Je suis contente, j'ai trouvé un logement vu que je serai foutue à la porte de la cité U à la fin de l'été (je ne serai plus étudiante), et je déménage de Villejean (à Rennes) à Villejean, à cinq dix minutes à pieds de la cité U

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Concernant les agriculteurs et les éleveurs, il y a eu pas mal d'actions comme ça ces derniers jours dans l'ouest et le sud de la France, mais la presse ne s'est pas trop intéressée à ça et choisit surtout de parler de la Grèce depuis 10 jours.

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"Un jour sans rire est un jour perdu" Charlie Chaplin

Le souci c'est que quand on écoute ceux qui ont tenté le coup, ils se sont tous posés la même question: "Qu'est-ce qu'on fait ? On commence par quoi ? Et après ?".

Formez-vous, lisez, ayez des activités physiques, rencontrez des gens.
Forgez votre Mental et votre physique, trouvez votre centre et prenez le parti de la vie.
Il faut en priorité s'extirper du nihilisme ambiant, avoir son monde dans le monde afin d'éviter la dépression ou la clochardisation.
Donc gros travail d'introspection.
Il faut trouver ses mythes fondateurs, avoir un socle, se référer à quelque chose de grand et de beau, avoir une vision du monde héroïque.
Ne surtout pas se marginaliser, ne pas sombrer dans la frustration.
Etre stoïque et accepter l'inévitable.
Sortir des écueils philosophiques niant les réalités de la vie.
Devenir noble afin d'être imperméable a ce qui est laid, Grotesque, vulgaire.
Connaître son environnement, son histoire.
Prendre garde aux systèmes.
Etre observateur.
Sensibilité n'est pas sensiblerie.
Accéder à la véritable virilité, pas celle du coquillage dur à l'extérieur et mou à l'intérieur.
Avant d'exiger des autres, exiger de soi.
Remettez en cause vos acquis, ce qui vous semble aller de soi, ce que vous croyez être immuable.
Etre un généraliste.
Ne soyez pas rigide, soyez souple et tenez-vous droit.
Explorez les domaines de la Spiritualité, éloignez-vous du matérialisme autant que possible.
Si vous ne pouvez pas sortir du cercle, élargissez-le.
Méditez.
Soyez curieux.
Chaque matin dîtes-vous que cette journée pourrait être la dernière.
Un exemple a davantage d'influence que des mots.

Dans une société de cyniques, dans sa définition la plus basse, ce sont des paroles qui prêtent à rire, "lieux communs... c'est facile... leçons... du concret...guru..."

Petite citation pour entretenir la bonne humeur:
"Ce que je ne pardonne pas à mon époque, ce n'est pas tant d'être méprisable que d'en être réduite à chercher dans la diffamation quotidienne des héros un alibi à sa propre abjection."
Adriano Romualdi.

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Par contre, en tout cas en ce qui me concerne, j'essaye de faire pas mal de choses dont tu parles, et je dirais qu'au départ ça a tendance à te marginaliser.
Impossible d'amener rapidement beaucoup de monde à voir les choses de cette façon, et par ailleurs tout le monde n'est pas fait pour ça je crois.

Ca dépend sans doute aussi des limites et de la définition que tu donnes au mot "marginalisation"...

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Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !

La solitude c'est une chose.
Effectivement avec une certaine vision du monde on peut ne plus prendre de plaisir à passer du temps dans des endroits de paraître où l'on n'entend rien à cause du volume sonore de la musique.
La belle affaire.
Le drame c'est qu'il n'y a plus trop de lieux pour faire de véritables rencontres dans la vie "réelle".
Mais l'espace virtuel est un formidable outil pour créer des contacts en France et ailleurs.

Marginaliser dans le sens de sortir de la société, encore que certains projets alternatifs autonomistes sont intéressants, mais rassemblent malheureusement trop souvent une population d'indisciplinés ne répondants qu'à leurs Instincts les plus bas, étrangers aux idées d'Ordre et d'Harmonie.
Répondre à l'impératif économique tout en suivant sa propre Voie, qu'elle que soit sa place dans la hiérarchie.

Ce n'est pas une optique militante. Le but n'est ni de sonner du clairon, ni d'haranguer les foules, mais d'émerger de la masse et de trouver sa Voie.
On peut convaincre l'autre au moyen de plusieurs artifices, diverses stratégies... mais les mots ne sont que des mots.
Il y a l'Etre, ses Vertus, sa vision du monde, son esthétique.
Il faut des exemples.

Il est surtout essentiel d'éviter la précipitation et de ne compter que sur la qualité.

Il y a du concept de l'hégémonie culturelle de Gramsci.
Ce qui est déjà un vaste débat en soi.
Mais je pense qu'avant de vouloir armer intellectuellement autrui, il faut en priorité renouer avec l'Etre.
Etre conscient, éveillé, c'est déjà agir.
Et déchirer le voile de l'illusion est une entreprise personnelle.

Il est également essentiel de se réapproprier la notion d'une vision à long terme.

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Bien sûr, moi je m'en moque et je dirais même que les rares fois où j'approche un tel endroit, je savoure d'autant plus la solitude après.


Oui, mais pour positiver un poil j'ai constaté cette année avec plaisir, lors des rares soirées auxquelles je participe, que quelques discussions bien variées et animées ont plu à pas mal de jeunes (enfin, plus jeunes que moi toujours) et les ont conduits à m'expliquer que, pour une fois, ils n'avaient pas perdu leurs soirées. Je trouve ça simplement revitalisant. Même si ça n'en a changé peut-être aucun sur le long terme.


Bien d'accord, même si on sait que ce n'est pas toujours évident.

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Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !

On peut très bien être étranger ou hostile à toute idée d'ordre imposé où cartographié, donc voir dans une certaine mesure le laissez-faire comme une source d'harmonie, sans pour autant rentrer dans cette case. La responsabilité individuelle prends alors le pas sur les règles négociées (qui ne seront de toute façon jamais universelles) et ça implique des projets autonomistes librement consentis et engagés.
Il y en a quelques uns dans ma région (j'ai travaillé avec l'un d'entre eux qui fonctionnait par échanges de services) et, de façon assez surprenante, ils tendent à se développer.

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Mankind is Dead. Blood is Fuel. Hell is Full

Tu m'étonnes que ça se développe.

Pas d'échange d'argent, pas de taxe. C'est comme les monnaies alternative (une vingtaine en France). Et outre l'aspect simplement financier, ça force une relation basée sur la confiance et ça rapproche les gens.

Sinon gg acmae

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Nemo censetur legem ignorare

« La mort est une journée qui mérite d'être vécue! »
— capitaine Hector Barbossa

Ils n'échappent pas à tout. Pour les échanges extérieurs par exemple, il faut maintenir une adaptation à une monnaie de référence. Ou alors il faut en assumer l'autarcie totale. Mais le plus difficile à avaler reste la Coercition des obèses gouvernementaux.

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Mankind is Dead. Blood is Fuel. Hell is Full

Bien sûr, pas besoin de directives au sein d'une harmonie, tout va de soi.
Ordre au sens le plus élevé, à savoir que la véritable autorité n'a pas besoin de contraindre, il lui suffit d'être présente.
On parle de la même chose, c'est l'interprétation des mots qui diffère.
Il y a le mot et le(s) symbole(s) qu'il contient.
Le souci c'est que beaucoup de gens rejettent l'idée d'Ordre simplement parce que l'ordre tel qu'on le conçoit aujourd'hui n'est que désordre.
D'où l'importance de soigneusement dégager le terrain intellectuel afin de dissiper les trop nombreuses confusions qui le jonchent.
Les idées suivent une multitude de directions dans le temps, suivre leurs cours est fascinant.
On peut naître à un instant t dans un environnement précis, considérer que puisque c'est là c'est vrai ou normal, accepter tout ce qu'il contient comme quelque chose d'acquis et avancer. Heureux les ignorants...
Ou explorer et élever toujours plus sa compréhension du tout.

Après mes messages précédents répondaient à Morgoth et sa volonté d'une Action collective.
On peut se contenter d'un chemin d'ascèse et chevaucher son tigre, ce qui est déjà suffisamment ardu.

Quoi qu'il en soit, un important travail personnel s'impose.

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