Molick dit :=XGV= dit : Tu parles de Devin Townsend ?Je pense qu'il parle de piefalo et sa propension à voir l'album du siècle dans tout ce qu'il entend, enf in j'espère (qu'il parle pas de Devin)Sinon les premiers extraits m'avait liassé un peu dubitatif. Autant content de retrouver un Devin plus aventureux, autant j'avais l'impression que du coup il a mis l'émotion de côté (plein de délires sans queue ni tête, une sorte de version plus posée de Pryapisme). J'attends de voir en écoutant l'album en entier.
Perso, après quelques écoutes, je trouve cet album assez équilibré entre le délire et l'émotion, justement. Le truc, c'est qu'il faut réussir à passer outre le gros foutoir qu'est Empath, parce que ça part dans tous les sens. Mais par rapport à un album comme Deconstruction, qui était un peu dans le même délire jusqu'au-boutiste, je trouve justement que Devin Townsend se montre plus inspiré sur celui-là, je n'ai pas la même impression de surcomplexité. Les structures sont complexes, les morceaux pas évidents à suivre, mais c'est rempli de moment d'accalmie où tu as le temps de respirer avant d'attaquer le reste.
Après, je dis ça, mais j'ai toujours rien compris à l'album ! 
@TheReverend13 : c'est plus ou moins ce que j'avais compris, mais comme on n'a pas l'habitude de voir des frictions sur le forum prog, je ne savais pas quoi penser ! 
Friction, friction, tout de suite les grands mots 
Bah pour le forum prog, l'espace d'un instant, c'était la guerre.


Devin Townsend - Ocean Machine (1997)
Eh bah voilà, le dernier album m'a fait retomber dans une période où je peux écouter du Devin Townsend toute la journée, béat d'admiration comme le dernier des fanboys.
Quand je ne suis pas en période fanboy, je ne suis pas du genre à hurler au génie à chaque album du Canadien, mais avec Ocean Machine (et City, tant qu'à faire), je ne m'en prive pas. Ce son de guitare unique, hyper-atmosphérique, le chant parfait, les nappes de clavier qui se fondent avec la guitare pour créer un mur sonore, l'émotion pure qui émane de chaque titre, bon Dieu ! C'est l'un de mes albums préférés tout genre musical confondu, c'est dire à quel point je l'admire.
Tout à fait d'accord pour dire qu'Ocean Machine et City sont les 2 plus grandes réussites de Devin. Même si certains de ses albums suivants sont très bons, Ocean Machine est toujours au-dessus en terme d'émotion.
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Leprous - The Congregation
Ca faisait un moment qu'il avait pas tourné, la faute à un Malina qui a monopolisé mes écoutes. Plus dynamique que Malina, moins linéaire dans ses structures, mais du coup moins évident et accrocheur.
Bref, pas meilleur ou moins bon que Malina, mais différent.
Sons of Apollo-Psychotic Symphony

Régularisé cet après midi même. De la belle ouvrage même si ça lorgne très souvent vers Symphony X. Mais la personnalité et les capacités musicales des intervenants fait que l'écoute est agréable. Un truc carré et professionnel, typique des Américains.

Rivers Of Nihil - Where Owls Know My Name
Plutôt sympa, mélange de death technique bien moderne, et de prog assez accessible (perso ça me rappelle pas mal Ne Obliviscaris, même si ce n'est pas exactement le même genre). Y a des très bons plans, de bonnes idées, mais ça manque quand même d'un petit plus pour devenir inoubliable. Si au départ j'étais très emballé, ça devient vite un peu fade au fil des écoutes (un peu hein, c'est pas chiant non plus). Après tout est bien pro, les musiciens sont au top, le chanteur assure en saturé comme en clair (même si son timbre peut paraître un peu monotone, ce n'est pas trop gênant grâce à l'alternance growl/scream/clair), c'est seulement niveau composition où je trouve que le groupe peine à envoyer des moments vraiment marquants, j'ai l'impression que tout a été trop réfléchi comme un cahier des charges, et que ça manque de spontanéité.
L'apport du saxophone est assez anecdotique, car déjà assez restreint (on est loin de l'omniprésence du violon chez Ne Obliviscaris), et surtout, si la sonorité de l'instrument apporte un peu de fraicheur, il est utilisé de manière assez classique (c'est pas Shining non plus quoi), et quasiment uniquement sur des passages prog (ça aurait été plus intéressant de le mêler aussi aux parties death par exemple, pas juste un petit gimmick en plus).
Bref, un bon album que je ressortirai de temps en temps avec plaisir, mais pas trop souvent sous peine de vite s'en lasser.
Rivers of Nihil fait du death prog avec saxophone, maintenant ? Putain, j'ai raté un sacré épisode !
Tout ce que je connais, c'est leur premier album et il restait assez classique.
Je ne connais pas du tout leurs albums précédents, mais d'après ce que j'ai pu lire ouais ils ont pas évolué sur le dernier. Notamment avec beaucoup de passages prog très posés, là où avant c'était du death technique pas très aéré.
Sinon le saxophone ils ont fait pas mal de comm' dessus, mais y en pas des masses non plus.
Neal Morse - Live Momentum.
Frère Neal nous gratifie d'un live de la tournée Momentum, gargantuesque comme souvent, qui balaye sa carrière solo (pas de Spock's Beard ou de Transatlantic). Grosse energie et technique de fou cela va sans dire, mais toujours mélodique, ça ne cherche jamais à être stérilement démonstratif. Même les sourires béats et les bras en croix de frère Neal passent mieux dans un petit café de New York que dans une église du Tennessee. Dans un église du Tennessee, on dirait un illuminé, dans un café de New York, il a juste l'air content. Question de contexte sans doute huhu.