Détrompes toi
En fait, ça peut paraître étrange mais j'ai eu la sensation d'être dans un bouquin de Stephen
King un bon moment dans le film, notamment d'un point de vue des personnages.
Ouais les gamins sont pas beaux, ce ne sont pas des têtes à claques ou des micros gosses de riches et c'est ça qui les rend si attachants et "réalistes". On se croirait dans le "club des ratés" entre le réalisateur en herbe un peu obèse, le timide tout maigre, le binoclard et celui qui semble avoir les rails du chemin de fer greffé sur ses dents.
Je trouve aussi que ce film résonne comme un certain hommage à une innocence perdue de l'enfance, de "leur" enfance à eux, il y a encore 20 ou 30 ans, quand les gamins s'émerveillaient de faire un film, qu'ils y croyaient à fond, qu'ils savaient encore rêvé et où posséder une caméra était encore quelque chose de spécial.
Je ne pense pas que ce soit anodin de mettre l'enfance au premier plan et tant l'adulte au second (même le père du gosse principal reste beaucoup derrière et ne fait pas d'actes héroïques) et là encore, je ressens ça comme un Stephen
King (et quand je vois sur la copie d'un gosse le nom d'un personnage de
King, je me
Dis qu'en fait, c'est peut-être que Abrams aime cet auteur

).
Côté scénario, il ne faut mieux rien dire sinon ça serait rapidement spoilé et je dois dire qu'on a pris du plaisir avec Glory a découvrir de A à Z un film dont on ne savait finalement que les 10 premières minutes (le secret avait été bien gardé même si ça ne durera plus longtemps...).
Et les effets spéciaux, la scène d'ouverture est grandiose avec ce train qui déraille et les explosions gargantuesques que cela représente...il manque peut-être (pour toi
Amon, j'y ai pensé

) une scène finale du même acabit, le film finissant finalement assez vite, mais ça ne m'a personnellement pas dérangé.
Donc oui j'ai aimé, même si la patte Spielberg est bien perceptible...un hommage à l'innocence de l'enfance...et quelque part, en 2011, c'est un signe fort.
Welcome to the Desert of the Real