Pour les amateurs d'Astra, sachez que leur second album sorti en 2012 et intitulé The Black Chord est également une pépite de space prog. Certains le préfèrent même au premier album car il est plus concis, ne durant que 47 minutes contre 79 minutes pour The Weirding. Pour ma part c'est bien le debut album qui a ma préférence. The Weirding : 19/20 - The Black Chord : 18/20. 

Sinon, pour ceux qui s'intéressent à Morte Macabre et son creepy-putrid-dark-prog si prenant, voici quelques liens vers les thèmes originaux, bien connus des fans de films d'horreur :

Frayeurs / City of the Living Dead : https://www.youtube.com/watch?v=gWd6_jIT3EM

L'Au Delà / The Beyond : https://www.youtube.com/watch?v=aLxQ990qR_o

Rosemary's Baby : https://www.youtube.com/watch?v=7wRNX94fU94

Blue Holocaust / Beyond the Darkness : https://www.youtube.com/watch?v=8-Q-8frJotg

Cannibal Holocaust : https://www.youtube.com/watch?v=GCYndZn6wuk

The Tangent - Proxy

Le morceau-titre qui ouvre l'album sorti en 2018.
The Tangent c'est le projet d'Andy Tillison, vieux progueux, claviériste-chanteur de son état (vocalement il a du Ian Anderson ce monsieur, physiquement aussi si on remonte le temps ), et qui avait monté un one-shot bien garni, avec notamment des membres des Flower Kings, et David Jackson, le fameux sax de VDGG.
En guise de one-shot, ils en sont au 10è album...
 

krakoukass56 dit :

Yes - Machine Messiah, le morceau d'ouverture de Drama (1980)

Une bonne petite dose de lourdeur en intro (le plan revient en milieu de morceau), pas forcément habituel chez Yes, très bon !
Je ne connais pas le reste de l'album, mais à l'oreille on est plutôt sur le Yes de la 1è moitié des 70's, très prog et inspiré. Ce qui me surprend un peu, dans la mesure où l'album est coincé entre un Tormato ni très inspiré ni franchement mémorable, et le fameux 90125 qui changea pas mal la donne (mais que perso j'adore aussi). 

Je me replonge dans du Yes en ce moment. Et je te confirme que Drama est un excellent album. Et en effet, un peu inattendu car d'une, il succède à des albums pas folichons bien que pas mauvais, et d'autre part le groupe a vu partir son clavieriste Wakeman et son chanteur Anderson juste avant sa mise en chantier (ou pendant je ne sais pas bien) au profit de deux types venant de la synth new wave. Et contre toute attente, on a effectivement un album terrible, riche en technicité et doté de purs moments de bravoure. Certes, c'est plus accessible que Close to the Edge ou Relayer, mais putain la basse de Squire est géniale et l'album recèle de riffs heavy inhabituels comme tu le soulignes sur ton morceau posté.

Eloy - Ocean

Album concept sur la naissance, l'age d'or et la destruction d'Atlantis. La ville mythique et idéale décrite par Platon soudainement détruite par les eaux. Ce mythe est encore aujourd'hui sujet à de nombreuses spéculations. Mais il est fort probable que le mythe d'Atlantis reflète la catastrophe de l'éruption de Santorin en mer Egée à l'époque de la civilisation Minoéenne. Eruption catastrophique qui aurait engendré un tsunami engloutissant nottament la ville d'Akrotiri mais sans doute bien d'autres également. Cette catastrophe peut être considéré comme le début du déclin de la civislisation Minoéenne, qui à l'époque était en avance sur son temps et dominatrice sur tout l'Est de la Méditerranée. Bref, une histoire tragique, et très bien retranscrit ici dans cet album. Rien de révolutionnaire musicalement. C'est très planant avec de longues plages de synthé, un chant doux et une basse bien ronde. 

Puisque personne n'en parle, je vais causer brièvement de mon groupe préféré : ANGE.

Cette année, ils fêtent leurs 50 ans d'existence via une tournée qui malheureusement a dû être écourtée pour les raisons que l'on sait.

Découvert juste l'an dernier pour ma part mais depuis, j'essaie de rattraper mon retard en achetant/écoutant leurs albums dans l'ordre de leur parution.

Dans les années 70, y a pas à chier : Par les Fils de Mandrin mis à part, tous leurs albums sont jouissifs au possible :

Ces cinq albums là, il m'est aujourd'hui impossible de m'en passer. Tout simplement.

Chacun a son propre univers, ses ambiances mais toujours avec la patte rapidement identifiable du groupe.

Dans les années 80, le groupe a commencé à s'acoquiner avec son époque, rendant son son plus rock sur certains albums, voir rock FM/hard rock/New wave sur d'autres afin de s'inscrire dans l'ère du temps, oubliant par moments l'aspect progressif dans leurs compos.

Clairement pas la meilleure période en ce qui me concerne. Non pas que des albums comme Vu d'un Chien, Moteur!, La Gare de Troyes, Fou! ou Egna soient foncièrement à chier, mais ils manquent clairement de titres forts aptes à rattacher les wagons avec leurs sorties de la décennie précédente.

Pour les avoir vu sur scène cette année, on passe un moment juste magique en concert.

Christian Décamps est juste poignant lorsqu'on l'écoute, même si le fiston Tristan reprend de plus en plus de titres et devient petit à petit le frontman de demain pour le groupe. Derrière les futs, Benoit Cazzulini est impressionnant, j'adore ce batteur ! Aux côtés de Thierry Sidoum derrière sa basse, la section rythmique angélique envoie du rêve. Mais faut également compter sur ce fabuleux gratteux qu'est Hassan Hadji, toujours souriant, en parfaite osmose avec le public qui le lui rend bien. C'est un grand fan de Jimi Hendrix pour lequel il revisite le répertoire aux côtés de son autre groupe, Band of Gypsies.

Hâte de les revoir rapidement sur scène !

Clair qu'ils ont leur identité mais pour ma part je n'aime pas du tout leur style. Dès que le mec se met à chanter, ou plutôt déclamer comme un page au moyen âge, ils me perdent. Les paroles prennent trop le pas sur les instruments, qui eux réservent parfois de bons passages progressifs et planants. Mais le chant putain, le chant... Et puis trop de vide dans leur musique, pas au niveau inspi bien sur, mais au niveau place des instruments dans l'espace sonore. J'avais trois albums en vinyle d'eux, je les ai refilé : Le Cimetière des Arlequins dont j'adore pourtant l'artwork même s'il donne l'impression de ne rien avoir à voir avec la thématique de l'album, ainsi que Les Fils du mandarin et Guet-Apens. Vraiment pas pour moi ce groupe.

Ange, c'est un peu comme avec Magma. Y a pas 50 réactions possibles en fait. T'aimes (voire adore) ou pas du tout.

Justement, Magma moi j'ai du mal. Et d'ailleurs, je sais qu'il y a une guéguerre (la guéguerre de 50 ans, mouarf !) entre une frange de fans d'Ange et une de Magma. Ils se tirent régulièrement sur le haricot pour savoir qui a la plus grosse : Ange est meilleur que Magma ! Non, spa vrai, c'est l'inverse !

Perso, je reconnais bien volontiers qu'Ange n'a pas une disco exemplaire sur toute son existence. Franchement, les années 80 ne sont pas ce qu'ils ont fait de mieux. Mais depuis ça va mieux et leur petit dernier là, Heureux sorti en 2018, c'est une tuerie. Ca fait longtemps qu'un album de rock prog' ne m'a pas botté autant.

Magma, je pense qu'ils ont une discographie qualitativement parlant plus clean. Mais juste que je pige pas un brôle de leur zique. Je trouve ça pas naze, mais hermétique selon mon ressenti.

Si jamais un über fan de Magma passe dans le coin, je serais intéressé d'avoir son ressenti à lui.

J'ignorais cet antagonisme Magma / Ange. Ils n'ont musicalement rien à voir je trouve, si ce n'est d'avoir chacun une identité marquée et d'être les deux groupes de "prog" français les plus connus des 70's. Sinon, sans être un grand fan de Magma (je n'ai que deux compiles d'eux), j'aime assez. C'est ultra technique, ça joue grave et ça m'embarque régulièrement. Je trouve ça même presque evil par moments. Je les avais vu au Fall of de 2017, sous la pluie. C'était assez saisissant, presque hypnotique.

Je pense que je me pencherai sur Magma un de ces 4. Magma, c'est tout un univers à eux qui est développé, un peu comme Voïvod dans un autre registre mais en gros, c'est l'idée quoi.

Faut juste que je trouve LE point d'entrée, l'album qui permette une meilleure assimilation ou qui facilite les choses pour rentrer dans leur univers quoi.

Du coup, ouaip, un best of, pourquoi pas.