Je vais diviser ça en décennie tiens (dans le genre j'ai que ça à branler et j'ai mes partiels sur les genoux

) :
années 80s : j'hésite vraiment entre deux... - Iron Maiden "Somewhere in Time" (1986) : le plus puissant, innovant à l'époque, révolutionnaire encore aujourd'hui, aux parties de Nicko McBrain hallucinante de puissance, au chant de Bruce n'ayant jamais été aussi parfait (les envolées de Caugh Somewhere in Time, l'agressivité de Sea of Madness, la perfection de Stranger in a Strange Land) et aux soli de guitares cultes à mourir (Wasted Years).
-
Helloween "Helloween+Walls of Jericho" (1985/86) : le départ inéluctable de la scène speed allemande, une agression bien plus présente et une agressivité hors du commun pour le style (le démarrage en trombe de Starlight, le riff d'ouverture de
Ride The Sky, la
Rage malsaine du break de Victim of
Fate).
Kai Hansen posait les bases de deux décennies de métal purement teuton, et c'est aussi indispensable que Maiden et Judas.
Années 90s : vache maigre du heavy, malgré une fin de décennie voyant l'arrivée du true métal et la renaissance du heavy, mais bon, sans contestation possible... -
Judas Priest "Painkiller" (1990) : comme le dit si bien Laurent, peut-être le disque le plus communautaire du métal, adoré des fans de heavy et thrash, et même des fanatiques du death, autant par sa violence purement métallique, ses soli cultes, sa double pédale omniprésente, son Rob
Halford hystérique (tous les morceaux...).
Années 00s : une décennie qui s'achève... -
Edguy "Hellfire Club" (2004) : la bande de Tobias Sammet parvient l'exploit de révolutionner le speed, de le rendre frais, inspiré, grandiose, hypnotique et de ne plus réussir à s'en défaire. Là où la vague true explore le prog ou manque d'inspiration,
Edguy a, avec cet album, sorti probablement le meilleur album de speed mélodique sympho depuis les Keeper de Helloween. Des lignes vocales agressives et hallucinantes de puissance (Mysteria, Under the Moon), des tubes à en mourir (
King of Fools, le magnifique
Down to the Devil et son refrain ultra percutant), des ambiances symphoniques magistrales (
Rise of the
Morning Glory, We Don't Need a Hero et son solo guitare/batterie superposé

) ou un monument épique que Tobias ne dépassera surement jamais (The Piper Never Dies, sombre, jouissif, étalant tout le style en dix minutes...).
Welcome to the Desert of the Real