Les limites du cinéma sont pour moi les suivantes : lorsqu'un cinéaste fait de l'horreur (dans toutes ces formes) pour que le spectateur voit seulement l'horreur, c'est un peu du voyeurisme. Il n'y a pas de but précis, de messages claires derrière des images ou des paroles choquantes, le cinéaste dit par contre indirectement aux spectateurs naïfs que nous sommes "tiens, regarde ça ! n'est-ce pas atroce ? imagine la douleur ! imagine l'angoisse ! Que cela doit être terrible... !" etc., et j'entends par-là que c'est ce que veut dire la mise en scène au public des films comme SAW, Cannibal Holocaust, The Jungle, Hostel, etc.
Quant aux films à l'horreur dite "psychologique", il s'agit parfois du même voyeurisme. Un exemple con qui me vient à l'esprit, mais c'est toute la violence psychologique audiovisuel, même si il ne s'agit pas de cinéma, c'est la mise en scène des les séries de télé-réalité : dans l'émission Pascal le Grand Frère de TF1, la chaîne fait passer le message tout aussi humiliant que choquant "Regardez ces animaux ! se battre, se crier dessus, c'est Infernal ! Regardez cette mère pleurez car son enfant l'insulte régulièrement ! Regardez cet ado dont personne ne voudrait pour enfant, regardez-le s'enfoncer, se couvrir de honte, regardez-le !...". Dans le même genre de voyeurisme troublant, le film Baise-moi de Virginie Despentes se veut philosophique et décomplexé, mais c'est là aussi une suite sans fin d'humiliations publiques sans morale (soyez solide si vous voulez le voire)...
Par contre, je pense que le cinéma peut tout montrer : le beau, le moche, le bien, le mal etc. mais dans une mesure moraliste et/ou dénonciatrice, comme Requiem For A Dream, non seulement très bien tourné mais "utile". La violence plate physique et psychologique dans les films cités au dessus ne dénonce rien... et les limites sont là. Donc de mon point de vue, cela fait bien longtemps que le cinéma à dépasser ses limites.

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Je viens de constater l'existence de films comme The Green Elephant et Salo ou les 120 journées de Sodome et là vraiment la limite (je reste dans le cadre du GORE et de l'horreur) est dépassée. Des films chocs où le GORE Domine, Domine trop, vous écrasant face à des scènes atroces (nécrophilie, torture des plus extrêmes) et totalement gratuites la plupart du temps. Absence de scénarios bien entendu.
On parle des limites du ciné dans dix ans et à mon avis ça ne sera pas beau à voir.
A quoi servent des films comme ça? Cela reste un mystère...

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Watching. Listening. Reading. Writing.

" Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour "

Et puis les films SNUFF 102, PHILOSOPHY OF A KNIFE
beaucoup de critiques ont ete dites sur ses 2 films du style
"ils sont irregardables" , faudra que je mate ca

C'est sur la connerie humaine n'a pas de limite.

Sinon LA limite du cinema:
Le champ de vision humain

Clairement. Et plus les trucs diffusés au ciné et à la TV seront abrutissants (c'est de pire en pire je trouve), plus ce champ de vision va se restreindre. Ca fait peur pour les années à venir.

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Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !

Abrutissants pour qui? Pour ceux qui sont déjà abrutis, les autres s'en rendent compte visiblement, donc pas de Danger.

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je n'ai pas de signature et je vous emmerde.

Ça multiplie le nombre d'abruti, c'est ça le problème

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Welcome to the Desert of the Real

J'irais pas jusqu'a dire qu'ils sont nuls a chier, ou inutiles. De toute façon j'arive pas a voir ce genre de film, voir des gens se faire violer, et bouffer leur merde, non merci...
Par contre j'ai lu l'oeuvre du marquis : les 120 journées de sodome et il est clair que ça a aporté quelque chose a la literature, c'etait assez inedit pour l'epoque. Je suppose que pour le film c'est la meme chose, d'autant plus que pasolini, quoiqu'on en dise est un tres grand artiste.

Dans les films a la limite on peut aussi citer irreversible par exemple, la scene du viol est quand meme tres tres crue, quand au reste du film, tres violent avec ces plans de camera qui sont là pour filer la gerbe au spectateur. Mais malgré ce caractere Brutal, ce film est une pepite.

Donc des limites au cinema? Pas vraiment tant que des acteurs ne sont pas tués pour le tournage, je pense pas...

Effectivement il faut différencier l'oeuvre et le film mais bon après même le film reste limite... Cependant je ne juge pas si certains peuvent y trouver un certain plaisir, ba tant mieux pour eux...
à inventorofevil : putain philosophy of a knife je viens de mater un passage sur dailymomo et c'est ultra zarb' (putain le mec il se fait désintégrer en live j'ai halluciné!!!), et puis des scènes limites que je citerais pas...
Perso les trucs extrêmes comme ça c'est quand même chauds à regarder...
Je vais retourner au bon vieux La nuit des morts vivants, ça vaudra mieux pour moi...

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" Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour "

D'ailleur je rajouterais Nekromantik, Guinea Pig 1&2 qui vont loins aussi dans l'horreur mais qui sont sympa à matter
Si sa existe ces qu'il y a un public qui aime ce genre de films (comme ceux qui aiment les histoire d'amour à 2 balles) et après chacun ces goûts, si tu trouves ça trop osé, faut passé ton chemin hein..