Clair, difficile de faire pire pour se faire mal voir. Il faudrait leur expliquer un jour...

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je n'ai pas de signature et je vous emmerde.

Je pense en connaître un rayon sur le sujet, de l'Action Française de Maurras en passant par les publications de Je Suis Partout et des hommes brillants qui y ont participé.
Brasillach était un jeune idéaliste romantique, talentueux et farouchement attaché à sa Patrie, l'époque en question est très complexe, tout comme les hommes qui y ont joué un rôle.
Pour finir je citerais Brasillach lui-même lors de son procès:

"J'ai pu me tromper sur des hommes, sur des faits ou des circonstances, mais je n'ai rien à regretter de l'intention qui m'a fait agir."

Et j'invite chacun à se faire sa propre idée sur la question en lisant des auteurs comme Rebatet, Drieu La Rochelle, Maurras, Brasillach... personnellement ça ne m'a jamais empêché de lire et d'estimer Camus, en tant qu'auteur ou homme.

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Tu devrais savoir aussi alors qu'il a été farouchement collabo et que ça n'a rien d'une légende.
Mon grand père était résistant, très à droite et détestait ce genre de personnage qui confondait grandeur de la France et traitrise.
Comment peut on aimer sa patrie et la vendre à un régime qui ne cherce qu'à annihiler toute trace de notre histoire.
Je hais ces types et je suis très loin d'être un mec de gauche.

Des mecs très à droite qui étaient résistants il y en avait un paquet, quand tu es nationaliste, tu ne peux accepter que Ton pays tombe sous la coupe d'un autre, le maquis c'était l'auberge espagnole, mais c'est pas du tout ce qu'on t'apprend à l'école !!!! Les profs t'expliquent que les gentils résistants étaient les communistes et socialistes, et que les collabos étaient de droite / extrême droite, ce qui est totalement faux, mon gratteux est surveillant dans un collège et il est très calé en histoire, souvent quand il entend les profs sur le sujet il hallucine tellement soit ils sont ignorants, soit ils racontent volontairement de la merde pour amener les enfants du "bon côté de la barrière".

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je n'ai pas de signature et je vous emmerde.

Je sais très bien de quoi je parle et je défie quiconque remettra en cause l'intégrité de mon grand père pendant cette guerre si difficile a comprendre et à appréhender.
J'ai une qualite/défaut hérité de mon Grand Père , je suis rancunier et têtu.

Il était partisan d'un Fascisme Français indépendant de toute tutelle extérieure.
A critiqué la médiocrité du livre de Hitler lors de sa sortie, et est tombé, comme beaucoup, sous le charme des défilés Nazis grandioses parlant à tout ceux sensibles aux idées de Monarchies, Empires...
Cioran a admiré la Garde de Fer lorsqu'il résidait encore en Roumanie, ça ne l'a pas empêché d'être impitoyablement critique sur son engagement quelques années plus tard.
Brasillach était jeune, idéaliste, fougueux, épris de beauté et de grandeur, toujours à la recherche d'un esthétisme poussé à son paroxysme.
D'ailleurs Rebatet disait de lui qu'il était arrivé au Fascisme par la poésie.

Bref... tout ça pour dire que malgré tout on ne pense pas de la même façon à 25ans qu'à 60ans, que je me fiche du politiquement correct et suis sensible à la révolte qui pouvait animer sa philosophie comme ses actes.

Enfin, cela n'altère ni la beauté, ni le talent, ni la justesse du poème dont on parle (enfin je crois) qu'il a rédigé, avec d'autres (Les Poèmes de Fresnes ), dans sa cellule en attendant la mort.
Ses derniers mots ? "Courage, vive la France!"

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Certains choisissent d'être des saloperies, traitres et vendu à l'occupation (malgré tout le talent) et d'autres au même âge fier d'être Français, décident de se démener pour libérer sa patrie de l'occupant.
Pour ce qui est du politiquement correct tu sais très bien ce que j'en pense.
Être nationaliste ne veut pas dire être fasciste.

Et c'est reparti pour un tour.

Je Suis Partout annonçait depuis les années 30 l'arrivée imminente d'un conflit et sa ligne de conduite était le pacifisme.
L'époque est extrêmement difficile à cerner, de même que certains courants de pensées ou politiques, et il faut vraiment s'imprégner de tout cela pour comprendre le contexte de l'époque et les hommes qui y ont vécu.

D'ailleurs pourquoi je ne répéterais pas moi aussi ?

Brasillach a dit lors de son procès: "J'ai pu me tromper sur des hommes, sur des faits ou des circonstances, mais je n'ai rien à regretter de l'intention qui m'a fait agir."

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C'est trop facile.
Pour un mec comme lui qui aimait tant sa patrie, participer à son occupation, c'était pas une erreur de jeunesse, surtout quand on est aussi intelligent.
Il ne vaut pas mieux que Mitterrand.

Tu excelles dans l'affirmation.

Je tente d'être pédagogue et de donner du relief au tout.

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