citation :Gloryholl dit : Vu hier. PI de Aronofsky.
J'avoue être un peu déçu ... J'aime pourtant les maths. J'ai pas du comprendre le fond de l'histoire et pourtant j'avoue mettre un peu penchée sur la kabbale ... Un film qui me laisse perplexe. |
Je quote parce que ça va directement avec le film que j'ai regardé ce soir je pense...
Perso, j'ai trouvé "Pi" extraordinaire, et au final, on se fout complètement de comprendre ou non la kabbale. Aronofsky laisse une atmosphère, une perplexité au spectateur, un malaise constant, presque
Malsain, d'avoir touché à quelque chose de
Primordial sans savoir ce que c'est. La quête de cet homme, est bien peu comparé au chamboulement psychologique du personnage...
Justement, je m'attendais à vivre un peu la même chose ce soir avec ça :
Enter
The Void 8 ans après le géniallissime, ultra violent et ahurissant "Irréversible", ce Gaspard Noé aura fait couler beaucoup d'encre, et j'avais
Hate de voir ce que pouvait donner un film comme si on était mort, ou sous champignon, le tout à la première personne. La bande annonce m'avait alléché...
Pourtant, je serais tenté de faire la même blague que certains ont fait pour le dernier
Dark Tranquillity ("We Are the Void"), car en effet, c'est de vide qu'est fait ce film pour moi.
Du creux, une coquille désespéremment vide qui ne trouve à peine de consistance que dans un visuel expérimental, original certes mais ne déservant absolument rien. Aucun scénario, aucune histoire, aucun intérêt si ce n'est les pérégrinnations d'une âme qui ère dans la ville...
Alors ça aurait pû être extraordinaire si Noé y avait ajouté la violence, l'aspect viscéral et dégueulasse de Irréversible qui parfait, dans ses plans, sa musique ou son fond, te donnait presque envie de mourir. Ici, je me suis juste fais chier à mourir et les 2h39 furent une véritable torture (je vous jure que j'ai lutté).
Enter
The Void souffre pour moi de ce
Syndrome de l'expérimentation pour expérimenter et non pour servir une oeuvre. On cherche à être original sans faire preuve d'une démarche naturelle et ici, je trouve que ça se sent complètement.
Du cul, beaucoup de cul et de la drogue...
Si j'avais fais le parallèle avec Pi, c'est parce que je l'ai trouvé génial et que Glory fut déçue...et c'est l'inverse avec Enter the Void.
Ce qui prouve bien que les grands réalisateurs et les grands films sont sans doute les plus controversés.
Pi a fait date dans la carrière de Darren, même s'il reste dans l'ombre du mythique
Requiem for a Dream...Enter
The Void Fera surement date...mais ce sera sans moi.
Welcome to the Desert of the Real