
Bonne question, j'avoue ne jamais y avoir réfléchi.
Je pense qu'avant tout le death m'a attiré par son côté glauque, j'ai toujours trippé sur l'ambiance malsaine qui se dégageait de morceaux comme cause of death, je ne sais pas comment l'expliquer ça me met en transe en quelque sorte.C'est un style dont je ne me lasse pas, j'ai lâché prise pendant une
très grosse période de ma vie pour des raisons qui seraient trop
longues à expliquer et puis en plus, on s'en fiche car c'est hors propos, le truc c'est que j'y
suis revenue en courant, comment se lasser d'un style aussi complet et complexe? Non, ce n'est définitivement pas le bruit dont certains le qualifient à tord.
Je dirais que même si j'apprécie tout autant le black ou le thrash, le metal de la mort est quand même le seul style qui m'apporte tout ce dont j'ai besoin musicalement parlant, technique, créativité, aggressivité, émotion, et surtout pas de voix claires et de mélodies guillerettes, j'ai horreur de ça, mis à part quelques exceptions.
Ce que j'apprécie par dessus tout aujourd'hui c'est que je le redécouvre et autant dire que je prends mon pied encore plus que quand j'avais 15 ans pour 2 raisons je pense: -déjà 1 la qualité de son dont je bénéficie aujourd'hui par rapport à mes vieilles K7 pompées et repompées y est peut être pour quelque chose...
-et 2 en vieillissant avec les contraintes de la vie quotidienne et les responsabilités j'apprécie d'autant plus de m'accorder des moments de relâchement total, dans ces moments, le death peut servir de défouloir, notamment en concert ou au volant de ma voiture, autant dire que je monte le son.
Mais ce que j'ai du mal à comprendre c'est que ça peut me calmer également, bizard non pour une musique qui reste tout de même très violente? là où certains entendront du bruit, mes oreilles décortiquent et mon esprit s'apaise.
Peu importe pourquoi finalement, ce que je retiens dans tout ça c'est que je suis très loin d'être au bout de mes découvertes dans un style qui me convient parfaitement, et ça c'est plutôt une bonne nouvelle.
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne.