Ah,la fameuse prémonition de Lasalle....Trop rapide pour les cuirassiers français pas assez pour une balle autrichienne....(hongroise en fait). Une des grandes tragédies de l'Empire pour l'année 1809 avec la mort de Lannes à la bataille d'Aspern-Essling. Des maréchaux et des généraux en première ligne....Impensable qu'aujourd'hui de "simples" généraux de brigade prennent autant de risques. Enfin, la physionomie des batailles de nos jours n'est pas la même ( et l'avancement non plus par ailleurs...). Ouais, c'est d'un autre temps....
Tout à fait d'accord pour Davout, probablement le meilleur tacticien de L'Empire après Napoléon lui-même. Ceci étant pour le theâtre d'opérations concerné c'est surtout Iéna qui demeure le grand fait d'arme de l'armée française pendant la campagne de Prusse(l'Empereur a "juste" anéanti toute l'armée prussienne en une seule et grande bataille
...on rigolera beaucoup moins 60 ans et des poussières plus tard mais ça c'est une autre histoire....). Malgré tout, quand on voit l'audace de Davout au vu des effectifs des 2 belligérants, alors oui ,Auerstaedt est une victoire éclatante, bien que considérée comme mineure car éloignée du champ de bataille principal. Et pis pas certain que Napoléon apprécie l'ombre que pourrait lui faire ses maréchaux....
Pour ma part mis à part Napoléon lui même, ma préférence va,je pense, au maréchal Lannes. Les combats d'avant garde modelant bien souvent la physionomie de la bataille à venir. Une importance donc capitale. Par contre Napoléon disait que Ney n'aurait jamais dû commander une unité plus grosse que la division...
C'est la tactique de
Wellington en revanche qui m'a toujours laissé perplexe, de même que ses victoires, si on prend le contexte d'alors (Guerre d'Espagne et luttes intestines entres les maréchaux français par exemple).