Blind Guardian -
Beyond the
Red Mirror
Raté. Deux orchestres, plus de choeurs que sur le précédent album, s'ils le disent c'est que c'est vrai mais si c'est pour ne pas l'entendre dans le résultat final, nettement moins grandiose et à propos que les deux pièces sympho' de l'album précédent, ça valait pas le coup. Quand je
Dis "ne pas l'entendre", je parle surtout de l'orchestre, les choeurs étant assez sympas au début de "The Ninth Wave".
En parlant de ce qu'on entend, allons-y pour le mixage affreux, à mille lieues de la précision atteinte sur l'album précédent (au passage, je ne sais plus qui nous avait raconté ici que la prod' est la même que sur les albums précédents, mais il va falloir me soigner ces otites). Et c'est le même producteur. C'est pas Dieu possible...
Enfin, même les morceaux avec un peu plus de niaque ne passent pas chez moi. "The Holy Grail", peut-être le moins mou de l'album, n'est franchement qu'une tentative de reproduire l'excellent single "A
Voice in the Dark", sans réussite (on y retrouve pratiquement certains riffs).
J'ai franchement du mal à comprendre. Du mal à comprendre comment ils peuvent se satisfaire ce ces compos, de cette prod' cochonnée, surtout s'ils comparent tout ça à l'album précédent ou à leur carrière "pré-Nightfall", et pour terminer j'espère que Radio
Metal, Metallian et Rock Hard se sont bien paluchés pour écrire des papiers positifs sur ce disque, ça m'aiderait à comprendre (là encore) d'où vient le plaisir qu'ils ont ressenti.
Allez, il y a le refrain de "The Ninth Wave", peut-être...
Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !