Je continue en mode slasher :
Happy Birthday to Me Fort du succès de l'excellent
My Bloody Valentine en 81, les producteurs relancent le bouzin et proposent Happy Birthday To Me, un slasher friqué canadien, avec Glenn Ford et Melissa Sue Anderson (La Petite Maison...), réalisé cette fois par un vieux briscard d'Hollywood : J. Lee Thompson (Les canons de Navarone, Les Nerfs à Vif...).
C'est plutôt bien filmé, avec un certain standing dans la mise en scène, qui tente de hisser le slasher à un niveau plus qu'acceptable, mais les nombreuses ellipses fragilisent le déroulement de l'histoire, et la fin (pas celle prévue à l'origine) est tirée par les cheveux. De plus, malgré l'excellent jeu de Melissa Sue Anderson, et ce bon vieux Glenn Ford qui vient légitimer l'entreprise, les autres persos sont inodores, incolores.
A noter dans ce slasher de facture classique (accident--->vengeance--->meurtres sanglants), une dimension "Whodunit" sympathique quand même, à la manière de My Bloody Valentine justement.
Fête Sanglante (
The Slumber Party Massacre)
Réalisé par une femme celui-ci. Plutôt court, 1h17 à peine. Et c'est... résolument nul. Amy Holden Jones ne fait stupidement pas mystère du tueur, et le dévoile d'entrer de jeu, coupant net tout mystère, ainsi qu'une fin à la Scoubidou qu'on était en droit d'attendre. Elle préfère filmer la plastique des nanas qui vont se faire dézinguer, et pas qu'un peu. Vas-y que j'insiste avec des plans fesses et des plans nichons toutes les deux minutes faisant presque basculer le film dans un érotisme bas de gamme et vulgaire. Moi, dans un slasher, j'aime mériter la scène de nue, l'attendre et la désirer, savoir qu'on est enfin récompensé après avoir reluqué un perso pendant trois quarts d'heure, mais non, là, c'est cash, et dès le départ. Du coup ça m'a pas plu. Ça, plus la tête de con du tueur, qui tue sans autre mobile que celui d'être fou, plus les incohérences par milliers, les débilités scénaristiques ("séparons nous, c'est mieux"... V'voyez l'niveau !), les meurtres pourris, bah les 77 minutes semblent plutôt longues. Pour finir, tout l'esprit est pompé sur le Driller Killer de Ferrara. Et dire qu'il y a eu des suites...