, dont je citerais juste Alastair Reynolds et son quatrième tome de la saga des Inhibiteurs qui emprunte au Monde Inverti l'une de ses plus fameuses trouvailles.

 

L'Oreille Interne

Prix Hugo, prix Nebula et prix Campbell, voilà donc le classique de Silverberg, paru pour la première fois en 72. L'histoire m'a beaucoup rappelé Des Fleurs pour Algernon, écrit quelques années plus tôt, puisque là aussi, on suit un type doté d'une capacité hors du commun perdre petit à petit son don, le plongeant ainsi dans une mer de désespoir. Mais là où le roman de Daniel Keyes était touchant, celui de Silverberg devient vite pénible à lire. Son héros est un télépathe, qui entend tout et n'ignore rien de la pensée la plus profonde des personnes qu'il croise. Son don, c'est sa force, son identité, sa raison d'être, donc sentir cette capacité disparaitre entraine des lamentations sans fin et un auto-apitoiement qui devient sérieusement soulant sur le dernier tiers du livre. De plus, il est de notoriété que le personnage principal est le reflet de l'auteur, soit un type paraissant prétentieux, verbeux et pleurnichard. Un genre d'auto-biographie placée sous un prisme fantastique où la psychologie importe plus que l'intrigue. La mythologie de la télépathie est donc à peine survolée, Silverberg préférant emmener son lecteur dans la psychée de son alter-ego. C'est remarquablement écrit, c'est vrai, mais un tantinet agaçant.

 

Le Vaisseau des Voyageurs

Des extraterrestres débarquent dans notre système et stationnent au dessus de la Terre. Leur proposition, nous faire franchir le prochain stade de l'évolution. Un franchissement qui a un prix. La plupart acceptent, mais quelques uns refusent, et commence alors pour eux la survie dans un monde ayant périclité. C'est le nom de Robert Charles Wilson, l'auteur de Spin, qui m'a poussé à lire cette histoire lorgnant dangereusement vers Les Enfants d'Icare de Clarke. Et bien, je n'aurais pas du. Perte de temps. Les personnages sont inintéressants, dotés de réactions stupides et invraisemblables, l'intrigue est creuse, vide, pleine de bavardages inutiles, et le danger, complètement absent. De la SF humaniste chiante et sans enjeux. On dirait un mauvais King, ou un bon King (genre Le Fléau) expurgé de toute sa moelle. 

 

L'Anneau Monde

Bientôt sur la fin, et j'hallucine de ne le lire que maintenant, tant je devine l'influence qu'il a pu avoir sur tout un tas de médias, allant du film au jeu vidéo, en passant par un tas d'écrivains s'étant très certainement insipiré de cet Anneau Monde. Une petite équipe composite explore un monde aux dimensions gigantesques et tente d'en comprendre la fonctionnement. Direct, on pense au Rendez-Vous avec Rama de Clarke, sauf que ce dernier a été écrit trois ans après le livre de Larry Niven. On pense aussi à Star Wars ou Farscape pour les persos, et on comprend à quel point L'Anneau-Monde a pu faire réver une génération de raconteurs d'histoires. Prix Hugo, prix Nebula, prix Locus, boum, rien que ça. C'est inventif, techniquement avancé, et bourré de trouvailles au niveau descriptif. Plus d'une fois, on pose le livre, et on essaye d'imaginer physiquement les implications de cet incroyable anneau-monde. Complètement dépaysant. Hâte de lire les suites, écrites plusieurs années après.



Vendredi 21 Juillet 2017 - 18:39:20

Le vaisseau des voyageurs est le premier Wilson que j'ai lu et je dois bien avouer que je n'en garde pas un souvenir impérissable. D'ailleurs quand un pote m'a conseillé les chronolites j'ai mis un bon moment à faire le rapprochement tellement c'est différent.

 

L'anneau monde, de la façon dont tu le décris (je ne l'ai pas lu) me fait furieusement penser à un bouquin que je viens de finir :

Omale 1

Omale est un monde gigantesque, une boule creuse entourant une étoile où vivent trois races d'êtres intelligents, les chiles, les hodgqins et les humains.

Ce premier tome est constitué de deux histoires. À chaque fois on découvre ce monde "infini", les particularités de chaque race et les relations complexes existant entre elles.C'est vraiment bien foutu, on s'ennuie pas une seconde même si tout n'est pas parfait (par exemple j'ai trouvé la fin de la première histoire un peu bâclé). On y retrouve pas mal d'influences dont notamment Dan Simmons ou Pierre bordage. J'ai hâte d'entamer le deuxième tome.

 

L'dyssée du temps

L'histoire :

En un instant, une force inconnue a morcelé la Terre en une mosaïque d'époques, de la préhistoire à l'an 2037.  Un gigantesque puzzle qui résume l'évolution de l'espèce humaine. Depuis, des sphères argentées planent sur toute la planète, invulnérables et silencieuses. Ces objets énigmatiques, issus d'une technologie prodigieuse, sont-ils à l'origine de ces bouleversements ? La réponse se trouve  peut-être dans l'antique cité de Babylone, dont proviennent des signaux radios… Une poignée de cosmonautes et de casques bleus sont jetés dans cette situation incroyable, les uns dans l'armée d'Alexandre le Grand, les autres aux côtés des hordes de Gengis Khan ! Tous convergent vers Babylone, déterminés à connaître son secret… et accaparer le pouvoir qu'elle recèle. Mais une puissance mystérieuse observe les deux armées, attendant l'issue de la bataille

 

Le résumé donnait envie et les auteurs prestigieux laissaient entrevoir une saga bien menée. Le pari n'est, malheureusement, qu'à moitié réussi. Certes l'histoire se tient, impossible de trouver la moindre faille, mais la narration est d'une platitude incroyable. Je commence à me demander si Clarke ne serait pas un peu surévalué. En effet c'est la deuxième série de livres que je lis de cet auteur et c'est la deuxième fois que je ressens ce problème. Il arrive à rendre des situations extraordinaires presque ennuyeuse. Il me reste à essayer Rama, si je ressens la même chose, je laisse tomber définitivement cet auteur.