The Green Lantern
Quand les adaptations Marvel commencent à sérieusement dériver...
On tient le ponpon dans le genre inutile/poncifs/déjà-vu/inutile.
Un scénario qui tient sur un timbre poste mainte fois revu mais sans prendre la peine de donner la moindre épaisseur ou le moindre charisme aux personnages, des effets spéciaux spécialement moches et une imagerie de base en carton (on dirait parfois Hellboy, dans le mauvais sens du terme), un méchant aussi impressionnant qu'un aspirateur à puissance maximale et surtout un costume vert fluo avec des pouvoirs tous plus ridicules les uns que les autres.
L'acteur principal tente bien de sauver le film du naufrage mais ce n'est vraiment pas évident, tant les extraterrestres "Green Lantern" ne lui facilitent pas la tache. On confine vraiment au plus mauvais de ce qu'on peut trouver, et à peine divertissant comparé à un
Thor sans prétention mais qui se regarde avec grand plaisir par exemple.
Une purge.
Avatar
La version longue director's cut de 3h.
Et bien, dans l'ensemble, pas évident de voir distinctement les ajouts, mis à part à quelques moments où ce sont de véritables scènes. Ce sont surtout des plans qui sont allongés, souvent de quelques secondes, des détails plus mis en valeur, etc...
Globalement, j'ai toujours le même avis, à savoir que c'est du très grand spectacle complètement assumé, avec ses (grandes) qualités et ses défauts. Certes, le scénario n'est pas spécialement développé mais les personnages sont clairement attachants, et le boulot énorme qui a été réalisé dans la structure du monde de Pandora, ainsi que sa faune et sa flore, ou encore son langage, force l'admiration. C'est vraiment superbement beau.
Alors oui, on est dans une sorte de Pocahontas des temps modernes, doublé d'une fable écologique et d'une vision simpliste d'un homme avide et destructeur sans morale tandis que la nature est belle, pure et omniprésente, voir primordiale pour l'équilibre du monde.
Tous ces éléments sont connus mais cela n'empêche pas d'être soufflé par la dernière demi-heure par exemple, où la bataille entre hommes et Navii est quand même sacrément impressionnante.
Du grand spectacle, à défaut de grand cinéma. Mais par les temps qui court, les blockbusters à gros budget ne sont même plus forcément divertissant...Avatar a au moins le mérite de remplir amplement son contrat.
Clones
J'en avais entendu tellement de mal que je ne m'attendais finalement à rien. Du coup, j'ai été plutôt agréablement surpris.
Comparé à un Time Out complètement raté, un I Robot inabouti ou alors un The
Island sombrant trop facilement dans l'action (malgré que je l'adore), Clones finalement, va un peu plus loin, même s'il n'effleure que quelques sujets.
En effet, cette société sans homme, uniquement composée de clones par sécurité, car les gens ont peur, autant des autres que de leur propre apparence (dommage que cet aspect ne soit pas mis en avant, c'est sous-jacent mais pas forcément explicitement évoqué). Donc, ils se terrent chez eux, ne se regardant même plus, ne s'assumant plus...les maris et les femmes ne vivant qu'à travers leur double robotique sans même vivre ensemble.
Lorsqu'une arme est découverte, tuant autant le clone que son homologue humain, la panique intervient et Bruce Willis, réfractaire au système, va tenter de comprendre pourquoi, et se poser des questions sur le monde qui l'entoure.
Justement, j'avais peur que le film parte trop dans l'action de base, comme pour le film de Michael Bay, mais ce n'est finalement pas le cas. Certes, comme je disais, c'est plus au spectateur de réfléchir par lui-même car le film ne donne que peu de cartes, ce qui est un peu dommage. Il reste trop superficiel sur les sujets mais je trouve finalement qu'il n'est pas si raté qu'on peut le dire.
J'aurais passé une bonne soirée en tout cas
Welcome to the Desert of the Real