Le Grand Cinéma >> Films Horreur, Fantastique, Sci-fiction VOLUME 16
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Mardi 24 Janvier 2017 - 23:05:33


citation :
Miskatonic dit :

 En désaccord évident comme tu peux l'imaginer.


Je m'en doute bien
Déjà, je l'ai regardé d'un seul tenant sans coupure ni accélération ...





Mardi 24 Janvier 2017 - 23:07:48



Le rythme, le rythme didiou.



Mercredi 25 Janvier 2017 - 09:57:09

Deux p'tits slashers US 80's pour moi ces derniers jours.



The House of Sorority Row (1983)

Des étudiantes sont fermement décidés à organiser une fête de fin d'études dans la grande baraque qu'elles louent à une vieille gouvernante irascible. L'opposition de cette dernière va déboucher sur un malheureux accident qui va entrainer une tripotée de meurtres. Le slasher typique quoi : une mauvaise blague, un accident, une vengeance, un secret. Puis du sang et des boobs...

On pardonne les incohérences, la prédictibilité de l'histoire - certaines ficelles sont un peu grosses - les effets gore médiocres, car au final, ça fonctionne plutôt pas mal. Mark Rosman tente des trucs à la réa, la zique de Richard Band (Compositeur du célèbre Re-Animator) est largos au dessus de la moyenne pour ce type de production, et les comédiennes sont excellentes, spécialement Kate McNeil, l'héroïne, qui nous gratifie d'un regard habité. J'ai bien aimé. Un bon slasher.





Silent Night, Deadly Night (1984)

Un classique celui-ci, qui donnera lieu à plusieurs suites.

Un gamin est terrorisé suite au meurtre de ses parents commis par un dingue déguisé en père Noël.

Assez psychologique pour un slasher, on enchaine les meurtres dans un p'tit supermarché, en alternant éclats sanglants et séquences nues gratuites. Slasher vous avez dit ? C'est plutôt pas mal, le perso principal est bien torturé et Linnea Quigley (la rouquine du Retour des Morts-Vivants) est encore à poil.



Dimanche 29 Janvier 2017 - 23:43:57



When a Stranger Calls (Terreur sur la Ligne)

Une baby-sitter est harcelée au téléphone par un psychopathe...

Voilà plusieurs années que je cherchais à voir ce classique qui remporta un franc succès lors de sa sortie aux Etats Unis en 79. Aujourd'hui largement remaké, et très influent dans le cinéma d'horreur - on citera par exemple la formidable scène d'ouverture à laquelle rend un hommage vibrant Wes Craven en introduction de son Scream (séquence du tel avec Drew Barrymore) - Terreur sur la Ligne est un modèle de mise en scène et de suspense, distillant son lot de scènes cultes. Alors, oui, en dehors des terrifiantes séquences d'ouverture et de fermeture du film, l'épine dorsale du film n'est en réalité qu'un thriller classique, mais Fred Walton parvient à maintenir une tension tout du long et dirige efficacement ses comédiens : Charles Durning (Un Après Midi de Chien, L'Arnaque, Furie, Sisters...) toujours exemplaire, et Tony Beckley, mort trois jours avant la sortie du film, et qui livre ici une prestation carrément hallucinée.

Pas ultime non plus, mais sacrément efficace, et qui se pose en archétype du cinéma d'horreur moderne ou du slasher, au même titre qu'un Black Christmas ou un Halloween.

Et maintenant, je sais d'où vient le fameux son du logo THX du père Lucas. Merci Dana Kaproff, compositeur du film.

Du coup, j'ai enchainé avec un autre film de Fred Walton, mais bien plus léger :



April Fool's Day
(Week-end de Terreur)

Un groupe de jeunes étudiants sont invités par une amie à faire la fiesta dans une énorme baraque sur une île. Mais bientôt, c'est l'hécatombe, entre meurtres, disparitions et poissons d'avril. Qui a dit 10 Petits Nègres...?

Slasher en apparence classique, si ce n'est que Fred Walton, ajoute ici une bonne dose d'humour noir. C'est pas toujours très imaginatif, mais c'est fun et sympathique, avec en prime, et c'est ce qui donne son intérêt au film, une dimension manipulatrice surprenante.



Mardi 31 Janvier 2017 - 15:32:30

Je continue en mode slasher :



Happy Birthday to Me


Fort du succès de l'excellent My Bloody Valentine en 81, les producteurs relancent le bouzin et proposent Happy Birthday To Me, un slasher friqué canadien, avec Glenn Ford et Melissa Sue Anderson (La Petite Maison...), réalisé cette fois par un vieux briscard d'Hollywood : J. Lee Thompson (Les canons de Navarone, Les Nerfs à Vif...).

C'est plutôt bien filmé, avec un certain standing dans la mise en scène, qui tente de hisser le slasher à un niveau plus qu'acceptable, mais les nombreuses ellipses fragilisent le déroulement de l'histoire, et la fin (pas celle prévue à l'origine) est tirée par les cheveux. De plus, malgré l'excellent jeu de Melissa Sue Anderson, et ce bon vieux Glenn Ford qui vient légitimer l'entreprise, les autres persos sont inodores, incolores.

A noter dans ce slasher de facture classique (accident--->vengeance--->meurtres sanglants), une dimension "Whodunit" sympathique quand même, à la manière de My Bloody Valentine justement.




Fête Sanglante
(The Slumber Party Massacre)

Réalisé par une femme celui-ci. Plutôt court, 1h17 à peine. Et c'est... résolument nul. Amy Holden Jones ne fait stupidement pas mystère du tueur, et le dévoile d'entrer de jeu, coupant net tout mystère, ainsi qu'une fin à la Scoubidou qu'on était en droit d'attendre. Elle préfère filmer la plastique des nanas qui vont se faire dézinguer, et pas qu'un peu. Vas-y que j'insiste avec des plans fesses et des plans nichons toutes les deux minutes faisant presque basculer le film dans un érotisme bas de gamme et vulgaire. Moi, dans un slasher, j'aime mériter la scène de nue, l'attendre et la désirer, savoir qu'on est enfin récompensé après avoir reluqué un perso pendant trois quarts d'heure, mais non, là, c'est cash, et dès le départ. Du coup ça m'a pas plu. Ça, plus la tête de con du tueur, qui tue sans autre mobile que celui d'être fou, plus les incohérences par milliers, les débilités scénaristiques ("séparons nous, c'est mieux"... V'voyez l'niveau !), les meurtres pourris, bah les 77 minutes semblent plutôt longues. Pour finir, tout l'esprit est pompé sur le Driller Killer de Ferrara. Et dire qu'il y a eu des suites...



Mardi 31 Janvier 2017 - 16:36:47

Tiens tu penses quoi du Driller Killer toi Miska?


Mardi 31 Janvier 2017 - 16:49:08

Débile et gratuit. Je préfère 10 fois son film suivant, Ms. 45.



Mercredi 01 Fevrier 2017 - 13:07:01



Jupiter le Destin de l'univers.

Mon troisième visionnage.

J'avais découvert ce film au moment de sa sortie , au Cinéma , avec ma grande sœur. J'étais bien bien alcoolisé a ce moment la , et j'avais pas tout compris , faillit m'endormir pendant la projection .

D'après se que j'ai entendus ce sont les créateurs de la Saga Matrix (que je n'est jamais vus )qui sont a l'origine de ce projet.

Tata Durendal dans une vidéo de près d'une demi heure met en place toute une branlette intellectuelle en disant que c'est un film magique,révolutionnaire , avant gardiste et en avance de plus de trente ans sur la société . Et que s'il est décevant et médiocre c'est parfaitement volontaire , une espèce de critique de la course en avant de l'industrie du Cinéma et des entreprises commerciales,et des spectateurs a vouloir toujours plus,toujours plus loin. Le jeu des acteurs est souvent a la ramasse , mais d'après lui c'est fait exprès aussi...

Les scènes d'actions sont prenante et terrible,bien que suintant le numérique par tout les pores et avec une esthétique jeux vidéo assumer. Les serviteurs du principal antagoniste,sortent d'hommes lézards gargouilles sont terriblement cliché mais attachant..

Mila Kunis est a croqué et ont ne s’ennuie jamais. J'ai appris que le film avait était un fiasco intégral au niveau commercial.



Mercredi 01 Fevrier 2017 - 14:06:55


citation :
Miskatonic dit :
Débile et gratuit. Je préfère 10 fois son film suivant, Ms. 45.



Pourquoi débile et gratuit? Moi je trouves pas, Moi je l'aime bien ce film, bien poisseux avec une ambiance destroy.


Mercredi 01 Fevrier 2017 - 14:35:25

Je le trouve too much ce film, totalement improbable, mal branlé, mal joué, maladroit, sans force et sans discours. Plus proche du navet que du nanar. Bref débile et gratuit, mais ça ne l'empêche pas d'être assez malsain, et doté d'une ambiance "destroy et poisseuse", pour reprendre tes termes. Mais franchement Ms. 45 est tellement plus abouti, tellement plus puissant.