Thirst
Encore un Park Chan Wook bien dérangé. Il ne faut pas s'attendre à un film traditionnel sur les vampires, loin de là.
En fait, le vampirisme est ici vu comme une bactérie, un microbe, une malédiction qui touche le protagoniste de l'histoire étant...un prêtre.
Cette maladie va donc revoir considérablement ses idéaux, lui qui va désormais s'adonner aux plaisirs de la chair et succomber à la violence, même s'il essaie au maximum de profiter de la charité, des suicides ou des hopitaux pour trouver du sang.
Fidèle à lui même, la réalisation est virtuose et bien maladive, mettant en scène des moments de violences extrêmes sur une bande son tellement virevoltante et belle que ces instants en deviendraient presque poétiques et beaux. Le sang est très présent et la violence, comme à son habitude, très crue.
Toujours pas la claque ultime d'un Old Boy, mais largement supérieure à son trop expérimental Je Suis un Cyborg. Bon, maintenant, il faut que je regarde Lady
Vengeance et
Sympathy for Mr Vengeance.
Welcome to the Desert of the Real