Thirst
Une déception. Pas un film nécessairement mauvais mais déception tout de même.
Explications: niveau réalisation j'y reviens pas, je trouve ça correct, j'adhère au style Park sans problème.
Néanmoins le problème central de ce
Thirst c'est qu'il est très décousu. S'en remettant encore à un cinéma patchwork, qui avait fait ses preuves avec la trilogie de la
Vengeance, Park s'enlise cette fois dans une histoire trop compliquée, un récit chaotique, auquel il manque intensité et conviction. On arrive, de temps à autre, à comprendre la démarche de Park, mais on ne voit jamais où il veut en venir. Il parle de tout, trop vite. Les genres abordés, de l'horreur, à la romance, en passant par le thriller et le fantastique se mélangent sans réelle cohésion. A titre d'exemple, pourquoi ne pas avoir creusé d'avantage le fait que ce soit un religieux qui devienne un vampire? Le concept est trop vite abandonné, on soupçonne alors l'accroche racoleuse... Il aurait été peut-être plus judicieux de se concentrer sur un ou deux thèmes et les exploiter à fond, les creuser un peu plus...
Et puis, au final, c'est long (2h15) ce qui participe également au déliement de l'histoire. Quelques scènes fortes sont intéressantes mais bien souvent sont noyées entre deux
Hiatus temporels redondants.
Dommage, il y avait des bonnes idées, mais le résultat est bancal.
Watching. Listening. Reading. Writing.
" Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour "