Exact, et je compte bien la finir

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''Ouvre moi le chemin afin que je sorte et que je marche, moi qu'Anubis a recréé.''
Cette voix se fit entendre jusqu'en Phénicie, et glaça le sang des morts le long de sa route.

Brodequin, c'est le Bien. J'avais écrit ceci à mes heures perdues.

Brodequin trouvé à Saragosse

Nous pouvons trouver, dans le roman magistral de Jean Potocki (1761-1815), Manuscrit trouvé à Saragosse, l'évocation épouvantable des effets irréversibles du Brodequin :

"Puis l'inquisiteur continua en ces termes : '[...] Mon cher fils : ne t'effraie point de ce que je vais te dire : on va te faire un peu de mal. Tu vois ces deux planches : on y mettra tes jambes, on les serrera avec une corde. ensuite, on mettra entre tes jambes les coins que tu vois ici, et on les enfoncera à coups de marteau. D'abord, tes pieds enfleront. Ensuite, le sang jaillira de tes orteils et les ongles des autres doigts tomberont tous. ensuite, la plante de tes pieds crèvera, et l'on verra sortir une graisse mêlée de chairs écrasées. Cela te Fera beaucoup de mal. [...] tu t'évanouiras. Voici les flacons remplis de divers esprits avec lesquels on te Fera revenir... Lorsque tu auras repris tes sens, on ôtera ces coins et l'on mettra ceux-ci, qui sont beaucoup plus gros. Au premier coup, tes genoux et tes chevilles se briseront. au second, tes jambes se fendront dans leur longueur. La moelle en sortira et coulera sur cette paille, mêlée avec Ton sang..." 

[J.Potocki, Manuscrit trouvé à Saragosse, Nouvelle édition intégrale établie par R. Radrizzani, Le Livre de Poche, 1993, p. 74 (coll. classique)]

D'aucuns trouveront cet extrait fort à leur goût. On se demande ce qui peut plaire dans l'évocation froide d'une souffrance terrible. L'esthétique de la violence, de la brutalité, trouve une place de choix dans le domaine de l'expression artistique. Et voici l'écho du Brodequin, quelque deux-cents ans plus tard, une expérience sonore cette fois-ci. Épouvantablement contrefaite. Brodequin regroupe ainsi des individus sortis de Knoxville, Tennessee. Il nous livre à travers trois albums un Brutal Death Metal dont la puissance résulte d'une Tension soutenue entre une caisse claire assassine et la lourdeur du reste des instruments, carbonisée d'un souffle de dragon.

Un chant sans variation ? Un souffle de Dragon, te dis-je.

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Tu aurez au moins  pu prendre un extrait de ma chronique de Festival Of Death

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je n'ai pas de signature et je vous emmerde.

J'aurais pu !

Sinon, ben, ....


Brodequin - Instruments of Torture [2000]
Ce truc me fiche en transe. Sérieux, c'est exceptionnel.

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Oui c'etait de l'humour. Enfin, je crois.

Tiens ca me fait penser que j'ecoutais Blaze Inside cette apres-midi :

- Putain, comment ça se fait que je connais pas ce truc ?!

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Je vais pas faire le super connaisseur :

Achete au pif (ou presque) pour trois fois rien. Du temps de TBT, genre 15 CD achetes pour 50 euros donc j'en mettais plein le panier chaque mois. Et autant j'ai eu des merdes autant ca, ca le fait bien.

Gorod - Transcendence (2011)

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Je connaissais pas du tout Brodequin, mais apparemment c'est un mythe ^^'

Ben disons que ce que j'ai écouté c'est très... rapide, mais aussi très linéaire au niveau rythme (et chant). Et pour moi ça joue en défaveur de la violence (ou peut être plutôt de l'intensité). Sinon je me mettrais un Last Days Of Humanity ^^

Après encore une fois je n'ai écouté que quelques morceaux au hasard.
Je viens d'ailleurs d'un trouver un qui calme la vitesse

Mais après j'aime bien, c'est sûr ça blaste

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Le belge est lourd certes, mais il est franc. Alors que quand le franc est lourd, c'est qu'il est suisse.

L'intelligence c'est le Seul outil qui permette à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur.

Nile - Annihilation Of The Wicked

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''Ouvre moi le chemin afin que je sorte et que je marche, moi qu'Anubis a recréé.''
Cette voix se fit entendre jusqu'en Phénicie, et glaça le sang des morts le long de sa route.