). Alors ouai, surement que j'attendais une chose dans la même veine que ses précédents. Mais même, après la projection, j'ai essayé de prendre du recul, prendre le film comme il était quoi, tu peux pas reprocher à Miyazaki de ne pas avoir mis d'éléments fantastique, ce film n'est pas faire pour ça. Et du coup, ce n'est qu'après que j'ai eu vent de la véracité des vies montrées à l'écran, et surtout de l'aspect très personnel de ce film pour Miyazaki. Mais même en y réfléchissant, je le trouve toujours raté, rien à faire. Je me suis fait royalement chier. Miskatonic dit : 12 Years a Slave Le moins que l'on puisse dire, c'est que Steve McQueen n'est pas un manche de la mise en scène : réa parfaitement maitrisée, narration stylisée, direction d'acteurs impeccable. Un film sur l'esclavage, la malchance, la survie, l'Amérique... bâtie sur du sang. Une scène très intéressante, lorsque des esclaves noirs en fuite tombent sur des amérindiens : passage de relais, deux massacres à l'arrivée, l'un humain, l'autre psychologique. Grand film sur un épisode que l'on croyait ultra connu de l'histoire, mais qui grâce à Steve McQueen prend une dimension plus réaliste, plus intimiste, presque alternative tant le sujet du film, un homme noir libre d'un état du nord se fait kidnapper par des sudistes esclavagistes, se montre si rare au cinéma. Tout juste on regrettera qu'à un cinéma d'auteur revendiqué, parasite parfois des relents de grosses Prod hollywoodiennes, avec ses personnages manichéens et ses violons appuyés. On en sort pas moins la gorge serrée et l'oeil humide devant cette histoire hors du commun basée sur l'autobiographie de Solomon Northup. |