SAW 5, que je n'avais encore jamais regardé! et bien...que dire ?
Oui,
SAW n'est plus ce qu'il était. Il est loin le temps des deux premiers volets, machiavéliques au possible et rejetant considérablement les valeurs et les normes de la psychologie humaine et horrifique dans un film. Il est également loin le temps où chaque image était un curieux mais fascinant mélange de terreur et de brutalité néanmoins nécessaire.
Maintenant, une certaine gratuité (notamment dans le 4) ont remplacé l'innovation des débuts. Ici, dans le cinquième, il ne va pas sans dire que les pièges ont gagnés en banalité, proche de Cube (les bombes dans les petites chambres...) même si certains restent hallucinants (le pendule, l'incroyable piège final, renvoyant aux débuts qui nous mettaient sur le cul !).
Ce n'est pas que le scénario est mauvais (comparé à ce que beaucoup ont dit) mais qu'il est simplement inutile. Tous ces éclaircissements sur les racines de john Jigsaw sont intéressants mais inventés de toutes pièces dans le sens où rien ne pouvaient laisser prétendre leurs existences au début (je doute que le scénariste du 1er s'attendait à un tel succès), et que le film n'évite pas certaines erreurs, particulièrement d'un point de vue temporel, relativement trouble.
On retiendra donc comme toujours ce plaisir de voir souffrir, cette fascination cruelle et immorale de l'absolue barbarie dont l'homme est capable lorsqu'il est acculé au bout de tout. Car si le quatrième opus perdait toute trace de psychologie (le 3e était pauvre aussi), celui-ci regagne également un sens plus profond, même si, encore une fois, tout ceci n'est créer que dans le but d'exister, et non d'être utile.
Aujourd'hui,
SAW est une licence...malheureusement...
Welcome to the Desert of the Real
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