Pas d'exultation excessive jeune homme. Si tu Dis une énormité niveau cinéma et que quelqu'un te remet en place je laisserai faire (dans la mesure au ça ne vire pas aux insultes ). Je n'ai pas un tempérament extrêmement bienveillant alors ne voit pas dans mon intervention une once de bonté. C'est juste que mon boulot c'est de faire en sorte que ça se passe bien ici et je ne tolérerai pas que quelqu'un vienne en titiller un autre parce qu'ils se sont pris la tête sur un autre forum.

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A Most Violent Year


Après l'excellent Margin Call et l'impressionnant All Is LOST, J.C. Chandor revient en nous plongeant cette fois dans l'hiver New-Yorkais de 1981 et suit les déboires d'un immigré tentant de se faire une place dans le terrible marché du pétrole tout en luttant pour conserver son intégrité.


Je l'attendais celui-ci, je l'ai trouvé réussi mais un cran en-dessous de ses précédentes œuvres. Pourtant le cadre est sublime, New-York est filmé comme rarement, certains plans larges plus contemplatifs sont magnifiques et assez originaux avec une lumière des plus soignées. Sur un rythme lent et tortueux, c'est une vue d'ensemble qu'il nous propose par touches, du bas de l'échelle à son sommet.

Oscar Isaac confirme, même si sa performance m'a trop fait pensé à du Pacino dans ses gimmicks sans en atteindre le charisme. Chastain reste un peu en retrait également, c'est vraiment le réal et New-York qui occupe le premier plan.


Observateur attentif aux interventions rares mais précises, Chandor nous délivre un bien bel objet à l'ambiance réussie qui me laisse pourtant un arrière-goût désagréable, non d'inachevé mais de fleuve trop tranquille qui aurait mérité quelques rapides ou remous pour transcender la linéarité de son scénario.

Vu Whiplash aussi.
Très Intense en effet, et le réalisateur ne trompe pas en citant Full Metal Jacket. Même si j'ai trouvé certaines péripéties assez prévisibles. Cela m'incite à regarder la série Oz.

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Vous n'êtes pas obligé de me croire, cela dit...

T'inquiète pas, je cherchai pas les noises, c'était une touche d'humour

Et je Dis pas trop d'énormités sur le ciné (pas trop ne veut pas dire pas du tout ), tout bêtement parce que je parle pas des films que je connais pas et si je m'en souviens mal, je prends des pincettes !

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Il n'y a pas de réussite facile, ni d'échec définitif - Marcel Proust

Souvenirs de Marnie

Encore un beau film d'animation des studios Ghibli, avec son lot de poésie, de belles images et de moments touchants.
Pas une claque à la Miyazaki mais un très bon moment.

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Purée, faut aussi que j'aille le voir celui-ci.

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Words and music. My only tools. Communication.

J'y allais en mode braquemard laser, j'suis ressorti avec la demi-molle. La mayo n'a pas pris.

Sur un film comme ça, centré sur une relation prof/élève, qu'est ce qu'il peut bien y avoir d'autre autour pour faire un grand film ? Bah là, pas grand chose.
L'histoire est au final très moyenne, les relations familiales sont vite bouclées le temps d'un repas, la relation avec la petite copine c'est affreusement creux et banal, pas franchement très intimiste tout ça (pas de narration à la 1è personne en voix off par exemple, le truc qui aurait bien aidé à se mettre dans la peau du gamin, mais bon c'est pas mon temp... euh mon film héhé).
J'ai pas du tout aimé la direction d'acteurs sur les scènes de dialogue "hors musique", pas beaucoup de subtilité à ce niveau là (la scène où le mec téléphone à sa meuf, putain que c'est niais, ou encore la scène où Fletcher annonce la mort de l'autre, j'ai trouvé qu'il joue super mal).
Et même pendant les cours/répèts, où il gueule comme un putois, pas de charisme, il ne fronce pas les sourcils, il n'exprime pas grand chose, il braille et il est chauve, c'est tout. Le summum j'ai trouvé, c'est quand il Balance carrément un tom d'énervement, totalement irréel. La comparaison avec Full Metal Jacket n'est pas justifiée pour moi, bien que y'ait quand même 2 ou 3 répliques insultantes bien senties qui m'ont fait sourire. Ce mec là, je le mettrais dans d'autres rôles, mais pas dans celui de Fletcher.
Reste les scènes "de batterie", là ouais, gros Taf de cadrage et de montage (même si j'ai pas trouvé non plus les éclairages si terribles), ça c'est cool, mais au final sur 1h45...
La scène finale en est le bon exemple : sur le plan instrumental pur c'est très bon, mais tout le déroulement de la scène est bidon (j'me lève, je reviens, je coupe la parole, et les mimiques nazes de Fletcher, pas non plus de reprise du groupe quand le solo est enfin terminé, ah bah non le réalisateur en a décidé autrement... complètement incohérent tout ça...).
Bref, il y a toujours eu un élément venu me gonfler et me faire sortir du truc.
C'est pas une mega-daube non plus hein, mais voilà, déçu.

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Made it, Ma ! Top of the World !

A droite les brebis, à gauche les chèvres

Let's Go Celtics - RIP Bill Russell

Les Nouveaux Sauvages

Un film sur le craquage, simplement ! Six histoires s'enchaînent, dont le Seul dénominateur commun est la réaction parfois excessive qu'on peut avoir face aux évenements, et dont les conséquences s'accumulent, sans que l'on puisse avoir de prises sur elles. J'ai passé un bon moment, je trouve par contre les échos que j'en avais eu sans réelles justifications. Tordant,hilarant, jouissif, le film ne l'est pas vraiment. On à beau rire devant le film, le rire est jaune, et au final seules quelques histoires ont un aspect comique.
Alors si vous cherchez une comédie à voir en famille, passez votre chemin. Pour les autres, s'il n'est pas exceptionnel dans sa globalité, le film vaut néanmoins le détour pour les troisième (Duel is back !) et derniers tableaux, que j'ai trouvé assez supérieurs aux autres.
Du coup, un bon film, mais pas vraiment celui auquel je m'attendais.

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Bouh !

Phoenix


Christian Petzold le réalisateur de Barbara (2012) revient avec le même couple d'acteurs (Nina Hoss et Ronald Zehrfeld) pour nous conter une histoire tragique et bouleversante. Malgré sa lenteur voila un film réalisé avec beaucoup de finesse et d'intelligence, superbement interprété que l'on oubliera pas de sitôt..

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Nelly, une survivante de
l'Holocauste revient chez elle sous une nouvelle identité. Elle découvre
que son mari l'a trahie...

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Imitation Game

Sympa. Bien joué, même si au début le jeu de Cumberbatch rappelle fortement Sherlock, le personnage devient de plus en plus humain. Desplat est toujours très bon dans sa musique, même si des fois elle ne colle pas totalement à l'ambiance (peut être un peu trop onirique). Le gros défaut c'est la mise en scène, sans originalité, et le rythme du film est assez maladroit, qui faire paraitre le film plus long qu'il ne l'est.

Mais un bon moment quand même (centré sur les travaux d'Enigma uniquement par contre).

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Le belge est lourd certes, mais il est franc. Alors que quand le franc est lourd, c'est qu'il est suisse.

L'intelligence c'est le Seul outil qui permette à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur.