Discussions sur le Metal >> Hellfest 2014
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Mercredi 25 Juin 2014 - 15:58:54

Je ne sais plus qui parlait de Borgne. J'avais découvert le groupe quelques jours avant le festival et quand j'ai appris le retrait de Mgla j'ai fait "raah ça fait chier" et quand on m'a dit "c'est Borgne à la place" je me suis dit "cool comme ça je verrai ce que le groupe vaut sur scène". Et j'ai vu. Malgré les problèmes du bassiste avec son instrument au début, ça a été une super prestation.



Mercredi 25 Juin 2014 - 16:01:10




citation :
Impnaz100 dit :
D ailleurs sur Angel Of Disease de l'album Covenant c'est bien Azaghtoth qui chante non?


Non, il a juste écrit les paroles, c'est sur Invocation of the Continual One (Formulas Fatal to the Flesh) qu'il chante.




Mercredi 25 Juin 2014 - 16:05:44

Ok merci


Mercredi 25 Juin 2014 - 16:07:10


citation :
Darkkeeper dit :
Je ne sais plus qui parlait de Borgne. J'avais découvert le groupe quelques jours avant le festival et quand j'ai appris le retrait de Mgla j'ai fait "raah ça fait chier" et quand on m'a dit "c'est Borgne à la place" je me suis dit "cool comme ça je verrai ce que le groupe vaut sur scène". Et j'ai vu. Malgré les problèmes du bassiste avec son instrument au début, ça a été une super prestation.



Pareil. J'ai fait des pieds et des mains pour avoir le Samedi juste pour Nile et Mgla car j'aurais adoré voir ces derniers défendre en live leur dernier opus. Ça m'a incroyablement fait chier de voir qu'ils avaient annulé mais Borgne à très bien rattrapé le coup. Disons qu'ils m'ont remplacé une tuerie annoncée par une belle surprise


Mercredi 25 Juin 2014 - 16:09:22

Par contre pour le concert d'Emperor en revoyant l'enregistrement sur Arte je trouve que le synthé ressort super bien alors qu'en vrai sur certains passages j'avais du mal à l'entendre, je le percevais à peine, camouflé par les autres instrus. Je sais pas si d'autres ont eu aussi cette impression?


Mercredi 25 Juin 2014 - 16:11:34

C'est vrai que je l'entendais surtout lors des intros, après pendant les morceaux je trouvais que c'était plus difficile.


Mercredi 25 Juin 2014 - 16:14:04


citation :
Raghnaar dit :
Nile : je n'y suis pas resté longtemps, j'ai trouvé le son à chier, et c'est de toute façon ce que je craignais. Du "boum boum boum" non-stop.


Il y avait aussi Dark Angel qui faisait Poum tchac poum tchac....

Vendredi :

*Impiety

Commencer un festival par Impiety, c’est un peu comme se prendre un Klaxon dans les feuilles dès le réveil : ça pique un peu… Mighty Impiety !

Je constatais déjà depuis longtemps (à part le hors sujet Worshippers of the Seventh Tyranny), que le combo de Singapour avait tendance à lorgner du côté de Angelcorpse, c'est particulièrement vrai sur les dernières sorties avec une batterie épileptique. En live c'est encore plus flagrant, en fermant les yeux on peut s'imaginer facilement avec Laureano / Palubiecki / Helmkamp sur scène.
De la conviction, de la haine, de la précision : parfait.

*Satan
Ayant déjà vu Blockheads 15 jours auparavant dans une petite salle, je fais le choix de la Mainstage pour regarder ce vieux groupe culte de Heavy anglais  dont je connais vaguement quelques morceaux glanés à droite à gauche.
Vu la gueule du chanteur, plutôt usé par les années (et certainement d'autres trucs dont on ne dissertera pas trois heures), ça ne met pas vraiment en confiance, et pourtant le bonhomme assure grave, montant dans les aigus comme un jeune de 20 ans et chantant avec justesse tout du long.
Musicalement, pas mal de morceau du set (dont beaucoup tirés de Court in the Art et Suspended Sentence leur deux albums les plus anciens), tendent presque vers le Speed tellement les vétérans y mettent de l'énergie.
THE découverte du festival en ce qui me concerne.

*Gehenna
Putain la tuile, l'erreur simultanément de casting et de set list....

Déjà quand on est coincé entre Impiety et Destroyer 666, on essaie de se tenir pour ne pas avoir l'air ridicule, et entre le nouvel album de grande qualité, leur période Black Metal (voire Black / Death sur Adimiron Black) sans concessions et les albums plus atmosphériques des débuts, il y avait de quoi nous sortir une set list implacables !
Et bien non, Sanrabb et ses collègues ont décidé de nous refourguer tous les vieux trucs mous du genoux des débuts du groupe, statiques à la limite du pathétique. Il paraît que sur la fin ça s'est animé un peu, mais la première partie du set était si éprouvantes que j'étais déjà parti boire un pichet.

*Deströyer 666 / MOD
J'ai hésité, mais finalement j'ai finalement opté pour les blackeux au détriment des Crossover thrashers de MOD. Je décide quand même de regarder deux titres vite fait avant de bifurquer sous la Temple. La claquasse reçue, le son à décorner des bœufs et le chant monstrueux du gros Milano me fait presque retourner ma veste, et c'est de justesse que l'appel des loups australiens est le plus fort.
Heureusement je n'ai pas à regretter ma décision, Deströyer 666 c'est la classe, leur Black / Thrash à la fois épique / puissant et avec une pointe de rock'n'roll est parfait.
Il me semble qu'ils ont terminé par Black City Black Fire, mais j'étais déjà occupé à traverser le chapiteau pour me placer devant pour :

*Hail Of Bullets
On ne va pas s'éterniser vu qu'un concert des hollandais se passe toujours de la même façon : un Death old school guerrier qui nous plonge dans la mitraille et dans la boue et un Ordered Eastward final sous les ordres d'un colonel van Drunen (for president) toujours aussi charismatique et souriant.
A signaler un petit Pour le Mérite histoire de contenter le public français, pour le reste c'est comme d'hab : parfait.

*Nocturnus
Le problème des groupes techniques, c'est que ça nécessite un putain de bon son, chose assez aléatoire sous la Altar, et là on avait du mal à entendre correctement les guitares, ceux qui ne connaissaient pas les morceaux du groupe n'ont pas du comprendre grand chose.
Dommage aussi que le groupe de Mike Browning concentre sa set list sur les morceaux de The Key, on aurait aimé un petit Subterranean Infiltrator.
Un show sérieux, mais pas transcendant.

*Iron Maiden
Je n’ai pu voir que 5 morceaux car j’ai du m’absenter du site suite à un impératif personnel (je vous vois venir avec vos insinuations à la con, mais il ne s’agit pas d’un problème de transit intestinal), mais ce que j’ai vu m’a semblé très convaincant avec des musiciens concernés et un Bruce très en voix arpentant la scène en courant comme dans les années 80 (enfin, en courant un peu moins vite pour être honnête).
J’ai pu écouter ensuite quelques titres de loin, certains très attentivement comme Seventh Son of A Seventh Son.
Scream for me Hellfest !!!!!!!

*Death to All
Ca avait bien démarré avec un Flattening of Emotions dévastateur et une série de titres cultes tirés d’un peu toutes les périodes du groupe : Pull the flug, Zombie Ritual, Spiritual Healing, mais au fur et à mesure tout s’est étiolé. Déjà, des problèmes de guitares ont gâchés le truc, puis on aurait dit que les musiciens n’étaient pas si concernés, un peu comme un simple groupe de reprise qui récite sa copie… Soyons lucide : c’est un peu ce qu’est Death To All, et le fantôme de Shuldiner rodera à jamais.

*Septic Flesh
Un set basé exclusivement sur la période récente du groupe. On a eu droit pèle mêle à l’atmosphérique The Vampire of Nazareth, le violent The Great Mass ou encore à un Persepolis titanesque.
Mais la surprise du chef c'est la présence de pas moins de trois nouveaux et très bons titres, dont Order of Dracul qui fracasse carrément les dents et renvoie dans les cordes pas mal de groupes de pur brutal Death.
On notera que Sotiris a un jeu de scène très théâtral, une attitude impériale et toujours sa putain de dragonvoice à faire pâlir Smaug.

Le choix des sample et des voix claires enregistrées est une très bonne décision à mon sens, cela évite les cacophonies sur scène de certains groupes qui essaient à tout prix de retranscrire les parties vocales du studio, sans y parvenir… Au lieu de ça, Septic Flesh se concentre sur les missions premières et les instruments primordiaux, délivrant un péplum musical puissant, terminant sur l’outro de Five Pointed Star avec trompettes et tambours de guerre.

Un petit mot sur la discussion qui a suivit le concert avec un pote : un concert des grecques c'est toujours l'occasion de voir une nuée de tafioles ou de matheux à lunettes qu’on ne voit jamais pour les autres groupes de Death Metal.


Samedi :

*Mercyless
La dernière fois que j’ai vu la formation de Max Otero, c’était en 1997 et les mecs étaient à la rue complet, proposant des albums studios pourris et des prestations scéniques pitoyables, ils ne savaient même plus jouer aucun titre des deux premiers albums cultes.Là, ils ont retrouvé la foi depuis leur reformation, Unholy Black Splendor leur nouveau disque est d’ailleurs un retour aux sources salvateur. Le public était hélas clairsemé à cette heure matinale.*Temple Of BaalIl est loin le temps où les parisiens jouaient du trve Black Metal à la Darkthrone, désormais TOB évolue dans un registre mi black, mi Death, et sur scène alterne riffing et ambiance, tabassage et hommage à Satan, le tout avec conviction.
Sympa et fort bien exécuté, à l’image de leurs deux derniers skeuds.

*Supuration
Un concert étrange, à l’image de leur musique. Ils étaient en avance sur leur temps il y a 20 ans et ils semblent toujours l’être. Un public calme mais attentif, voire littéralement subjugué
Grosse maîtrise des chants clairs et occupation parfaite de la scène.


*Incantation
Un petit mot sur Trollfest qui joue juste avant, groupe faisant penser à du Patrick Sébastien qui chante en norvégien sur de la guitare saturée…
Déjà, je fut étonné de voir débarquer John mc Entee sur scène avec un T shirt Disabled, bel hommage à la scène UG française des 90’s. Les ricains ont concocté une set  list vraiment violente, avec plusieurs morceaux de Diabolical Conquest, notamment un Shadow of the Ancient Empire monstrueux, et bien sur quelques offrandes des deux excellents derniers albums.
Même si mc Entee paraît parfois un petit peu emprunté au niveau du chant, la claque est là, avec un Kyle Severn au top de sa forme derrière son kit et qui ne semble pas trop affecté par son départ de Acheron. The Ibex Moon pour finir d’enterrer les têtes qui dépassent encore et le tour est joué.

*GorgutsTout comme Ulcerate le lendemain : un groupe que j'aime beaucoup en studio mais qui me laisse de marbre en live. C’est trop compliqué, faut être dedans, avoir fumé des blases ou un truc comme ça… J’ai tout de même jeté une oreille de dehors lorsque vers la fin ils ont balancé des titres plus directs de Considered Dead et Erosion.
Pensée pour une copine, forcée dans le même temps de se taper le show de Status Quo suite à un pari perdu.

*Tsjuder
Putain de claquasse.
No synthetizers, no female vocals, no fucking compromises, leur slogan leur va comme un gant.
Le truc de fou sur Mouth of Madness et sur Ghoul j’étais carrément en transe.

*Brutal Truth
-Brutal Truth, ils ont sorti un truc potable depuis le monstrueux Extreme Conditions ?
-Non non.
-C’est bien ce qui me semblait, on va boire un coup alors ?
-Oui, bonne tournée d’adieu les gars, on va s’en jeter une.

*Nile
Décidément, cette année avant chaque groupe de Death culte sous la Altar, l’organisation avait calé un combo pouet pouet sous la Temple. Ainsi après Trollfiotte juste avant Incantation, c’est Eluveiturlututu qui fait danser les gens au rythme du pipeau avant Nile.

C’est un Karl Sanders souriant (tout arrive) qui investit la scène, mais ce dernier a désormais laissé la place de meneur à Dallas Toller Wade, c’est ce dernier qui communique le plus avec le public, les incitant à hurler avec leur « Death Metal voice ».
Pour ce Hellfest, Nile a balancé un set vraiment direct et brutal, Sacrifice unto Sebek, Cast Down the Heretic, Utterances of the Crawling Dead, The Blessed Dead, Kafir, et même Smashing the Antiu tité du tout premier album Amongst the Catacomb of Nephren-Ka (j’aurais réussit à placer le nom de mon groupe sur ce report) Le tout avec un gros son. Les deux morceaux du nouvel album sont également passés comme une lettre à la poste.

Black Seeds of Vengeance était la fin parfaite avec le refrain final repris en cœur par le public.
Bien sûr, les fans comme moi regrettent un peu l’absence des mythiques pavés que sont Unas the Slayer of the Gods ou The 4 the Arra of Dagon, mais pour cela il faut les voir en tête d’affiche avec un horaire de plus d’une heure.


*Carcass

Plusieurs raisons font que je n’ai regardé que 4 titres
1 J’ai déjà vu les anglais plusieurs fois.
2 Ils ont joué mon morceau préféré d’entrée de jeu (Incarnated Solvent Abuse)
3 Jeff Waker piaillait beaucoup trop entre les morceaux. « Are you fucking Drunk ? Cause i’m fucking drunk » Effectivement, on avait remarqué...4 Je trouve le dernier album largement surestimé, les mags et les webzines en ont fait l’album Death de l’année 2013 alors que les offrandes de Blood Red Throne, Suffocation, Master et Sulphur Aeon l’enterrent allègrement.5 J'étais tout derrière au début du set et je me sentais pas de jouer des coudes pour arriver bien placé à cinq minutes de la fin du set.
6 Un putain de mal de dos qui a finit de me convaincre de rentrer au camp de base.


Dimanche :

*Obliteration
Nous devions retrouver Blasphererion là bas, sans quoi je ne pense pas que j’aurais fait le déplacement. Je trouve le Death / Black de ce groupe assez quelconque, des morceaux bateaux, des rythmiques interminables qui se veulent hypnotiques j’imagine, raté.

*RepulsionLa guerre.Les pionniers du Grind / Death / Crust ont tout arraché. Le son n’était pas extraordinaire mais peu importe, c’était pas le plus important. Je me suis même jeté dans le pit vu comme j’étais pris par la folie du set, un pit relativement calme, je m’attendais à me faire secouer, même pas, la chaleur ramollie les gens.

*Unleashed
Unleashed, c’est du sûr en live, rien d’extraordinaire mais toujours la pêche.
On notera parmi les titres joués, un To Asgard we Fly entraînant et un Fimbulwinter décapant.
Hedlund, qui a du se mettre un litre et demi de bière pendant le set, adore trinquer avec son public, il sait comment se le mettre dans la poche : “My warriors screams for me, Death Metal victory !” Un final remuant avec un Before the Creation of Time attendu comme le messie, et c’est marre.
Comme tous les vieux deathers, je trouve tout de même dommage de ne pas avoir eu droit à davantage de titres de Where no Life Dwells, de loin le meilleur album d’une discographie en forme de montagnes russes.*Dark AngelCertains pleuraient l'absence de Megadeth, mais perso écouter les jérémiades du rouquin une nouvelle fois ne m’enchantait guère, je fus donc doublement satisfait en apprenant leur forfait et aussi en voyant le nom du remplaçant.Comme attendu, Dark Angel a passé un revue ses classiques : Never to Rise Again, Merciless Death et l’inévitable et épileptique Darkness Descent. C’était énergique, précis, et Gene Hoglan est toujours une putain de pieuvre derrière les fûts.

Je mettrais un petit bémol sur la voix de Rinehart, certes agressive mais un peu linéaire, et ses cris suraigus manquent de grain, je fais à eu près les mêmes pour déconner pendant les répétitions de mon groupe. Le public est l’autre problème de cette prestation, mou et endormi, le chanteur demandera bien d’amener les canons à eau pour réveiller tout ça, mais en vain. D’ailleurs les lances à eau ne seront mises en route que le dimanche à 20 heures. Après 3 jours de soleil intense, voilà un temps de réaction digne d’un escargot reggaeman qui s’est enfilé 15 blases…..

*Behemoth
Bon, cette fois c'est officiel, Behemoth est bien un groupe de Mainstage, pas seulement par rapport à son passage sur celle ci, l'orga n'a pas fait venir du Death Metal sur la scène principale, c’est Behemoth qui adapte sa musique à cette scène là. Du coup, pas de blast avant le cinquième morceau, Christians to the Lions secoue bien un peu le cocotier, mais pour ma part le mal est fait.

Je passe sur le type qui gueule « Nergal à pooiiiiiiiiil ! » entre deux morceaux en étant persuadé d’avoir sorti la blague du siècle…

*Emperor
Le grand moment du festival, Bloodsong peut confirmer. Un autre pote s’est d’ailleurs aperçu de sa méprise, lui qui croyait que les norvégiens allaient venir les mains dans les poches et sans trop y croire.
In the Nightside Eclipse en entier pour les 20 ans de l’album + Ancient Queen et Wrath of the Tyrant, soit uniquement l’ancienne période du groupe, celle de l’époque culte du Black norvégien, avec toutes les histoires qui gravitent autour et ont contribué à la légende.
L’icon E au centre de la scène, la nuit qui tombe doucement, l’intro de Into The Infinity of Thoughts qui raisonne, avant même le début le public est déjà happé par l’univers de Emperor. Le retour de Faust derrière la batterie ajoute au côté mystique de la chose.

Interprétation implacable de tous les musiciens, un Ihsahn impérial (elle était facile mais bon), une foule conquise, un sommet sur I am the Black Wizard et Inno a Satana, une prestation monumentale au final. De plus, le public était extrêmement nombreux pour un groupe de Metal extrême, je crois d’ailleurs qu’il y a eu des dégâts parmi les anciens qui se plaçaient pour écouter Black Sabbath à la suite des diables norvégiens.

Alors bien sûr, comme beaucoup je vénère leur premier album, mais je suis également un inconditionnel de Anthems… et IX Equilibrium, on pourrait donc éventuellement regretter qu’aucun titre de ces galettes ne soient joués sur le site de Clisson. Mais ce n’est que partie remise et on y aura droit pour les 20 ans de Anthems… en 2017 !!! A condition de faire revenir Trym Derrière le kit, car malgré tout le respect que j’ai pour Faust, je doute qu’il est le niveau technique pour exécuter parfaitement The Loss and Curse of Reverence ou The Entrancempirium : n’est pas Trym Torson qui veut pour paraphraser mon ami Patrice.

*1349
L’apocalypse.
Un début de set bordélique avec un son pourri, et le comble pour le Black Metal (style ou la basse est souvent inexistante), on entendait que la batterie et la basse et pas la guitare. Au bout de quelques morceaux, l’ingé-son règle finalement le problème, et juste après un I am Abomination cataclysmique, le chaos sonore commence à devenir plus clair, et là l’annihilation devient totale.
Et puis il y a Frost, un alien derrière sa batterie, rapide, variée, increvable, c’est lui la clef de voute de tout l’édifice 1349, cela dit le frontman Ravn se démène dans tous les sens et crache aussi sa haine sur la Temple avec férocité. On notera au passage un Chasing Dragons totalement dévastateur.

Après un tel final, je ne voyais aucun intérêt à se déplacer pour voir Opeth, si c’est pour dormir, autant le faire dans un duvet sous la tente….




Mercredi 25 Juin 2014 - 16:21:48

Thank's pour la réponse HelMist


Mercredi 25 Juin 2014 - 16:27:55

Quelqu'un a vu Pungent Stench ? C'était comment ?



Mercredi 25 Juin 2014 - 16:33:49

Pour Nile le son etait très puissant, et vraiment très fort. La prestation très brutale, mais ça s'est fait au détriment des arrangements je trouve (ce qui est normal sur scene). Mais dans l'ensemble j'ai adoré.

Pour Emperor , Beergrinder a tout dit, un sommet, mais ça m'a quand même laissé sur ma faim sans morceau d'anthems, j'attend déjà leur prestation de 2017...